11- After it.

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YO

Désolée du retard, je vous avoue que ce qui se passe dans le monde m'a pas mal démotivée à écrire ces derniers temps. De plus mon mac où j'avais écrit la suite est tombé en panne, donc je dois tout réécrire... ça m'a donnée un coup haha

Mais me revoilà ! 

***

J'ai passé une nuit particulière.

Particulièrement étrange.

J'ai eu beaucoup de mal à dormir, moi qui d'habitude m'endort comme un bébé. Adrian ronfle un peu, et parfois prenait un peu trop de couverture donc j'avais froid.

Mais dans un autre sens j'ai beaucoup aimé. Il me tenait contre lui, c'était doux, c'était simple. Je constate que c'est très différent de dormir seule. Je souris quand en me réveillant, sa main se trouve sur ma hanche. J'ai cette impression que je le complète et ça fait beaucoup de bien.

Cependant, il faut absolument que je change mon tampon ce matin. C'est à contre coeur que je me défais de mon cocon. Je repousse Adrian, qui dort à point fermé. Je glisse contre lui, et pas sans peine. 

Aux toilettes, je consulte mon téléphone portable. Je me rends compte qu'il est déjà dix heures. Merde. Je dois être à onze heure à la maison pour surveiller ma sœur. En effet ma mère a un rendez-vous, et mon frère en ce samedi doit se rendre chez notre père.  

Argh.

J'aurais aimé rester plus longtemps. Mais la famille d'abord, comme j'ai toujours dit.

Lorsque je reviens dans la chambre, Adrian dort toujours. Je m'approche de lui pour récupérer ma robe qu'il a viré beaucoup trop vite hier soir. 

J' ôte aussi son jogging que je pose délicatement sur son bureau.

Je sursaute cependant quand sa voix rauque du matin résonne :

— Tu t'en vas ?

Je hoche la tête. Je l'observe doucement. Je le trouve vraiment sexy avec sa petite tête du matin et ses cheveux décoiffés.

— Oui, j'ai un truc à faire.

Il m'a l'air très fatigué. En même temps nous avons dormi très peu. Je ne sais pas trop comment le quitter. L'embrasser ? Avec notre haleine dégoûtante ?

Ça ne m'a pas l'air d'être une très bonne idée.  Dans les films les acteurs font souvent cela, mais ça ne m'a pas l'air tentant là tout de suite. 

Alors, je caresse rapidement sa pointe de pied qui dépasse de la couverture avec sa chaussette.

— Salut ! A lundi du coup?

Il hoche la tête, en souriant. Ensuite il reprend son oreiller dans ses bras, signe qu'il va continuer sa nuit.

****

Oh, c'était gênant. Nous sommes samedi matin mais j'avais oublié que certains élèves vivaient sur le campus au quotidien. Je me suis retrouvée, en robe de soirée, avec des talons qui me broyaient les pieds, à traverser l'université. J'ai bien vu que l'on me dévisageait. Les regards des autres semblaient signifier " Il y en a une qui a pris son pied hier!"

C'est assez gênant, surtout qu'au final, bah non je n'ai pas pris mon pied. J'ai à la limite touché le pied d'Adrian ce matin si ça peut les satisfaire.

Oui, je suis très bonne en jeux de mots.

Je rentre donc de façon précipitée. Je n'ai jamais trouvé les quinze minutes séparant ma maison de l'université si longues. 

SHUT UP LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant