Chapitre 5

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FATIMA ZAHARA AIDARA

J'étais couché dans ma chambre entrain de sortir toutes les insultes du monde en maudissant ce connard de nouveau directeur quand on frappe à la porte

Moi: oui entrez

C'était ma mère je lui dis de venir s'asseoir

Mama: pourquoi tu es revenu si tôt de ton travail

Moi: je ne me sentais pas bien après la reunion le patron m'a dis de prendre un petit congé pour me reposer

Mama: qu'est ce qui te fait mal ma fille pourquoi tu ne me l'as pas dis ce matin

Moi: c'est juste de la fatigue ne t'inquiète pas maman

Mama: d'accord prend au moin un doliprane et dors un peu

Moi: D'accord va te reposer aussi

Elle se lève et sort de la chambre en fermant la porte. Je sais j'ai menti mais je ne peux pas lui dire qu'on m'a viré parce qu'on vit que de mon salaire.
Mon téléphone sonne je regarde et vois que c'est salima

Moi: allo la folle

Salima: wesh ma copine bien ou quoi

Moi: pas mal et toi

Salima: pourquoi tu as une voix bizarre comme sa

Moi: si je te raconte tu vas être choqué

Salima: vas y dis moi

Moi: je viens de me faire renvoyer

Salima: quoi comment sa

Je lui explique vite fais ce qui s'est passé

Salima: qu'est ce que tu vas faire maintenant

Moi: son père m'a dis de ne pas m'inquiéter qu'il verra ce qu'il peut faire mais je ne suis pas rassuré

Salima: avec la situation de ce pays aussi c'est difficile de trouver du travail

Moi: oui c'est pourquoi il faut vraiment qu'on me reprenne

Salima: toi aussi tu est trop mal polie tu insulte un inconnu mdrrrr

Moi: il ne me répondait même pas qu'est ce que j'aurai due faire en plus il m'a crié dessus comme si j'étais son enfant

Salima: bien fait pour toi connasse tu parle trop mal

Moi: je rêve ou tu prends sa défense alors que tu ne le connais même pas

Salima: non mais toi aussi je te connais

Moi: Mdrrr

Salima: lol bon je te laisse je vais aller préparer le repas

Moi: à plus choupi prie pour moi

Salima: t'inquiète il va te reprendre tu es irremplaçable

Moi: je l'espère bye

Elle raccroche après, bon au moins elle m'a remonté le moral.

ABDOUL AZIZ DIALLO
Je suis rentré il y'a 10 min mais j'ai l'impression qu'il n'y a personne dans cette maison hormis la femme de ménage et le gardien je me dirige vers la cuisine pour prendre un truc a grignoter mais arrivé au salon je vois binta par la baie vitrée elle parlait au téléphone assise dans le jardin les pied trempés dans la piscine. Je m'assois discrètement sur un des fauteuil du jardin et écoute sa conversation.

Binta: tu vois j'ai l'impression qu'il me déteste
...:
Binta: mais depuis son arrivé il ne m'a pas adressé la parole sauf le premier jour et même sa c'était pour m'insulter
...:
Binta: je sais mais moi je veux mon frère celui qui me protégeait quand on était en France il me manque tellement

A travers mes yeux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant