Notre monde

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Un beau matin, les rayons dorés du soleil viennent tranquillement me caresser la peau dans un doux silence, et leur lumière éclaire l'endroit où je suis. Pour que j'ouvre délicatement les yeux. Je sens l'énergie m'envahir. Je me lève, et je sors visiter ce monde dont on m'a tant parlé.

Une fois dehors, je lève le regard vers ce ciel si bleu, et j'inspire un bon coup. Mais, cet air ne me semble pas si pur, pas très agréable pour les narines à vrai dire. Faudra faire avec. Je baisse la tête, et je commence à marcher, et observer les humains. Ces créatures si intéressantes qui attirent spécialement ma curiosité. Des êtres qui éprouvent de l'amour, de l'amitié, et de la solidarité entre eux. Des êtres intelligents. Hâte de découvrir ça !

J'arrive dans un endroit plutôt calme, quand tout à coup, j'entends un cri perçant d'une femme, qui ne provenait pas de très loin, Dans sa voix je peux clairement ressentir peur et souffrance. Je suis sans hésiter cette voix qui m'emmene jusque devant une belle petite maison. C'est là que j'aperçois une pauvre femme sortir en courant, poursuivis par un homme. Je m'avance vers eux, et en me voyant la dame se précipite vers moi en criant de toutes ses forces :

— Aidez moi s'il vous plait !

Je la regarde pendant quelques seconde, et je vois la terreur émaner de ses yeux. L'homme arrive, et la rattrape, avant de la prendre par la main, comme si de rien n'était.

Tout va bien, me dit-il

— Bah non, rien ne va, répondé-je avec incompréhension.

— mêle toi de tes affaires, c'est ma femme, crie-il

— Et alors ? dis-je tout simplement.

Là, il se dirige vers moi, et je vois son poing se serrer, puis au moment où il lève la main, je lui mets un coup dans la figure, et je le regarde s'écrouler par terre devant moi, je crois bien qu'il s'en souviendra toute sa vie. Mais, c'est là que les flics débarquent en courant, et l'un d'eux sort sa matraque, sans rien savoir.

— Arrêtez ! j'ai rien fait. Demandez à la dame, je l'ai juste défendu.

— Est-ce vrai madame ? lui demandent-ils.

Des larmes coulent de ses yeux, et elle répond en pleurant d'un simple :

— Non.

Je n'arrive pas à croire ce que je viens d'entendre. Je la regarde, et apres ça tout devint noir d'un coup...

Je me réveille désorienté. La dernière chose dont je me rappelle, c'est le visage de cette femme niant ma tentative de l'aider aux flics... Je regarde autour de moi, et je me trouve allongé par terre dans une sombre pièce, entre 4 murs. L'impression d'avoir fait un rêve. Mais, je ne suis pas seul dans cette pièce, à coté de moi, je vois un homme noir de peau qui me fixe.

— T'es resté inconscient pendant 2 heures. Moi c'est Ahmed.

— On est où là ?

— Dans une cellule provisoire au commissariat.

— Ah oui je vois, je m'en souviens maintenant, et toi pourquoi t'es la ?

— Un homme m'a agressé, je me suis défendu, et je l'ai blessé par accident.

— Il est où lui ?

— Chez lui peut-être, ou bien entrain d'agresser une nouvelle victime.

— Mais, c'est lui qui devrait être là non ?

— Ouais il devrait, mais, il est blanc...

On discute encore pendant des heures, jusqu'à ce que un agent vienne ouvrir la cellule pour m'annoncer que je suis libre.

PersonneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant