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(les âges ne sont pas respectés ! Je préfère prévenir.)

J'avais peur, mon frère avait beau essayer de me rassurer, ça ne marchais pas. Nous allions quitter le cocon familial pour aller dans une université assez réputé pour des gens comme nous. Et nous allions aussi aller à l'internat. Et qui dit internat dit dormir avec des inconnues, mais je suis très timide et je n'aime pas m'afficher donc ça va être compliqué. Mon frère était tout content, sa queue de félin battait l'air avec vivacité. Tandis que moi j'étais tendu et tétanisé. Mes oreilles animales plaquées au crâne.

« - Maman c'est vrai qu'il y aura plein de gens comme nous là-bas ? Demanda mon frère tout excité.

- Oui mon chat, des félins il y en auras sûrement, elle me regarde tristement. Mais je doute qu'il y aura d'autres loups... »

Cela ne faisait que me terrifiait davantage. Mon frère était un chat maintenant Et moi j'étais resté au statut de louveteau.

Notre mère avait déjà mis les bagages dans la voiture. Une fois dans celle-ci, elle commença à vibrait à cause du moteur et un son robotique sortie de la radio. Nous nous attachons et la voiture commença à rouler. Mon frère et moi regardions par la fenêtre les paysages qui s'offraient à nous. Des arbres et des champs, génial. Plus on se rapprochaient de l'université JYP, plus je sentais mon coeur tambouriner dans ma poitrine et ma peur s'amplifier. Felix avait posé sa main sur ma cuisse pour la caresser doucement. Sûrement pour essayer de me rassurer mais ça ne fonctionnait pas des masses. Je tourne légèrement la tete vers lui, lui tournât aussi la tête pour m'offrir son plus beau sourire. Mon frère était toujours rayonnant, je l'admire beaucoup pour ça.

Nous étions arrivés sur le parking de l'université où beaucoup de personnes d'un âge proche du notre étaient munis d'une valise et disait au revoir a leurs parents. A peine descendu de la voiture qu'une multitude d'odeurs attaque mes narines. Des chiens, des félins, des lapins, des rongeurs et surtout, des odeurs de prédateurs... Après tout je ne suis qu'un louveteau apeuré, impuissant, n'importe qui pourrais le manger.

«- Chan, détend toi on sent ton odeur apeurée d'ici, me fis remarquer mon frère de l'autre côté de la voiture.

- Désolé 'Lix, dis-je en bégayant.»

J'essaye donc de me rassurer tant bien que mal. Mais ces odeurs me terrifiés énormément...












Mon petit loup ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant