La douce lumière matinale submerge la pleine. À la lisière des bois, Althéa à bout de force pause les sceaux d'eau qu'elle a puisé tôt ce matin dans la forêt pour admirer ce spectacle et reprendre son souffle. Althéa ne se lasse jamais de cette beauté même si elle n'a connu que ces paysages durant les 18 années de sa vie. Elle vie avec son petit frère de 15 ans, Denebe et sa mère Viera dans le royaume d'Oltancia et n'est qu'une simple paysanne dans le domaine d'un seigneur.
Althéa observe au loin inquiète une immense nuée de brouillard rouge entourant le sommet de la montagne interdite. Enfant, elle avait autrefois entendu dans les ruelles du village que le roi des démons Érèbe avait été scellé dans un immense rocher abrité dans une grotte au sommet de la montagne interdite il y a de cela plus d'un siècle par le roi Alphonse. Plus personne n'y met les pieds à présent à part l'ordre d'argent, des chevaliers d'élite qui sont autorisés à patrouiller là bas de temps à autre. Denebe lui a souvent parlé de l'ordre qu'il rêve d'intégrer, malgré son inquiétude au sujet des dangers que pourrait rencontrer son frère en rejoignant l'ordre d'argent, Althéa l'a toujours encouragé. Les recrutements se font d'ailleurs à partir de 16 ans et son frère s'est durement entraîné pour le concours qui a lieu dans les prochains mois.
Sur le chemin du retour, à l'entrée du village Althéa manque de se faire écraser par la horde de chevaux de l'ordre d'argent qui semble revenir à toute vitesse de la montagne interdite. Pour qu'ils ne puissent pas la remarquer à ce point, c'est que quelque chose de vraiment grave s'était déroulé pour préoccuper autant leurs esprits. L'ordre d'argent se dirige directement vers la capitale à quelques kilomètres plus loin que l'on peut facilement apercevoir du village car elle est construite le haut d'un plateau. Le château titanesque du roi au sommet, surplombe ainsi les plaines comme pour mieux garder un œil sur l'ensemble du royaume.
Quelques jours plus tard lorsqu'elle rentre chez elle après avoir effectué une longue journée de labeur dans les champs sa mère et son frère l'accueille le regard inquiet dans un silence plombant. Son frère tenait un courrier frappé du sceau royal, il était le seul a savoir lire et écrire dans la famille après qu'il ai appris auprès d'un vielle érudit enfant car cela lui été indispensable si il voulait rejoindre l'ordre d'argent. Althéa s'assoit, essayant de dissimuler son anxiété elle demande ce qu'il se passe.
Denebe : _On a reçut ce matin un courrier royale ordonnant que tu te présente demain à 8h sans dérogation sous peine de mort sur la place du village pour qu'une milice viennent t'embarquer au palais.
Viera : _ Le valet qui a apporté la lettre nous a rassuré en disant qu'il n'y avait surement rien de grave puisque plusieurs courriers de ce type avait était envoyé partout dans le royaume ce matin.
Denebe:_ Oui mais nous sommes la seule famille du village avoir reçut cette lettre.
Remué par ceux qu'elle vient d'entendre Althéa ne sait quoi penser. Elle avait toujours était un sujet model effectuant ses taches sans rechigner et ne jamais causer de problème. Elle était même connu du village pour sa dévotion à sa famille et son dur labeur. Cette nouvelle a l'effet d'une onde de choque pour elle, jamais elle n'aurait pensé quitter sa comté natale pour la première fois sur ordre du roi.
Denebe : _ ne t'inquiète pas j'irais avec toi pour t'accompagner, tu ne sera pas seul, je vous suivrez de derrière.
Althéa :_ Mais le précepteur que tu attendais tant arrive dans 2 jours pour t'entraîner pour le concours. Je refuse que tu me suive, tu t'es donné tant de mal pour en trouver un qui veuille bien recommander le fils d'un paysan au concours de l'ordre d'argent.
Denebe : _Tu es plus importante pour moi qu'un simple concours.
Althéa: _Mère raisonner le.
Viera :_ Althéa nous sommes inquiet tu comprends. Je vais demander à Charles le marchand du village se rend demain a la capitale pour commercer de garder un œil sur toi. Denebe tu reste au village jusqu'à l'arrivé de ton précepteur.
Althéa :_ Charles ?
Denebe :_ Mère ! pourquoi lui
Viera :_ Oui, je sais que vous ne vous parlez plus depuis que tu as refusé sa demande en mariage mais il est le seul en qui j'ai confiance et qui connaisse assez bien la capitale pour y avoir commercé plusieurs. Denebe tu n'es jamais allez à la capitale et tu peux pas manquer une opportunité pareil dans ta vie si tu veux avoir une chance d'intégrer l'ordre.
Le foyer avait passer une nuit tourmenté dans l'appréhension du lendemain. Alors comme convenu Althéa se présente sur la place accompagné de sa famille pour attendre la milice rejoint très vite par Charles qui attend à son coté. Charles est un jeune marchand de 21 ans qui a hérité du petit commerce de son père après la mort de celui-ci, emporté par l'une des guerres qui a ravagé le pays il y a 7 ans. Il avait partagé sa peine avec Althéa qui avait perdu son père au même moment. Ils n'étaient au départ que de simple amis mais cette événement avait renforcé leurs liens. Les sentiments n'était cependant pas réciproque lorsqu'il fit sa demande quelque mois auparavant. Althéa semble lui en vouloir un peu car elle voyait en lui le grand frère qu'elle n'avait jamais eu.
Charles :_Salut
Althéa :_ Salut
Charles : _Je sais qu'on ne sait plus reparlé depuis la dernière fois mais je veux que tu sache que je suis derrière toi et que tu peux compter sur moi si tu as besoin d'aide. Je veillerai sur toi comme si ma vie en dépendait.
Althéa :_ Merci Charles mais ne va pas jusqu'à mettre en danger ta vie pour moi.
Althéa dit ces mots sans jeter un regard à Charles, déçut par la sécheresse de ses paroles à l'égard de son aveu. Un effet de déjà vu. Des soldats arrivent et font embarquer Althéa dans la voiture après ses adieux à sa famille et sous les regards de la foule où déjà plusieurs rumeurs fusent. La calèche se met en marche suivit par la charrette de Charles.
Arrivé à la capitale, il semble qu'elle ne soit pas la première arrivée. En effet, les autres courriers avait été envoyé plutôt et dans les contrés les plus reculés l'annonce suivait rapidement de l'embarcation, si bien qu'elle fut la seule à avoir voyagé seule dans une voiture. Les autres comptés des voitures de trois filles. Il s'avère, qu'elles ne soient que sept avoir été convoquées, toutes des jeunes filles non marier, cela se voyait car aucune d'elle ne portait un voile marital. Alors qu'elle s'apprête à descendre, Althéa remarque une jeune fille brune qui doit avoir son âge. Elle criait se débattait et ne voulait pas descendre.
Jeune fille :_ Lâchez-moi ! Vous n'aurez pas ma vie ! AHH Je ne servirai pas au sacrifice septentrional !
Un garde la ligote et l'empêche de parler en attachant un tissu dans sa bouche. Les autres filles qui étaient calme au départ commence à s'agiter. Althéa se raccroche au seul regard familier qui lui reste : Charles. Charles lui lance un regard qui se veut rassurant mais il ne peut plus la suivre à présent qu'elle passe les mures du palais.
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Alors qu'est-ce qui attend réellement Althéa derrière les portes du palais ?
De quoi parlais la jeune fille ?
Est-ce que tout se passera aussi bien qu'on le prétend ?
Merci d'avoir lu mon histoire.
Je suis désolé si vous avez pu tomber sur des fautes, Je m'efforcerai de les corriger.
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Althéa et le royaume maudit
FantasyÉrèbe roi des ténèbres refait surface 150 ans après avoir été vaincue par le roi Alphonse et scellé dans la montagne interdite. C'est sur Hélios le prince héritier tout juste devenu roi que reposent à présent tous les espoirs.Dans un royaume où magi...