Chapitre 1

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À genoux devant son jeune maître, elle se faisait durement réprimander pour sa bêtise orchestrée du jour ! Elle a malencontreusement et sans être au courant cassé une bonne partie de la verrerie de la famille.

- Alors une défense ou on passe à la sentence ?

- Est ce que j'ai le droit de parler inutilement jusqu'à ce que tu me déclares coupable ?

Il sourit d'amusement à ces mots.

- Accordé !

La particularité sans nom de la famille maudite était sans aucun doute leur grande beauté. Aucune autre, ni arrive à la cheville d'ailleurs. Tous chez eux inspirent l'envie. Les cheveux, les traits fins, la couleur envoutante étrange de leurs yeux, la blancheur étonnante de leur peau sublimement douce, les dents parfaitement alignées pour un résultat d'un visage et d'un corps d'ange et de rêve. À votre avis, si cette lignée est maudite pourquoi continue t'elle à perdurer ? Tout simplement, car un simple coup d'œil peu immédiatement vous envoûter et si vous ne faites pas bien attention leur malice risque de vous faire tomber sous le charme. Ce qui est en passant arrivé au fils du maître des lieux.

Le fils de l'alpha du nord !

- Bon, il est tant pour toi de recevoir tes 30 coups de fouet habituel ! Esclave !

- Non 25 !

- Es-tu vraiment en train de négocier ?

- Tu lui auras voulu 15 !

- Quoi ?! Non ! 25 !

- 20 et c'est ma dernière offre !

- D'accord d'accord va pour 20 !

Elle lui donna un sourire vainqueur alors qu'il venait de se rendre compte qu'il avait ENCORE été manipulé. Mais un loup n'a qu'une seule parole et il ne peut revenir sur sa décision après avoir accepté sa requête de seulement 20 coups de fouet.

Il souffla d'exaspération et siffla, doigts en bouche. Tout de suite, après deux hommes assez baraqués arrivèrent vers elle et l'installèrent avec douceur, il faut bien l'admettre, sur la table de bois coté ventre. Ensuite, les liens en metal disposés, elle ne pouvait acquiescer le moindre mouvement. Et la voilà prête à la sentence. Elle ferma les yeux alors qu'elle avait été conduite dans un lieu publique, mais sans plus. Le premier coup parti et le garde habitué aujourd'hui essaya de faire le coup le moins fort possible. Le deuxième le suivie après quelques secondes d'écarts alors qu'elle les comptait dans sa tête. 4, se disait-elle en serrant les poings. 5.... 6 ..... 7 ..... 8 ...... 14 .... 15 .... 19 ..... et se fut finit.

Elle remerciait intérieurement le garde de lui alors épargné le dernier coup et elle le fixa du regard avec reconnaissance. Il rougit légèrement en détournant le regard. Eh oui ! Ainsi perdure la lignée de cette belle jeune fille sans nom. En faisant tomber sous le charme tous les hommes qu'elle croise.

Le fils de l'alpha l'avait toujours aimé. Il essayait donc de limiter au maximum ses sentences et lui faire plaisir le plus possible de fois. Il avait toujours voulu qu'elle tombe amoureuse de lui, car après tout, c'était la plus belle femme au monde.

Il se fichait bien de ces ancêtres à la noix et avait même imploré son père pour qu'il l'ait en lui promettant de la punir et de ne lui accorder aucun traitement de faveur. Aux yeux de tous, c'est vraie. Mais la réalité est toute autre, car lui, faisait tous pour lui infliger le moins de douleur possible. Les fouets pour la battre était souvent et même tout le temps trafiqué pour le faire moins douloureux, ses tâches ménagères étaient souvent autour de son confort à lui alors il lui faisait parfois la surprise de faire lui même son lit, l'aider à débarrasser, éviter de trop se salir, lui donner ses restes quand elle a trop faim bref toutes ses petites choses que seule un homme amoureux pourrait faire pour elle.

Et elle le savait bien, car elle le manipulait à sa guise. Lui et tous les autres. Mais c'la ne l'empêchait pas de se sentir seule car après tout, elle était vouée à un destin exécrable.

PDV elle :

La vie n'a jamais été douce avec moi. Ma mère avait voulu me tuer en avalant d'horribles choses et en buvant tout l'alcool qu'elle trouvait. Ce qui au final ne m'a rien fait à la naissance. Ils m'ont dit qu'elle avait même frappé son ventre avec un bout de bois pour me tuer et que pourtant, je n'avais pas voulu mourir. À la naissance, elle avait accouché sans assistance et jeté au sol pour que je meure enfin et que j'avais été retrouvé sans rien alors qu'elle était morte en m'hurlant dessus que j'était un démon... Tous crurent que j'étais l'œuvre du diable en personne. Enfin, j'ai été battu et affamé, mais pourtant, je suis là et bel et bien en vie. Jusqu'à ce qu'un jour, ils en ont conclu que je n'étais pas humaine. Que j'étais réellement un démon et qu'il fallait qu'ils m'aient tous à l'œil. Au puis j'en ai marre, c'est tampis ! Et puis ! Et puis... plusieurs larmes coulaient sur mon visage alors que j'étais allongé à même le sol sur le marbre glacé. Dormir. Ma seule échappatoire dans la vie à toujours été le sommeil. Quand on dort, on a pas mal. Quand on dort, on rêve et surtout quand on dort, on n'est pas la fille maudite qui ne mérite même pas de nom.

La fille sans nom...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant