L'amour frappe tôt ou tard ( Les Tudors )

Chapitre 1

PDV Princesse Mary :

Résidence campagnarde de Hunsdon

Alors que je me baladais dans les jardins de ma résidence de Hunsdon, je vis une de mes dames de compagnie s'avancer vers moi afin de m'annoncer qu'une lettre du Roi, mon père, venait d'arriver. Je me dirige donc à l'intérieur de ma demeure me rendant dans mes appartements tout en demandant aux domestiques de m'apporter la lettre quand j'y serais. Une fois arriver dans la première pièce qui compose mes appartements, une de mes servantes vient m'aider à enlever mon imposant manteau ainsi que mes fourrures, je m'installe ensuite à ma table attendant le domestique qui devait m'apporter la lettre. Il arrive au bout de quelques minutes, se présenta devant moi en s'incline respectueusement et me tend ce pourquoi il se trouve là. Je la prends et je le remercie, attendant qu'il parte pour être totalement concentrer sur ma lecture. Cette lettre du Roi n'en était pas une à proprement parler puisqu'il s'agis d'une invitation : Il m'invite à passer les fêtes du nouvel an, qui se dérouleront dans une semaine, auprès de lui et de sa nouvelle femme. Je ne sais que faire, je ne peux refuser un ordre du roi mais surtout je ne puis dire non à mon père sur sa volonté de nous réunir après de lui. Mais il reste une ombre au tableau la reine Catherine Howard je ne vois toujours pas comment mon père a pu épouser cette femme. Malgré cela je dois me rendre à c'est célébrations.

Je me consacrai donc durant cette semaine à la préparation du voyage ainsi que sur les toilettes que je porterais au bal et qui me serviront à me présenter devant la Cour.

1 semaine plus tard :

Me voilà devant la porte qui mène à la salle de bal en attendant que l'on m'annonce. Pour ce bal j'avais revêtus une robe au couleurs sobre tel que le marrons ainsi que quelques bijoux voulant garder une certaine élégance et de sobriété face à la frivolité de la Reine.

- Messeigneurs, Lady Mary, déclara l'homme qui avait la charge de présenter tous les inviter du Roi a cette réception.

Je relève la tête et marche dignement les mains jointes devant moi avançant jusqu'au Roi et sa nouvelle femme. Arriver devant l'estrade sur laquelle le couple royal se tient je me baisse devant eux en une gracieuse révérence tout en m'adressant à mon père.

- Votre Majesté

- Ma belle et chère Mary, me répond-t-il en se relevant de son trône, en me souriant et en s'avançant vers moi tendant ses mains pour que les saisissent ce que je fis en lui rendant son sourire. Sourire qui disparut lorsqu'il me chuchota de saluer la reine. Je pris une discrète inspiration résigné et lâcha une des mains du roi et me tourna vers la reine Catherine Howard qui me regarda avec un immense sourire aux lèvres, je baisse les yeux quelque seconds voulant reprendre le contrôle de mes émotions et je prononce un simple « Madame » en sa direction.

- Lady Mary c'est un plaisir de vous revoir à la Cour. Me dit-elle en sautant de joie face a ce simple mot de ma part espérant surement que ce serai le début d'une amitié entre nous. je lui coupe cette espoir rapidement en laissant quelque seconde mon regard sur elle avant de me tourner vers mon père avec un sourire reconnaissant sur mon visage.

- Merci pour vos présents, Votre Majestés est comme toujours plus que généreuse.

Je vis mon père me rendre mon sourire comme réponse et demanda à son ami le duc de Suffolk de me raccompagner vers le centre de la pièce ou sont réuni tous les inviter. Je lui souris le duc faisait partit de ses personnes à être toujours fidèle à mon père d'aussi loin que je me souvienne je l'ai toujours vu être à son écoute et l'épauler durant son règne. Ce qui le rend important à mes yeux, il me guide vers les invités et s'incline avant de me laisse rejoindre un petit groupe de dames que je connaissais ne pouvant m'empêcher de jeter des regards en direction de la reine, regard qui exprime toute l'indignation qu'elle m'inspire. Après quelques minutes passer en leurs compagnie je vis mon cher ami l'excellence Eustache Chapuys, je m'excuse auprès de mes amies et me dirige vers lui sourire au lèvre, qui hélas partit rapidement en voyant ces difficultés à se déplacer.