Il arrive que la nuit,
Les étoiles s'inclinent devant toi.
Avec grâce, elles se soumettent à un ancien roi
Celui qui longtemps avait séduit.
J'entends alors l'écho de ta voix.
L'écho d'un rire de gamin qui m'a longtemps enivré
Celui qui avec amour m'avait montré le chemin de la foi
Le même qui aujourd'hui dans un trou noir me laisse enlisée.
Je revois dans un profond mirage le même visage
Des traits qui longtemps ont fait jouir les miroirs de mon âme
Des lèvres qui durant des nuits m'ont annoncées bon présage.
Des gémissements qui m'ont à travers les cieux rendue pâme.
Un passé désormais présent.
Un passé qui devait être futur.
Un amour devenu indécent.
Un amour synonyme de brûlures.
Dans cet écrit je souhaite l'intimer
Ce vide que ton absence a laissée.
L' évanouissement d'un amour qui n'était limité,
L'incompréhension d'une tournure qui revient du passé.
Enfuie la peine qui me rendait ivre,
Évanouie l'espoir qui me faisait vivre.
Présentes les cicatrices d'une histoire qui aurait pu survivre.
Présents le désir et le mal-être qui m'empêchent de vivre.
Et Putain.
07-03-2020
Signé une femme de lettres.
