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Wolverine p1-Étoiles sanglantes

Thème: Mignon/"dangereux"
Warning: Balles, sang (vers la fin, prononcé que peu de fois)
Commande: ✘

J'observe les étoiles sur le rebord de la fenêtre en coin du l'Institut où je résides depuis maintenant deux semaines. Je n'ai aucune mutation si vous vous posez la question. Enfin en tous cas, je l'ai perdue après qu'on aie fait des expériences sur moi. Le professeur Charles Xavier m'a tout de même accueillie, pensant que je pourrais tout de même la récupérer. Je suis donc pour le moment, complètement inutile au sein des X-Men.

Il est nuir noir et ces petits satellites brillent comme ils n'ont jamais brillé. Mon front collé sur la fenêtre, je réfléchis. J'entend des pas arriver vers moi et devine qui est la personne. Il n'y a que lui pour être éveillé à une heure pareille.

«-Qu'est ce que tu fais gamine ? Demande Logan en s'asseyant sur le rebord de la fenêtre, en face de moi. J'ignore ce surnom qu'il arbore depuis qu'il me connait, juste parce qu'il est plus vieux que moi. On ne fait pas le malin quand on a plus de cent ans en général, mais lui si.

-Je réfléchis. Je répond simplement, mon regard toujours encré dans le ciel sombre.

-Tu devrais aller dormir. Me recommande t-il. Je sens ses yeux me brûler le visage.

-Parle pour toi. Je plaisantes en décollant mon front de la vitre. Je n'arrives pas à dormir. Je continues en voyant son inexpression dans le reflet de la fenêtre.

-As-tu essayé au moins ? Je le vois hausser un sourcil.

-Soit je réfléchis en étoile de mer sur mon lit, soit je réfléchis ici. J'explique. C'est toujours mieux de penser devant un beau paysage. Je le vois sourire, ce qui me fait automatiquement sourire aussi.»

D'après Charles et presque tous les autres, il n'y a que moi qui arrive à le faire sourire depuis ma venue. Après la mort de Jean, il est devenu encore plus solitaire, d'après le professeur. Et ça a changé quand je suis arrivée apparement. Ça ne me dérange pas en fait, Logan me plaît bien. C'est bien la première fois que j'apprécie le fait que quelqu'un me fasse autant chier.

«-Viens, je vais te montrer un truc. Lâche t-il en se levant, après avoir observé les étoiles quelques secondes. Je poses enfin mes yeux sur lui, il a sa veste dans la main et porte un pull, ce qui est très rare chez lui, il faut le savoir.

-Tu savais que j'allais être ici pas vrai ? Je demande en l'observant.

-Peut-être. Répond t-il d'un air enfantin.»

Je souries et me lève à mon tour pour le suivre. Je le suis jusqu'à le garage de l'Institut. Pendant qu'il chipote à quelque chose, je me jettes sur la moto qu'il utilise généralement.

«-Je me suis toujours demandée si elle était à toi ou a Scott.

-Bah, maintenant c'est la mienne. Répond t'il tristement.»

Je m'asseois dessus et tiens le guidon, attendant patiemment qu'il me dise de bouger pour qu'il s'asseoit à son tour. Mais contrairement à ça, je le sens s'asseoir derrière moi puis me poser la veste qu'il tenait sur les épaules.

«-Tu vas me laisser conduire ? Je demandes d'un air enjoué. Je passe mes bras dans les manches de la veste qui fait trois fois ma taille. Je sais qu'il fait ça pour ne pas que j'aie froid, il m'oblige souvent à porter sa veste parce que je suis une frileuse de la vie. Et quand je refuses, il insiste. Têtu contre têtu ça peut durer des heures, croyez-moi. Alors ducoup, j'accepte simplement.