Le Noir et le Blanc

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« Le noir de la mélancolie,
Le blanc de la jovialité,
Les deux apportaient une douce mélodie.

Encore ce soir tes yeux rêvaient,
Bercés par cette jolie symphonie.

Assis sur ton nuage,
Près de la planète Mars,
Tu t'es senti sortir de ton infernale cage.

Et si tu crus à une farce,
Ses yeux rieurs t'en démentirent.

Flottant les pieds nus,
Laissant ta plume écrire,
Les doux sons que tu perçus.

Ceux-là n'étaient plus gâchés par la pierre qu'auparavant tu portais,
Ils semblaient sortir de ton cœur en y remplaçant ses piques,
Lui permettant d'enfin respirer.

Bien que ces sons paraissaient mélancoliques,
Naissait en toi une agréable chaleur.

Libéré de tes chaînes et bercé par cette musique,
Tu rouvris tes yeux rêveurs,
Et tu laissas tes doigts naviguer dans l'accoustique.

Et tandis que tu relevais les yeux,
Le blanc et le noir de ton cœur,
Te permirent de réaliser ton vœu. »

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