Panic at the Big House [Haikyuu]

4. Chaussera bien qui chaussera le dernier

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Le lendemain, Iwaizumi s'était levé le premier comme d'habitude et était allé réveiller les filles pour les préparer pour l'école. Lorsqu'il était entré dans les chambres, l'une et l'autre lui avaient fait un grand sourire. Elles semblaient toutes heureuses comme s'il ne s'était rien passé hier et qu'elles avaient passé la meilleure nuit de leur vie.

Avant de redescendre l'escalier, il s'était retourné et les avait aperçues se taper dans les mains en tournant sur elles-même et en chantonnant:

- Il est toujours là! On est sauvééééeees! C'était pas un rêve!

Il esquissa un sourire, rassuré et descendit les escaliers.

Himiko entra la première dans la chambre en faisant l'avion avec ses bras, très vite suivie par sa sœur. Elles se regardèrent un instant, complices, et lancèrent le décompte:

- Trois, deuuuuux,...., un!

Elles prennent chacune quelques pas d'élan et sautent sur le lit en hurlant:

- Paddddddddddddy!

Malgré le fait qu'elles viennent littéralement d'écraser leur père, il ne bouge pas d'un poil. Sûrement l'habitude.

- Aller Paddy réveille toi!

- Oui, tu vas être en retard!

Himiko l'attrape par le bras et le secoue dans tous les sens.

- Dis Hana', tu crois qu'il est mort?

- Mmmh non, je suis bien vivant... Écrasé mais vivant...

Les deux petites se relèvent en hâte et descendent les escaliers en hurlant:

- C'est bon Papa, il est réveillé!

Oikawa jure intérieurement. Même pas un petit bonjour ou un petit bisous du matin. Non, juste le plaisir intense de le réveiller en lui sautant dessus. Quelle joie.

Oikawa descend les escaliers et aperçoit Himiko et Hanawa dans l'entrée. Elles finissent d'enfiler leurs chaussures et Iwaizumi ouvre la porte.

- A+ Paddy!

- Ouais à ce soir Paddy!

Oikawa a à peine le temps de leur faire un signe de la main qu'elles sont déjà dehors. Iwaizumi rigole et sort à son tour en s'exclamant:

- A ce soir!

- Ouais et pas trop tard hein?!

Iwaizumi lève la main comme pour lui dire "Ne t'inquiète pas" et referme la porte derrière lui.

Oikawa s'était préparé à son tour et était parti travailler lui aussi. Retrouver les clients indécis qui n'avaient aucune idée de quelle paire de chaussures ils voulaient mais qui voulaient tout de même en acheter une et bien une seule, ne lui avaient pas manqué. Il avait bien passé au moins une heure  avec une adolescente et sa mère qui ne savaient pas se décider.