C'était le soir, le soleil commençait à se coucher derrière les immeubles, une sorte d'armée d'enfant avait passée toute la journée dans un immeuble à le barricader, car dès que le soleil se coucherait l'épreuve commencerait. Il y avait un immeuble en face du leur dans lequel une autre équipe se préparait à l'assaut, entre les deux équipes la place vide, avec une fontaine au centre était devenue un no man's land*. Chaque fenêtres avaient été calfeutrées avec des planches de bois, les armes avaient toutes été rangées prête à être utilisées, tout le monde avaient revêtu ses vêtements de combat, la fourmilière ne s'était pas arrêtée depuis des heures. Puis d'un coup un silence absolu s'abattit dans les deux immeubles et un coup de feu fut tiré, alors le silence qui jusqu'à lors était si pesant fut rompu et de nombreux coup de feu furent tirés à travers les planches de bois. Notre héroïne apparaît alors au travers de la porte, un revolver à la taille, elle avait l'air de savoir se qu'elle devait faire.
« Eliot, des nouvelles ? » cria notre héroïne.
« Des veilleurs ont vu des intrus entrer dans le bâtiment, d'après les dernières nouvelles ils seraient montés au plus haut du bâtiment, au dixième étage mais ils n'étaient pas armés et ils croient encore qu'ils n'ont pas été repérés. »
Bien sûr que notre héroïne devait se lancer à la recherche des espions qui c'étaient infiltrés dans le bâtiment. Elle monta les marches de l'escalier Est du bâtiment. Le bâtiment étant abandonné depuis longtemps certains étages ne possédaient plus de pièces par contre là où les pièces existaient encore, un immense couloir reliait les escaliers Est et Ouest. Elle montait rapidement mais calmement comme si tout était sous contrôle. Le neuvième étage, elle y était enfin, elle s'arrêta afin d'entendre ce que les intrus auraient pu dire mais rien, elle n'entendit rien à croire qu'il n'y avait personne et pourtant quelque chose en elle lui disait qu'ils étaient là et qu'ils l'avaient entendue. Elle n'attendit plus et monta le dernier étage en courant, elle était au dixième étage et elle vit trois intrus descendre l'escalier Ouest à toute vitesse, elle fit alors demi tour et descendit également. Mais alors qu'ils arrivaient au troisième étage, notre héroïne s'élança à travers le couloir, les portes défilaient à côté d'elle, mais ce que les intrus ne savaient pas c'est que l'escalier Ouest était cassé entre le second et le troisième étage, ils étaient fait comme des rats. Elle les arrêtas sans difficulté car bien étrangement ils ne portaient pas d'armes, elle les attachât au rez de chaussé là où tout le monde pourrait jeter un œil sur eux. Mais elle ne sais alors pourquoi, une voix en elle lui disait de remonter au dixième comme si elle avait loupé quelque chose. Elle arrivât au bout d'un moment tout en haut le grenier du dernier étage était vide, elle s'avançait alors jusqu'à la fenêtre, en bas des tirs fusaient dans tout les sens. Mais elle sentait maintenant une présence derrière elle et elle savait qu'elle ne devrait pas regarder mais pourtant, elle tournât la tête. Et en face d'elle se trouvait une femme avec de long cheveux noirs mal coiffés, elle était grande et portait une longue robe rose pâle très épurée, qui donnait l'impression qu'elle l'évitait au dessus du sol. On aurait pu dire que c'était un fantôme car elle était livide et avait un regard vide de sentiments. Notre héroïne était pétrifiée de terreur, la femme en face d'elle ne bougeait pas non plus et tout était si silencieux. Mais d'un coup la femme ouvrit la bouche et commença à crier. Cette fois ci notre héroïne s'élança dans l'escalier et dévalait les marches à toute vitesse poursuivie par une sorte de femme fantôme vide d'émotion. Elle était déjà au premier lorsqu'elle croisât une autre femme cette fois ci charmante, avec une belle robe bouffante et un tablier autour de la taille. Des lustres au plafond éclairaient le couloir qui n'était plus délabré mais qui était maintenant magnifique avec une somptueuse moquette rouge au sol. La femme adressa la parole à notre héroïne.
« Ça va ma jeune enfant, vous avez l'air perdu. » son ton était amical et après l'horreur qu'elle venait de voir, notre héroïne ne comprenais pas et regarda la femme avec un regard d'une personne venant d'une autre époque.
Elle descendit au rez-de-chaussée mais aucune arme n'était présente et en y réfléchissant elle n'entendait aucun coup de feu. Elle regarda alors par la fenêtre, la place était magnifique, il y avait des chevaux, une marchande de fleur et des couples se baladaient au soleil portant une ombrelle. Elle avait compris elle était retournée dans le temps, elle était en 1920. Elle se retourna et fit encore une rencontre étonnante car un homme trapu se trouvait derrière elle et il avait des yeux entièrement blancs.
Après cette dernière vision d'horreur notre héroïne se réveilla. Elle venait de revenir de son monde parallèle, mais que vivra t'elle la prochaine fois ?*no man's land : zone inoccupée entre deux frontières ou en temps de guerre, entre deux lignes des front, Franchir le no man's land est considéré comme une agression.
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Ici la première aventure extravagante de notre héroïne de la nuit.
L'histoire est écrite grâce notamment à ma sœur, donc le mérite lui reviens.
J'espère que ça vous a plus et à très vite les Ward.
{897 mots}
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Une vie parallèle
General FictionNotre héroïne apparaît chaque nuit dans un monde parallèle, là bas elle y vit une autre vie. Une vie plus palpitante, impressionnante, dangereuse et parfois étrange ou horrifique. Aujourd'hui cela fait déjà plusieurs mois que cela dure. Pourrait-on...