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- Renseigne toi sur internet, tu trouvera peut être les motifs des signalétique des marins pour coudre ton bateau sur cette couverture.

- Pourquoi ? Il faut laisser parfois parler son imagination, nous ne sommes pas à tout prix obligé d'être réaliste."

Imaginez vous cette discussion entre un fils et sa mère qui conçoit une couverture pour sa future nièce qui naîtra bientôt. Elle demande quelles couleurs vont bien pour le pavillon du navire. Le fils choisi la voie de la réalité, sa mère celle de l'imagination.

Voici une situation animant notre existence de part sa complexité, quel chemin suivre, lequel amènera au but ultime du bonheur, la voie scientifique, raisonnable, réaliste ou bien faut il laisser parler son imagination, créer, rêver.
Que faut-il faire ? Où nous conduisent chaques routes ?

Le chemin réaliste qui consiste à rechercher des pavillon existants sur internet de manière à avoir un bateau portant un pavillon qui pourrai exister quelque part. Ce serai l'avis potentiellement défendu par les naturalistes : représenter la nature, la société, le monde en général tel qu'il est. C'est à dire d'avoir un morceau de réalité dans une création artistique et artificielle, comme avoir un morceau de réalité, un double d'univers, une image miroir de la vérité. Premièrement il s'agit d'une prouesse artistique de se rapprocher aussi proche qu'il soit possible du réel et d'autant plus l'orque nous ne sommes pas Zola ou Monet dans diverses registres.

Revenons en au contexte, il est à souligner, la question est : à qui s'adresse l'objet dont il est question ? La réponse est un nouveau né. Alors, cette exemple montre à quel point l'importance du réalisme est dérisoire. Un nourrisson se rendra-t-il compte que le bateau n'est pas un vrai, oui dans le sens que je c'est une couture, mais non dans le sens que ce bateau ne pourrai jamais naviguer sur les océans car ce qui compte dans ce cas c'est la représentation d'une image d'un bateau sur la mer. Ici les détails techniques n'ont aucune importance, l'important c'est que le bébé reconnaisse qu'il s'agit d'un bateau voilà tout. Cela signifie t-il qu'il faille laisser libre arbitre à son imagination ?

Dans ce cas, la réponse est évidente : oui. Le nourrison n'a guère besoin que d'acquérir de l'expérience pour se développer, il est inutile de l'encombrer de connaissances qu'il apprendra peut être plus tard ou peut être pas si il ne s'y intéresse pas.
De plus il ne possède jeune aucune capacité à déterminer si il s'agit d'un vrai pavillon ou d'un faux, il ne jugera point et même si c'est un faux et qu'il s'en rend compte plus tard, quelle remarque fera-t-il à la conceptrice de sa couverture, aucune il remercira du geste brièvement et l'on évoquera quelques souvenirs de son enfance autour d'un dîner de famille et la conversation s'en ira s'occuper d'autres sujets plus sérieux comme la réussite du baccalauréat de son cousin, un sujet politique sur une nouvelle guerre qu'éclatera et pas seulement sur le champs de bataille mais aussi autour de la table.

En bref, cela n'a aucune importance que l'on choisise l'un ou l'autre puisque c'est un détail de l'histoire de chacun de ses protagonistes, la couverture couvrira le nourrisson durant ses premières nuits et regardera peut être les motifs d'un air rêveur et nous noterons que rêve et créations sont jumeaux et ici cela montre d'autant plus que l'imagination prévôt sur le réel.
Il n'est qu'une difficulté de plus si l'on veut être réaliste, à s'ajouter au travail de couturière de la mère dont on parle au début.

De même, tout ce qui vient d'être dit n'a aucune importance puisqu'il n'y a aucune morale à en tirer, rien d'universel. Le sujet est mauvais dans le sens qu'il n'est pas polémique, qu'il est évident et donc fait peu réfléchir.
Il faut donc aller chercher dans un sens plus général, que privilégier entre réalisme et rêveries ?

Nous l'avons vu les naturalistes préfèrent le réalisme, les scientifiques aussi car cela montre d'un côté le talent de l'homme et de l'autre illustre la beauté du monde dans des œuvres d'art et invite donc au voyage et à la découverte du monde tel qu'il est. C'est en quelque sorte une glorification de la Terre qui est faite.

Néanmoins, tout ceci pourrait être vite réfuté par Maggritte :"Ceci n'est pas une pipe." Vous connaissez certainement cette affirmation célèbre sur l'une des œuvres du peintre. Elle montre que cette œuvre n'est pas une pipe mais plutôt la représentation artistique d'une pipe. Nous pouvons la comprendre dans le sens que jamais nous n'atteindrons la réalité dans l'art, tout cela n'est qu'illusion, elles resterons à l'état de représentations.

Quant au rêve, c'est une certaine évasion, un appel à voyager mais en dehors de chez nous. L'herbe est verte ailleurs quand il s'agit de rêve, c'est une projection dans des infinis lointains où s'accomplissant chacun de nos désirs. Alors, pourquoi pas faire de cet Eden, l'idéal pilier de notre système. En effet, tout y est fait pour que ça nous plaise.
L'autre argument de taille, c'est notre évolution entière, chaque inventeur a dû imaginer ses créations il n'a pas utilisé ce qu'il voyait, il s'en ai inspiré bien sûr mais la réalisation de ses projets provient en grande partie de son imagination, tout y est réfléchi et construit dans sa tête, et seulement dans sa tête, pas dans la nature. Notre évolution entière, l'élaboration de techniques par le travail repose sur l'imagination qui provient en partie du rêve.

Il réside cependant quelques risques à ce modèle, le rêve ne nous écarte-t-il pas trop de la réalité si bien que nous en soyons déconnecté. C'est une interrogation à soulever, ainsi le rêve nous pousse à imaginer des possibilité infinis, mais certains objets émanant de ces âmes ne sont pas concevable à cause des lois physique de notre monde. D'autre part le rêve nous écarte de la société en le sens qu'elle travaille pour se procurer l'argent nécessaire à l'obtention de leur bonheur. Comment serai perçu l'homme qui ne cesse de rêver et qui travaille uniquement dans le but d'atteindre son propre plaisir spirituel et donc son bonheur. Dans notre morale, cela paraîtrait très égoïste d'une part de ne penser qu'à sa propre détermination en tant qu'être heureux et d'autre part dans le sens que cet homme ne participe pas à l'effort collectif d'évolution de la société.

C'est donc sur ce paradoxe que nous pouvons continuer à imaginer des situations pour ou contre le rêve et le réalisme. L'enjeu consiste à trouver des théorème pouvant nous permettre de résoudre l'impasse dans laquelle cette interrogation nous mène

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⏰ Dernière mise à jour : May 31, 2020 ⏰

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