Clexa: One Shot

Clexa

Je suis si seule et tellement entourée, elle m'a trahie. Elle a osé nous abandonnés juste devant le mont weather. Elle m'a obligé a tué tous ces gens, Maya, pour sauver mon peuple, que je laisse derrière moi, comme une lâche! Mais qui pourrait supporter la mort de toutes ces personnes. J'ai, par sa faute, tue tous ces innocents, juste parce qu'elle a accepté cet accord, alors pourquoi est-ce que je n'arrive pas à lui en vouloir?

Mon esprit tournait à plein régime sachant que j'allais la revoir. Arès le Mont Weather tout le monde m'avait surnommée Wanaheda: Commandante de la mort, j'avais tué les seules personnes capables de faire du mal aux Trikru. Elle n'avait rien trouvé de mieux à faire que d'envoyer des gardes à ma recherche! Alors pourquoi n'arrivais-je pas à lui en vouloir ? Je fus sortie de ma léthargie par la voix d'un de mes « gardes » et par ce mot j'entends qu'ils m'ont trainé de force hors des bois pour me ramener à cette femme que je désirais haïr de tout mon être.

Garde : Heda, nous l'avons retrouvée. Que doit-on faire d'elle ? demanda-t-il en m'enlevant le sac qui était sur ma tête pour le voyage

Lexa : Laissez-la ici et partez, merci. Dit-elle en faisant un signe de la main afin de leur faire comprendre à tous que leur place n'était pour le moment pas dans cette salle. Titus, têtu qu'il est, ne fut pas de cet avis :

Titus : Heda ? déclara-t-il désapprobateur

Lexa : Toi aussi Titus.

Titus : Mais—

Lexa : Il n'y a pas de « mais », je suis ton commandant et je t'ai demandé de sortir !

Titus : Bien, Heda.

Titus sortit, la vraie conversation commença :

Moi : Lexa dis-je avec sarcasme

Lexa : Bonjour Clarke. Déclara-t-elle d'un ton posé qui eut le don de m'énerver :

Moi : Pourquoi m'avoir fait chercher ? Tu me trahis et puis tu demandes à tes toutous de venir me chercher ! C'est une blague ! m'emportai-je

Lexa : Si ça n'avait pas été moi, la reine des glaces se serait chargée de toi. Je n'ai aucune envie de retrouver ta tête détachée de ton corps ! s'énerva-t-elle.

Je perçu alors une larme dévaler la pente de sa joue, à ce moment, lorsque je vis ses si beaux yeux verts rougis toute la haine que je voulais éprouver pour elle s'envola et je m'avançais vers son trône de bois.

Moi : Arrête pleurer, tu es si belle quand tu souris. Lui dis-je en étant si proche d'elle que son souffle chaud percutait la peau sensible de mon cou qui frissonnait pour réponse.

Je m'approchais encore et encore de millimètres en millimètres nos souffles se mélangèrent pour au final poser mes lèvres sur les siennes pour se rencontrer dans un timide baiser. Nous nous séparions à bout de souffle, les yeux remplis d'étoiles criants tous les sentiments que nous avions à l'égard de l'autre.

Moi : Je— essayais-je

Lexa : Shhh, profite. Me dit-elle dans un demi-sourire.

Puis elle se leva et nous nous dirigeâmes lentement vers sa chambre en gardant une certaine distance afin d'éviter la suspicion des grounders qui gardaient fièrement les couloirs de la tour. Correction, j'avais parlé d'une chambre mais ça s'apparentait plus à une suite royale. Elle était très spacieuse avec un lit King size et une décoration qui reflétait aussi bien la grande Heda que Lexa. Mes yeux parcouraient la pièce puis se posèrent sur elle riant

Moi : Pourquoi tu ris ?

Lexa : On dirait que tu n'as jamais vu une pièce comme celle-ci. C'était mignon, tu as gardé la bouche ouverte tout le long. Déclara-t-elle le sourire aux lèvres.

Moi : Non, je n'ai jamais vu ça mais ça me plait beaucoup. Dis-je de plus en plus proche d'elle jusqu'à lui volé un baiser qu'elle voulut approfondir, je me mis dès lors à courir comme une enfant. Prise dans les jeu, Lexa en fit de même et étant bien plus rapide et agile que moi, elle me rattrapa et commença à m'embrassa. J'approfondissais le baiser lorsqu'un garde frappa à la porte, nous dûmes nous séparer et Lexa pris la parole :

Lexa : Oui ?

Grounder : Je suis désolé mais la reine Nia est là et elle veut s'entretenir avec Wanheda. Déclara-t-il respectueusement mais avec un regard suspicieux passant de son commandant à moi.

Moi : Convoquez-là dans la salle du trône ! Déclara-t-elle sûre d'elle mais gardant une étincelle de peur dans ces prunelles vertes.

Grounder : Bien Heda. Il déclara avant de s'effacer toujours avec beaucoup de respect.

Nous arrivâmes devant la porte que les gardes ouvrirent à notre vue. Lexa entra la tête haute et je l'imitai un mètre plus loin. Elle s'assit sur le grand trône de bois et je me positionnais à sa gauche. Nous étions en face de Nia, une grande femme blonde, la cinquantaine et des cicatrices sur tout le visage, je ne m'attendais pas à cela.

Nia : Je n'ai demandé à m'entretenir, sans vouloir vous offenser Heda, qu'avec Wanheda. Sa voix me glaça le sang

Lexa : Je suis Heda, Wanheda et toi êtes sur mes terres. S'énerva-t-elle. Si tu veux la voire en tête à tête tu me le demande la permission avant et la réponse est « non » je ne risquerais pas sa vie. Maintenant parle ou pars ! A ces mots la reine vexée se retourna sans un regard puis dans un mouvement pivota d'un quart de tour lançant une lame en ma direction que Lexa fit tomber en laçant elle-même son couteau fétiche : Les deux lames tombèrent à mes pieds.

Lexa : Garde ! cria-t-elle

Grounder : Sha Heda

Lexa : Emmène-la au cachot et vérifie si elle n'a pas une arme !

Grounder : Bien Heda. Dit-il en prenant la reine avec lui

Lexa : Et fait en sorte qu'elle ait le moins de contact possible avec d'autres personnes. Ajoute-t-elle dans un ton emplit de haine. Lorsque toutes les personnes présentent dans la salle, elle vint se blottir dans mes bras.

Lexa : Ça va toi ? me demanda-t-elle inquiète

Moi : Et toi rétorquais-je. Tu peux avoir peur, tu sais ? Et tu peux me le dire quand c'est le cas. Ajoutai-je

Lexa : Elle a failli te tuer et pendant 30 secondes j'ai cru qu'elle avait réussi, que mes réflexes n'avaient pas suffi. J'ai cru te voir tomber sa lame entre les deux yeux, j'ai la peur et la stupéfaction se figée sur ton visage. Sanglota-t-elle dans mes bras

Moi : Eh, regarde-moi. Je suis là, tu as réussi, tes réflexes m'ont sauvé la vie. Je sais que ces 30 secondes ont dû être horribles mais je suis là, je te sers dans mes bras, je t'embrasse et je te parle, je suis en vie Ok ? lui dis-je en encadrant son visage de mes mains et l'embrassant avec douceur. En levant les yeux je découvris le ciel noir de la nuit. Viens, allons dormir dis-je en l'emmenant doucement à sa chambre par le chemin que nous avions emprunté plus tôt. Une fois arrivée, nous nous déshabillâmes pour nous endormir dans les bras de l'autre.