Chapitre 3

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Je me réveil en sursaut avec l'alarme de mon téléphone et les grognements de Lilou. On est mardi, une nouvelle longue journée s'annonce. Je commence par me préparer activement puis je descend déjeuner, seule. Il n'y a presque personne dans le self, je vais m'asseoir sur une petite table, toujours près de la fenêtre pour contempler le lever du soleil. J'étais dans la lune quand soudain quelqu'un m'adresse la parole, étonnée je me retourne.

Billie: Salut.

Moi: Ah c'est toi, Billie.

Billie: Je peux m'asseoir ? Je ne connais personne ici

Moi: Oui si tu veux. Mais je croyais que tu trainais avec les autres filles ?

Billie s'assoit et les regardent en me chuchotant

Billie: Quoi, Victoria et toutes celle là ? Tu es folle ma parole !

Je ne sais pourquoi, mon cœur s'est mit à battre plus fort et j'eue une bouffée de chaleur quand elle s'est rapprochée de moi.

Moi: Pourquoi tu étais avec elles toute la journée d'hier ?

Billie: Elles sont directement venues vers moi pour prendre des photos et signer des autographes, dit-elle d'un ton embarrassé. Je suppose que c'est le groupe des "populaires" ?

Mon cerveau c'est arrêté deux secondes avant de repasser ce qu'elle venait de dire et redémarrer.

Moi: Des ... Quoi? Elles te prenne pour une star ou quoi !? Dis-je en riant.

Je sentis de la gêne se placer entre nous à cause de mes dernières paroles.

Billie: Maëlle je suis chanteuse, je commence à me faire connaître sur les réseaux.

C'est là que je compris, mais je n'y croyais pas trop, ce n'étais pas possible.

Moi: BILLIE EILISH ??? Criais-je.

Tout le monde est retournés vers nous. Elle me prend par le bras et nous sortons de là.

Billie: C'était pas obligé de crier... Mais oui, c'est bien moi.

Moi: Je suis vraiment désolée. Donc tu es la fameuse compositrice de la chanson "ocean eyes" ?

Billie: En personne mademoiselle. J'avais pas vu l'heure, il faut que j'aille à la vie scolaire.

Moi: D'accord, on se retrouve en cours de français.

Je crois que ce qui vient de ce passer est incroyable, je n'arrive pourtant pas à réaliser. Je sors de mes pensées en me rappelant que je devais lire tout les messages que m'a envoyé Cameron hier.

 Je sors de mes pensées en me rappelant que je devais lire tout les messages que m'a envoyé Cameron hier

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Je me suis arrêtée à ce message, pour aller voir ce qu'il ce passait.Je n'aurais jamais dû. Un mélange de colère et de tristesse s'empare de moi. La seule chose que j'arrive à faire c'est rejouer la vidéo, pour que mon coeur brule encore plus. Les yeux remplit de larmes, je me relève à la recherche de mon petit copain. Je me dirige dans tout les sens sans savoir trop où je vais, quand soudain je le vois s'avançant tête baissée. Il s'arrête net, face à moi.

Moi: Comment t'as pu me faire ça ? Dis-je en sanglotant.

Cameron: Bonjour à toi aussi.

Il tente de m'embrasser, c'est un échec car je le repousse.

Moi: Mais t'es fou? Tu oses t'approcher de moi après ce que t'as fais ?

Une petite foule de personnes s'est réuni autour de nous, comme si une bagarre allait éclater mais pour la première fois je ne suis pas spectatrice mais sujet principal. Mon coeur va exploser.

Cameron: Qu'est ce que j'ai fais pour que tu te mette dans cet état bébé ?

Il parait tellement calme et innoncent.

Moi: Pourquoi tu l'as embrassée ? C'est ma meilleure amie, t'es mon petit copain ...

Cameron: Oh merde !

Moi: C'est bon vas-y nous deux c'est fini.

J'en avais presque oublié les gens, ils avaient tout filmé. J'étais déboussolée, que venait-il de ce passer ? Je suis étonnée de moi même, comment j'ai pu avoir le courage de lui gueuler dessus ? Surtout que c'est pas crédible avec notre différence de taille flagrante. J'essaye de me faufiler, pour fuir sous les regards lourds et les applaudissements de tous. Je me réfugie dans les toilettes pour fondre en larme. Puis, dix bonnes minutes de pleurs plus tard, c'est l'heure d'aller en cours. Je m'enfonce dans mon sweat pour rester dans l'ombre.

Billie: Tu fais la gueule ?

Je ne répond rien, je n'écoute rien, ne fais rien. Je suis perdue. Je passe la matinée à penser à passer par la fenêtre pour que je m'en aille de ce monde cruel. Ma prof de maths m'a fait rappeler qu'il fallait que j'aille m'inscrire à ce foutu groupe de soutiens. Dès que je quitte la salle de cours, je vais vers la vie scolaire pour m'y inscrire. J'aperçois déjà quelques noms que je balaye du regard, je me stop sur celui de billie, écrit soigneusement. Un sourire apparaît soudain, je prend un stylo et notte mon prénom dans la liste. En me relevant, je suis prise d'un vertige qui me fait tomber en arrière, je sens le choc entre ma tête et le sol, puis plus rien.

The choice of loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant