Monsieur.

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La solitude du néant.

Dans la noirceur de la nuit, j'étais enfin moi même. Seule. Je déambulé les rues dans l'espoir d'y rencontrer une personne. Je n'ai pas toujours était une jeune fille livrée a elle même. Mais depuis le décès de ma mère et la disparition de mon père, j'étais laissé a dépourvu. Tous mes repères, tous mes plus beaux et lumineux souvenirs commençaient alors a sombrer, puis a s'effacer tel un dessin dans le sable engloutit par les langoureuses vagues de la mer.
C'était effectivement un soir comme les autres depuis maintenant deux ans.

Un nouveau jour.

Les rayons de soleil viennent paisiblement me caresser la joue. Plongée dans les bras de Morphée j'ai peine a me réveillé. C'est finalement la douce mélodie des piaillements d'oiseaux qui me réveille pour de bon.
Il est alors temps de quitter le prince du sommeil.

En me redressant je prends soin de bien m'étirer. Comme toujours avant de sortir de mon lit douillet, j'adresse un jolie sourire au ciel couvert de quelques beaux nuages, c'est une sorte d'au revoir a la tranquilité.
Après avoir embrassé ma tante qui, depuis que je suis seule s'occupe de moi, je me dépêche d'aller dans ma salle de bain.

Les gouttes d'eau chaudes me caresse la peau. Enfin, aussi agréable que cela peut etre, je me réveille pour de bon. En sortant je m'enroule dans ma serviette chaude, soigneusement posé sur le radiateur, pour pouvoir m'essuyer de l'oeuvre d'Apollon.
Dans le calme et la tranquilité, je me permets de mettre une musique assez Chill pour pouvoir m'habiller dans la paisibilité des mélodies harmonieuses.
Une fois habillé de mon haut court en jean, ainsi que mon bas de la même couleur, je me dépêche de partir pour aller a l'université. Par chance ma tante Gloria habite juste a côté, ce qui me laisse le temps le matin de me prélasser.

A la renverse.

Le bruit de la foule me met desuite mal a l'aise. Les groupes de personnes qui se bousculent dans les trottoirs me font monter l'angoisse. A vrai dire, depuis que j'ai perdu mes deux parents, enfin du moins celui de ma mère, j'ai eu un mini traumatisme qui ne me permet pas de supporter un tel brouhaha. Il est vrai que j'ai aussi commencé a m'isoler de mes quelques amis. En ce moment je suis seule et livré a moi même.

Quand je pénètre les couloirs bondé de jeunes adolescent, je me sens desuite laissé a dépourvu. Tous mes repères ont disparu. Je tâte a me frailler un misérable chemin quand un coup de coude me tape de plein fouet du côté gauche de ma cote. En moins d'une je tombe a la renverse.
Désorienté je ne peux m'empêcher de ronchonner quelques insultes. C'est alors qu'il m'est apparut pour la première fois. Du haut de ces 1m83, il s'accroupit pour m'aider a me relever. J'étais assez gêné et cherché par tous les moyens a fuir son regard mystérieux. Après m'avoir redresser les seul mot qui sortit de sa bouche était : Appelle moi Monsieur.
Suivit d'un rire amusé, puis il répartit.
Malheure, c'était fait. A ce moment même on était a présent lié.

Il était mon poison, j'étais sa passion.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant