Chapitre 2

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Chapitre 2

  

                Au court des jours qui suivirent, l’idée fit son chemin et j’en vins à avoir envie d’essayer. Après tout je n’avais rien à perdre. Si ça ne fonctionnait pas, je pourrais toujours quitter l’école. Et puis avec mes connaissances, je n’aurai pas trop de difficulté à suivre les cours.

J’ai donc réunit Carl et Henry et leur ai exposé mes projets. Autant dire qu’ils étaient plus que ravit. Carl a même dit qu’il était heureux que je fasse quelque chose pour changer ma vie. Allez comprendre pourquoi.

Faire toute la paperasse et surtout passé le test d’entré prit un peu de temps ce qui fit que j’ai fait ma rentré deux mois après les autres élèves. On a bien sûr choisit une école pas très loin du manoir, privée et surtout dans une zone où il n’y a ni trop de monde, ni trop de chose bruyante. Cela ne voulait pas dire que je serais à 100% de ma forme vue qu’il y avait beaucoup d’élèves, mais déjà ce serait moindre.

St Fairstin était apparemment une école très réputé et c’était là-bas que carl et henry avait fait leurs études. De plus, Carl connaissait personnellement le directeur ce qui avait un peu aidé pour mon admission, il fallait bien le dire.

Par contre pour ce qui est de mes affaires scolaires, il avait fallu que j’arrive à négocier certaines choses avec eux. Et vue que je leur avais tout appris, ils étaient aussi durs que moi en affaire.

Mais ils sont encore trop jeunes pour pouvoir faire quoi que ce soit quand il y a quelque chose que je veux vraiment.

L’uniforme de St fairstin était donc composé d’un pantalon noir, d’une chemise blanche avec une cravate a rayure rouge foncé et beige, ainsi qu’une veste assez classe mais de couleur trop voyante dans un ton rouge foncé. Ce que j’avais réussi à négocier là-dedans était de pouvoir ajouter un gilet comme ceux que je porte en temps ordinaire, dans les tons de l’école mais là aussi je m’étais arrangé pour qu’ils ne me mettent pas du rouge, mais plutôt du beige.

Adieux mes gilets écossais et mes culottes courtes qui allaient si bien avec ma taille et mon apparence.

On avait aussi une sorte de pull beige pour l’hiver, mais ils pouvaient toujours courir pour me voir porter une horreur pareille.

J’avais aussi réussi à négocier pour pouvoir avoir des pantacourts arrivant juste en dessous des genoux pour l’été.

Ensuite pour ce qui était du sac de cour j’avais réussi à négocier pour ne pas avoir de sac à dos, j’avais déjà l’air d’un gamin sans en plus en rajouter une couche. Ils m’avaient donc proposé une sacoche d’étudiant un peu plus dans mon genre. Je n’ai pas fait mon difficile et j’ai accepté le compromis. Après tout il fallait quand même que j’ai un minimum l’air d’un ado.

Je m’observais donc une dernière fois dans la psyché de ma chambre avant de descendre.

J’étais plutôt mignon, c’était une chose au moins qui me permettait de garder un peu la face malgré mon apparence. J’étais petit, ça il n’y avait pas photo et ce n’était pas près de changer, mais même en plus de 200 ans ça restait quelque peu horripilant. J’avais des yeux dorée qui intriguaient assez les gens car c’était assez rare. Un visage d’enfant plus que d’ado, mais mon regard arrivait un peu à compenser. Comme j’avais vue et vécue beaucoup de chose, c’était une des seules choses qui avait changé. Je n’avais plus ce regard juvénile et innocent de l’époque.

La seule concession que je n’avais jamais faite était vis-à-vis de mes cheveux. Ils étaient noirs de jais et bien qu’il y ait eu différente mode aux cours des siècles, je les avais toujours porté court, mais ces deux dernières années, je les avais laissé pousser et les gardaient soigneusement attaché dans la nuque. Ils m’arrivaient à présent un peu plus bas que les épaules et je dois avouer que j’avais bien fait d’écouter henry le jour où il m’a dit de les laisser pousser car ça me donnait un certain charme. Pour un gamin.

Une vie d'ImmortelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant