Passion

Chapitre 18

La lune éclaire toujours autant la chambre éteinte et vide. Je suis seul depuis une heure en contemplant le ciel, je ne sais pas quand est-ce que Taehyung viendra se coucher mais ce n'est pas grâve.

Tout ce que je désire c'est être tranquille, dans les bras de mon Alpha. Ce qui n'arrivera jamais.

Ma main maintient ma tête afin de regarder la lune, elle a de la chance. Elle est libre, certes seul mais on pourrait croire que cela l'amuse de pourchasser le soleil qui lui n'est la seulement pour nous montrer la triste réalité du monde.

J'envie la lune.

Je plains le soleil.

Si seulement je serais comme la lune, libre.

Si seulement le serais comme le soleil, fort.

La porte de la chambre s'ouvre, je lutte contre moi-même pour ne pas me retourner vers celui qui vole mon cœur au fils du temps.

N'est-ce pas ridicule ?

Avoir des sentiments pour une personne qui nous rejettes à la moindre occasion.

Je fais si pitié que j'en ai les larmes aux yeux...

Ses pas se rapprochent de moi, je ne veux pas le voir. Je ne veux pas être encore plus inférieur que je ne le suis déjà...

Il s'arrête faisant grincer le plancher, sa respiration s'accélère tant dis que moi, je lutte pour ne pas succomber à ce besoin en moi.

Un bruit se refait entendre, il vient de se coucher dans le lit me laissant regarder la lune les larmes aux yeux. Là ou il est, il peut m'observer malgré qu'il ne soit coucher du côté opposé de moi. Je continue d'admirer la nuit avant de rejoindre le lit prenant soin de ne pas regarder en sa direction sachant pertinemment qu'il ne dort pas.

Être allongé me fait du bien, ma blessure est si douloureuse... Je me tourne dos à lui mais la position n'est pas agréable et donc me tourne de son cotés à contre cœur. Mes yeux ne s'ouvre aucune fois, je peux sentir cette dominance qu'il émane, il me fixe.

Il le sait que je ne dors pas.

Ses longs doigts touchent ma hanche sous la couverture, il remonte jusqu'à mon buste, mon cou puis ma joue. Il exerce quelques cercle qui me détendent instantanément comme un sortilège.

Son corps se rapproche doucement de moi, je sens son souffle sur mon épaule dénudé.

Ses lèvres viennent toucher ma peau délicatement afin de déposer quelques baisers. Il remonte jusqu'à mon cou, je frissonne de bien-être et sans le vouloir, ma tête se tourne légèrement afin qu'il est plus accès.

C'est si bon...

Mes yeux qui avaient finit par s'ouvrir se referme de fatigue, essaye-t-il de m'endormir ? Me veut-il du bien ?

Sa main qui était sur ma joue vient se mettre derrière ma tête pour me rapprocher de lui.

La dernière action que je me souvient, c'était ses lèvres sur les miennes...