ყσµ ∂σɳ'ƭ ҡɳσω ɱε [cɦαɳℓเא] [En pause]

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Chan fixer l'écran de son téléphone. Il n'avait même pas entendus Félix rentrer dans sa chambre. Pourtant le roux était là et il regardait Chan fixer son écran. Il lui avait raconté sa journée comme à chaque fois. Et le brun ne lui avait pas répondus mais cette fois ce n'était pas pour les raisons que d'habitude.

« Chan » murmura son ami.

Toujours aucune réponse. Il s'approcha de lui et posa sa tête sur ses épaules. Chan sursauta en sentant sa présence. Il tourna sa tête et le vit.

« O-Oh Félix Cest toi »

Il avait prononcé ses mots d'une petite voix, un murmure presque inaudible. Félix enleva sa tête de son épaule et Chan ne pût s'empêcher de détailler son visage. Ses yeux, son nez, ses joues, ses tâches de rousseur et ses lèvres. Il se mit à trouver Félix beau. Il le savait déjà que sont ami avait un certain charme mais il ne c'était jamais rendu compte qu'il était aussi beau. Il ne s'était jamais rendu compte que ses tâches de rousseurs sur ses joues ressembler à des étoiles, il n'avait jamais remarqué que ses yeux était aussi brillant. Ses yeux si noirs, si profonds. Ils avaient envie de rester là à les contempler pour l'éternité. Puis son regard dériva sur ses lèvres. Ses lèvres pulpeuse mais juste ce qu'il faut, charnue mais qui semblait si douce. Il avait envie de les goûter Pour la première depuis que Jeongin n'était plus là il ressentais cette envie. Cette envie d'embrasser quelqu'un, de le prendre dans ses bras et d'en prendre soin comme si cétait la huitième merveille du monde. Cette sensation qui réchauffer son cœur, il la ressentait envers son meilleur ami, son « bro ». Ce sont les lèvres de Félix qu'il avait envie d'embrasser, c'est son corps qu'il voulait prendre dans ses bras.

Non. Je ne peux pas ressentir sa pour Félix.

C'est mon meilleur ami.

Jeongin est la seul personne pour qui je doit ressentir ça. C'est lui mon petit ami.

« C-Chan ? »

La voix grave du roux le fit sortir de ses pensées et il fut surpris de trouver sa main qui était avant entrain de tenir son téléphone maintenant sur la joue de Félix. Il enleva précipitamment sa main et détourna le regard n'osant pas croiser le regard de son ami qui était aussi gêné que lui. Chan ne savait pas quoi faire. Pourquoi est-ce qu'il venait de mettre sa main sur sa joue ? Il ne savait pas. Il ne savait pas pourquoi il ressentait tout ça pour son ami.

« A-avec les gars on va sortir en ville demain après-midi, est-ce que tu veux venir avec nous ?
-Pourquoi est-ce que je viendrais ?
-Ça te fera sortir et en plus ils s'inquiètent pour toi. Ils veulent vraiment te voir.
-Si ils s'inquiétaient tant que ça il sera venu me voir. »

Félix soupira.

« C'est toi qui n'arrêter pas de les rejeter.
-Oui parce qu'il faisait comme si tout ça n'était pas jamais arrivé.
-Chan. La disparition de Jeongin les a autant infecté que toi.
-Non. C'était moi son petit ami. Ils ne peuvent pas savoir ce que ça fait.
-Tu l'aimais vraiment hein ?
-Oui. Il était tout pour moi.
-Ouais. »

Felix soupira à nouveau. Il se souvient quand Chan avait vu Jeongin pour la première dois il n'arrêter pas de parler de lui. Jusqu'au jour ou ils s'étaient retrouvé dans le même groupe pour un exposé. Obligé de se parler ils se sont rapproché et ont fini par sortir ensemble. Quand ils l'avaient annoncé à leurs amis Félix s'était efforcer de sourire et de paraître heureux. Il essayer d'ignorer son cœur qui ce serrait à chaque fois qu'il voyer Chan entrain de l'embrasser ou quand il le prenait dans ses bras et lui disait je t'aime.

« Je crois que je vais y aller, murmura-t-il
-Hum »

Il se leva et jeta un dernier regard à son ami avant de sortir.

Après quelques minutes à déambuler dans les rues sombres il commença à pleuvoir. Félix s'arrêta et leva la tête. Est-ce que le ciel aussi était triste ? La pluie coulait sur son visage et se mélanger à ses larmes silencieuses qui coulait depuis qu'il était parti de chez Chan. Alors qu'il était là au milieu de cette rue désert il se mit à courir. Il ne savais pas où il allait. Il courais comme si il voulait fuir quelque chose. Il était trempé jusqu'aux os et le froid ankyloser ses membres mais il continuer. Sa gorge était en feu et il avait envie de vomir, tout son corps lui disait d'arrêter mais il ne le faisait pas. Il fuyait. Il voulait tout fuir. Fuir le plus de chose possible. Même si il savait qu'il ne pourrait pas les fuir indéfiniment. Qu'un jour il devra les affronter. Mais il espérait que ce jour n'arrive jamais. Et comme pour lui rappeler qu'il aller finir par tomber à un moment donné, son pied glissa sur le sol mouillé et il se retrouva à dévaler la descende qui menait à une rivière. Il était maintenant là étaler sur le sol couver de boue. Ses larmes continuer de couler tout comme le ciel qui ne cesser de pleurer. Mais cette fois de faible sanglot été audible mais personne était là pour les entendre.

C'est ta faute.
C

'est à cause de toi si Chan et dans cet état.

« Non »

Si, et tu le sais très bien.
Rien de tout ça ne sera arriver si tu n'étais pas tombé amoureux de lui.

« Arrête »

Pourquoi j'arrêterai ? C'est toi le méchant dans l'histoire. Toi seul est responsable de tout ça.
Tu es fou.

« Non, c'est faux.. »

Tu es fou et tu as peur que tes amis l'apprenne. Mais imagine tu leur fait du mal ? Qu'est-ce que je dis, tu leur en a déjà fait.

« Ferme-là »

Imagine, Chan qui retrouve Jeongin. Si il l retrouve il leur dira que c'est toi qu'il là emmener ici. Imagine toute la haine que Chan ressentira envers toi. Imagine touts tes amis qui te tournent le dos. Tu ira à l'hôpital psychiatrique. Parce que c'est là où les fous vont.

« FERME-LA ! »

Le roux amena ses mains à ses cheveux et il commença à tirer dessus. Puis il cria. Sa voix était brisé et ses sanglots l'empêcher de respirer correctement. Son être entier le dégoûter. Il avait envie d'arracher chaque morceau de peau. Il voulait disparaître à tout jamais. Il en avait marre. Marre de cette souffrance qu'il ressentait tout les jours. De cette douleur qui venait compresser son cœur un peut plus chaque jour. Il le sait. Chan ne pourra jamais tomber amoureux dune personne comme lui, surtout si il apprend ce qu'il a fait. De toute façon qui pourrait aimer une personne comme lui ? Personne.

Cette nuit là, la ville de Séoul était calme. Tout le monde était rentré chez sois en voyant la pluie arriver, pourtant ce garçon était là. Au milieu d'un parc, il était là. Son corps entier crier qu'il avait besoin d'aide. Il avait juste besoin d'un personne qui viendrais le voir et qui lui tiendrais sa main et que le relèverait. Sauf que personne était là. Même ses amis n'avaient rien remarqué. Pour eux c'était juste le petit soleil de leur groupe. Celui qui souriez tout le temps, qui savait quoi dire pour remonter le moral de ses amis et savais quoi faire dans n'importe quelle situation. Oui, voilà ce qu'était Félix. Sauf qu'il n'était rien de tout cela. Il était perdu. Il essayer de se relevait mais il tomber à chaque fois et personne n'était là pour l'aider à rester debout. Alors il avait abandonné. Et il laisser la douleur le briser un peux plus chaque jours.

« A-aidez-moi »