¹𝑲𝒊𝒅𝒏𝒂𝒑𝒑𝒊𝒏𝒈 ? • 𝑲𝒕𝒉

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⚠️Chapitre contenant de la violence physique. Âmes sensibles s'abstenir⚠️

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Mirela

《Tu fais moins le malin maintenant que t'es seul.

- Le petit Jugnkook qui se rebelle en compagnie de ses coéquipiers, tu parles.

L'homme rit légèrement en finissant sa phrase. Je garde les yeux fermés, je ne préfère pas réagir maintenant et attendre qu'ils partent.

- Allez vous faire foutre.

- Oh que de gentillesse.》

Un bruit retentit dans la pièce, un bruit de coup. Heureusement j'ai réussi à ne pas sursauter mais je m'inquiète pour Jungkook. Les hommes lâchent tout deux des petits rires avant de sortir. J'entend un petit gémissement de douleur alors dès que la porte se ferme complètement, j'ouvre les yeux et j'aurais aimé ne pas me retrouver ici. Je ramène mes genoux à ma poitrine quelques instants. Cet endroit est horrible, on pourrait le comparer à un cachot. Les murs sont en béton et plutôt assez délabrés. Le sol est rempli de petits cailloux voir pour certains gros qui pourrait faire très très mal, je regarde où je suis allongé, sur un matelas sûrement la chose la plus réconfortante dans cette pièce. Je m'assois sur le matelas et observe un peu mieux. Deux paires de menottes sont accrochés au mur à ma droite avec de grosse chaîne et une chaise en bois avec des détails en métal dessus est au fond de la pièce. A force de l'observer mes yeux tombent sur Jungkook.

《Jungkook.

Je me lève du matelas et m'approche de lui. Il est aussi allongé sur un matelas. En m'approchant je remarque que sur son visage, il a une blessure à l'arcade droite plutôt profonde ainsi que sur la joue gauche juste en-dessous de l'oeil puis il crache un peu de sang.

- Je vais bien.

- Non tu vas pas bien, ces mecs t'ont fait du mal Jungkook

Je m'assois sur le rebord du matelas puis passe ma main sur sa joue droite, celle qui n'est pas blessé. Mes yeux commencent à se remplir de larmes.

- Mirela...les gars votn venir nous chercher d'accord ? Mais s'il te plait tu dois me promettre une chose

- Quoi ?

- Si ces mecs reviennent et qu'ils s'en prennent à moi. Ne fait rien et reste dans ton coin, je n'ai pas envie qu'ils s'en prennent à toi.

- Désolé Jungkook mais je ne peux te promettre cela

- Mirela s-

- Non c'est mort, ils pourraient te tuer quoiqu'il m'en coûte je ne les laisserais pas faire.》

Jungkook soupire puis s'allonge un peu mieux sur son matelas alors je me lève et pousse le mien contre celui de Jungkook et m'allonge à mon tour dessus. Il passe son bras autour de ma taille puis me rapproche à peu de lui. Il me fait un bisou sur le crâne puis vu sa respiration qui devient assez régulière et plutôt faible je devien qu'il s'est endormi alors je ferme mes yeux et fais de même. La seule chose qui me rassure dans cette endroit c'est lui alors je ne veux pas qu'il meurt et je ne veux pas le quitter et j'ai surtout hâte que tout ça se termine.

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Cela fait maintenant une semaine que l'on est ici. Enfin si j'ai bien compté parce que l'on a aucune fenêtre pour savoir s'il fait jour ou nuit. Je soupire avant de lever la tête du torse de Jungkook puis je m'assois sur le matelas. Pendant cette semaine, deux hommes passaient régulièrement le midi et le soir pour nous donner de l'eau et du pain de mie. Seulement du pain de mie. On ne sait pas lavés depuis une semaine. Je n'en peux plus. Ils ont prit Jungkook pendant un jour entier, j'étais seul dans cette endroit et j'étais terrifiée mais heureusement pour moi ils ne m'ont rien fait. Jungkook dort à côté de moi. Il en a besoin. Il est revenu complètement blessé et à bout de forces. Le visage avec encore plus de cicatrices et ils lui ont plantés le bras. Son bras gauche au niveau de son coude. Ils se sont amusés à le lui mettre un coup de couteau. J'ai déchiré un bout de mon tee-shirt pour stopper le sang de couler de son bras mais il souffre et je le vois très bien. On a aucun moyen de contacter les garçons on ne sait même pas ce qu'ils font en ce moment ou si ils ont survécu à l'attaque de Mon Kah. Pendant cette semaine, je n'ai pensé qu'à Taehyung. Comme-ci il pouvait ressentir que je l'appelais, que j'étais désolé et que je n'en pouvais plus d'être ici mais je sais très bien que c'est peine perdu.