les dictats sont dans les esprits, les plaintes sur les lèvres. la surface de l'eau renvoie l'image de quelqu'un fatigué de devoir changer pour plaire à la société. des fois la liste de l'apparence à atteindre tombe comme un château de cartes. les filles ont les cheveux courts. gouine aux yeux de la société, humaine aux yeux des autres. les garçons portent du vernis, cheveux longs, maquillage en main. tout s'échange, changement dans l'air. les défilés sont diversifiés, les protestations s'élèvent devant l'autel de la déchéance. poing lève, militants d'un autre monde, d'une autre manière d'être. sois toi. pas quelqu'un d'autre. juste toi.
c'est juste d'avoir des vergetures, des bourrelets, des cernes, ne t'inquiètes pas. tu es jolie avec peu de formes, tu es jolie avec ton un mètre cinquante. ne fais pas attention au regard de gens, ne fais pas attention à ce qu'ils pensent. car tu es parfait-e même sans artifices. tous les humains sont différents, c'est ça qui fait leur beauté.

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OTAGE
Short Story- donne moi la pire partie de l'être humain - laquelle ? - celle qui qui dégouline de jalousie et de cruauté, obstrue l'insouciance, tord les cous des différents, pleure seule le soir, suit aveuglément des ordres insensés, gicle les miroirs de sang