3e Argument

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Je garde à jamais les traces de ta peau sur la mienne, de tes mains, de tes doigts sur mon corps.
Il descendent, remontent et me caressent d'une façon inoubliable, je n'ai jamais envie de m'y habituer, pour être surpris à chaque fois.
Je garde le souvenir de chaque nuit passée dans tes bras, collé contre toi, au plus près de ton coeur.
Et j'en perds mes moyens.
Je fonds.
Je ne sais plus qui j'ai aimé avant toi et je ne sais pas plus pourquoi je les ai aimés.
Je regrette de ne pas t'avoir connu plus tôt, et en même temps j'ai hâte d'être à plus tard.
Tu te tue à me dire que tu m'aimes.
Que tu aimes à en devenir malade comme tu dis.
Que tu m'aimes plus que tout.
Eh bien, je n'ai prétention de dire que je t'aime plus que toi.
Ça serait mesurer tes sentiments.
Et ça ne se fait pas.
Je peux juste te dire que je t'aime à un point inégalable, personne n'a jamais aimé de la sorte.

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