Os {Grindeldore}

Ne m'oublie pas. (Grindeldore)

Petit message de l'auteur

Wesh toi ♡
Déjà merci d'être ici hihi je suis heureuse que tu t'apprêtes à lire mon histoire !
Et ensuite, j'aimerais préciser que je ne suis pas une professionnelle (loin de là xD) donc c'est possible qu'il y ait quelques petites incohérences dans mon récit. Comme par exemple, je répète plusieurs fois "le directeur de Poudlard" en parlant d'Albus alors qu'il est beaucoup plus jeune à cette période là et que donc il n'est pas encore directeur. Et comme une conne, je m'en suis rendu compte après x) Allez-y moquez vous de moi xD
(mais en vrai, comme l'histoire qui va suivre sort tout droit de mon imagination, on peut faire genre qu'il était déjà directeur ? Non ? Désolée J.K Rowling ^^')
Breff voilà, c'était juste pour vous prévenir comme ça vous me comprenez un peu plus mdrr
Bonne lecture, et n'hésitez pas à me donner votre avis à la fin ou à faire des commentaires, ça me ferait super plaisir :3
Salutations !

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Albus Dumbledore se préparait à transplaner.

Il sentait son cœur battre à tout rompre, il s'étonnait même qu'il ne se soit pas encore décroché de sa poitrine. Il fallait vraiment qu'il y aille. Cela faisait trop longtemps qu'il retardait ce moment. Le moment où il le reverrai. Le moment où ils s'affronteraient. Le moment qui les réunirait à nouveau, pour encore mieux les séparer. En sortirait-il vivant ? Oserait-il défier celui qu'il avait toujours aimé ? 

Albus chassa ces pensées de sa tête. Il ne devait pas penser à ses sentiments, le monde des sorciers avait besoin de lui. Il avait déjà agi de manière extrêmement égoïste en attendant que Grindelwald soit presque au sommet de sa puissance pour répondre à la demande de la communauté magique. Albus était un sorcier puissant, il le savait, mais Grindelwald l'était aussi. Il l'avait montré maintes fois. Malheureusement, le professeur de Poudlard était aussi conscient, comme la majorité des sorciers, que lui seul pouvait battre le mage noir car lui seule lui était de force égale. 

Mais Albus avait peur. Il connaissait sa faiblesse. Il s'était rendu compte que l'amour qu'il portait à son amant de jeunesse, malgré tout ce que ce dernier avait fait après, était toujours présent. Il lui en voulait, certes, de s'être attaqué à son frère, d'avoir provoqué la mort de sa sœur et de l'avoir ensuite aussi lâchement abandonné, il lui en voulait de l'avoir entraîné dans ses projets de domination du monde, il lui en voulait pour bien d'autres choses encore. Mais Albus s'en voulait aussi à lui même. Il s'en voulait d'être tombé amoureux, il s'en voulait d'avoir suivi aveuglement Grindelwald, il s'en voulait d'avoir potentiellement tué Ariana. Il s'en voulait tellement. Mais le mal était fait, les dés étaient jetés depuis bien longtemps, et le fait était indéniable : il aimait sincèrement, d'un amour inexplicable, l'homme qui avait provoqué tant de désastres dans sa vie. Peut être pensait-il que Grindelwald changerait ? Peut être avait-il peur de ne jamais retrouver d'homme aussi intelligent que lui, d'homme qui le comprenait autant que Grindelwald ne le comprenait ? Ou alors, n'avait-il peut être pas renoncé car il avait vu du bon dans le cœur du mage noir ? Mais sa tendance à voir du bon dans chaque être était sa plus belle qualité et son plus beau défaut, il le savait aussi. Dans tous les cas, il redoutait que cet amour ne l'empêche de combattre. Était-ce aussi le cas de Grindelwald ? Lui aussi avait-il peur de se laisser submerger par ses sentiments ? Mais... avait-il au moins encore des sentiments ? Au fond de lui, Albus l'espérait. Il rêvait d'un monde parallèle ou Ariana serait vivante, heureuse, un monde où il vivrait simplement avec Gellert Grindelwald après qu'ils aient tous deux renoncé à leur désir de pouvoir. Mais ce monde n'existait pas. La réalité était beaucoup plus douloureuse. Il s'apprêtait à défier l'homme qu'il aimait. Mais il ferait tout pour ne pas le blesser, il ne voulait même pas le toucher. Ce serait trop dur.