Chapitre 2:

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Nous venons de déposer nos bagages lorsqu'on va vers la douane. On a du attendre plusieurs minutes avant de se faire fouiller. Ensuite, on va s'assoir tous les 5 sur des chaises de tissus en patientent pour notre embarquement. Après 10 minutes d'attente on se décident tous à acheter une boisson pour réchauffer notre peau glacé par le froid hivernale qui s'engouffre dans la porte  et la peur d'être déçue. Mon angoisse grandit de minute en minute jusqu'à ce que notre numéro d'ambarcation soit appelé dans le grésillement des hauts-parleurs.
On s'engage les uns derrière les autres dans le couloirs vitré qui mène à la porte de l'avion. On entre dans l'engin volant puis on cherche nos place. La place F1 se trouve dans la première rangé justa à côté de l'hublot,j'y prend place puis patiente que tout le monde soit installé.
Pendant que les hôtesse de l'air nous explique les gestes de secours et les consignes de sécurité l'avion commence à rouler lentement sur la piste.
Une fois que les femmes se sont assises sur leur siège l'avion prend de la vitesse. Mes ongles s'enfoncent dans les paumes de mes mains, je me retrouve d'un coup collé au dossier de mon siège, mon cœur bat vite, une poussé d'adrénaline apparaît dans tout mon corps tandis que nous nous envolons.
Des traces en forment de demi-lune sont creusé à l'endroit où mes ongles s'enfonçaient quelques minutes plus tôt, mais, je ressent à peine la douleur, bien trop occupée pas mes oreilles bouchées. Mon regard traverse la vitre, les maisons deviennent de plus en plus petite au fil des secondes qui s'écoulent. Ce paysage est bientôt recouvert par les nuages blancs. Une hôtesse me sort de ma contemplation pour proposer à manger. Je prends un chocolat chaud ainsi qu'un croissant que je partage avec la plus grande de mes sœurs, Hope, qui se trouve à ma gauche.
Je feuillette les magazines de l'avion, puis, lassée part toutes ces publicités je prends le livre que j'avais apporté et m'accorde un regard vers l'extérieur où le soleil traverse les nuages de cotton que l'on survole
*
au bout de 3 heures d'avion j'aperçois plusieurs îles pendant que sur le bord des côtes la mer azur s'écrase contre les rochers. L'avion perd de l'altitude et de la vitesse tandis qu'on se dirige vers un espace presque désert  recouvert de larges routes en bétons. L'atterrissage brusque nettement moins agréable que le décollage me fait tréssaillir. Je descend de l'avions avec Hope et Chiara puis a l' extérieur, où la chaleur a du augmenter de 20 degrés depuis notre départ de Paris, on attend nos parents, Louis et Madelaine. Mon père qui dépasse ma mère d'une tête à une chemise bleu et un pantalon orange il porte de sa main droite un sac en toile et dans sa main gauche la main de ma mère; brune au visage ovale recouvert de taches de rousseurs, elle aussi a un sac en toile dans sa main libre. On avance tous les 5, mes sœurs et moi un peu plus en avant, jusque dans une salle pour récupérer nos bagages où une dame distribue des prospectus avec des activités à faire à Fuerteventura. Je me saisie de celui qu'elle me tend,puis,récupére ma valise. On vagabonde dans les couloirs de l'aéroport puis une fois sortie on va en direction du bus qui doit nous conduire à l'hôtel. Lorsque nous arrivons devant le véhicule, le chauffeur s'énerve après une famille dans une langue étrangère, à en juger par la tête de ces derniers, ils ne comprennent pas un mots de ce que l'homme leur dit. Nous montons aussi vite que possible dans le bus pour éviter de subir le même sort que ces pauvres gens avec le chauffeur. Après plus d'une heure de trajet nous arrivons enfin à destination. Une allé de palmier mène vers une grande porte de verre par où nous entrons.

Mon premier vol Où les histoires vivent. Découvrez maintenant