Prologue

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"Pour certaines personnes il s'agit peut être simplement du premier amour ou d'un amour de jeunesse mais pour d'autre ca pourrait être l'amour de tout une vie"
Auteur inconnu







— Ils vont faire quoi ? Mais ce n'est pas possible !

Aiden et moi nous nous regardons, exaspéré par les appels téléphoniques d'Emma qui dure littéralement deux heures par jour.

— Mais non ! Vraiment ?

Cette fois-ci nous levons les yeux au ciel, je ne sais pas ce que Kristen vient de lui dire mais en tout cas, ça l'affole.

Je décide de tourner mon visage vers elle, pour lui montrer qu'elle est clairement entrain de me casser les pieds mais je me contente de froncer les sourcils lorsque je vois son visage. Vu sa tête, je ne pense pas que ce que vient de lui annoncer Kristen soit un nouveau potin.

— Je ne vais pas laisser faire ça, Brent sera d'accord avec moi.

Cette fois-ci, c'est au tour d'Aiden de réagir. Il se lève et s'avance vers ma sœur en faisant un signe de la main pour lui demander ce qui ne va pas.

J'observe la scène de loin, sans bouger.

En guise de réponse, Emma se retourne et va dans une autre pièce. Aiden me regarde en haussant les sourcils, il est clairement vexé et ne comprend pas, tout comme moi d'ailleurs.

Je hausse les épaules pour lui montrer que je n'en sais pas plus que lui, puis il revient s'asseoir à côté de moi.

— Je ne pourrais jamais la comprendre complètement ta sœur, soupire-t-il.

— Moi non plus je te rassure, souriais-je.

— Bon aller, rends-moi la manette j'étais en train de te battre à plate couture là, se vante-t-il en s'approchant de ma manette.

— Pff, soufflais-je, n'importe quoi t'allais prendre ma manette idiot, assume ton échec et reprend la tienne.

— J'aurais essayé, répondit-il en haussant les épaules. Tu es beaucoup trop perspicace pour ton âge, c'est nul, je ne peux même pas te faire de blague.

— C'est le rôle de Charly ça, déclarais-je.

Aiden arrête tout mouvement à l'entente du prénom de son rival de première, Charly. Ils ne se sont jamais arrêté de se chamailler ces deux-là et la rivalité qui les animait est toujours présente même plusieurs années après leur rencontre.

— Je prends ça pour une trahison, dit-il d'un air faussement choqué.

— Aller-t-en fait pas, je peux t'entraîner à devenir un vainqueur si tu veux, le provoquais-je.

— Tu dis ça au capitaine de l'équipe des giants ?

— Oui, je dis ça au capitaine de l'équipe qui porte le nom d'un burger, répétais-je.

— Quel culot, souffle-t-il surprit.

Je me mets à rire puis me lève du canapé, pour ne pas trop écraser sa fierté je préfère arrêter la partie, une défaite de plus et son ego disparaît.

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