Un regard.
La sonnerie retentit dans les vagues couloirs de l'établissement. Cette même alarme me fit frissonner. Elle me rappelle légèrement celle de la police. C'était un soir de pleine lune, sans vouloir être cliché, le vent faisait frissonner les quelques branches de chêne majestueux devant la baie vitrée. C'est alors que je l'ai entendu, elle raisonné sans cesse dans ma tête.
Quelques frappement à la porte suivi de plusieurs voix grave. Je me suis alors dressé dans mon lit, et c'est là qu'il est venu à ma porte. Mon père me regardé avec un air désolé. Aucun mot, seulement ces quelques regards échangés. À ce jour, je ne l'ai plus jamais revu. La seule chose que je sais, c'est que l'affaire n'a jamais été vraiment médiatisé. Mon père doit être en prison quelque part dans un pays, peut-être un jour je le reverrai, ou peut-être jamais.Quelques mots.
Je suis installé au dernier rang, à côté d'une fenêtre donnant la vue sur la vaste court séparant plusieurs établissements. À vrai dire je ne suis pas réellement concentrée sur le cours de maths. Je repense à ce garçon qui m'a bousculé, puis relevé. On dirait le début d'une romance à l'eau de rose en y repensant.
M'enfin bref, doucement je reviens à la réalité, et me replonge dans les chiffres et nombres entre mêlés ainsi que sa complexité que peut être les maths.La matinée est passée assez vite, j'étais trop occupé a essayer de savoir qui se cachait sous ces yeux marrons, quel était son caractère. Mince, est-ce que je viens réellement de passer la matinée à penser à un inconnu qui m'a bousculé ?
Enfin voilà, il est midi, et comme tous les midis, je me dirige à la cafette pour m'asseoir dans un coin. Comme je l'avais déjà précisé, je n'ai pas réellement d'amis, je m'isole de plus en plus et ça malgré moi. Je préfère regarder un épisode sur Netflix en mangeant ma pomme tranquillement.Mais c'est alors qu'il est apparut, devant moi, nos regards se sont timidement croisé. Enfin, il s'est dirigé en ma direction pour s'asseoir a mes côtés. Je lui ai adressé un sourire gêné, essayant par tous les moyens de détourner le regard. A vrai dire j'étais extrement embarrassé, il n'arrêtait pas de me fixer, et avec insistance.
Finalement après m'avoir afficher un sourire chaleureux, il ouvrit sa bouche pour me parler. Sa voix était douce et grave, il parlait d'un ton calme et paisible en plus de bien s'exprimer.- Si j'avais su qu'un jour je parlerai avec la fille de la cafette.
Après m'avoir adressé cette phrase, il esquissa un rire assez narquois. Et cette phrase me fit terriblement mal au cœur. C'était effectivement comme ça qu'on m'avait renommé. La fille bizarre celle qui reste seule a la cafette. Ou même pire encore, l'orpheline dépressive.
C'en est trop, est-ce qu'il m'avait bousculé en le faisant exprès ? Est-ce que tout ça était planifié pour me faire du mal ? Non mais sérieux, pour qu'il se prenait. Il se croit au-dessus des autres, il se pense meilleur au point de pouvoir me faire souffrir à sa guise ? énervé comme jamais, je me lève en le foudroyant du regard et part dans dire mots.Après avoir réussi de sortir dehors sans pleurer, je me dirigeais chez moi. Je ne peux pas continuer les cours, c'en est trop. Pourquoi est-ce que les gens se donne le droit de faire mal au plus faible que soi ? raahh et son regard d' abruti. Il m'a regardé d'un air de se dire mais mai elle est folle celle-là, pourquoi elle s'énerve, qu'est-ce que j'ai bien pu dire ? Comme si la fautive dans l'histoire c'était moi.
En rentrant chez moi je me dirige dans ma chambre, avant de me jeter en pleurant sur mon lit. Pourquoi est-ce que cela m'affecte autant ? ce n'est pourtant pas la première fois que je suis victime de moquerie...
Et sans le savoir, je venais tout juste de rentrer dans son jeu.
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Il était mon poison, j'étais sa passion.
Roman d'amourMon prénom est Ambre. Tel une âme perdu cherchant le chemin de la vie, je me traîne avec ce lourd poid qu'est l'amour. De son emprise j'essaie de m'en défaire. Je sais qu'il est mauvais, tel une toxine qui vous rongerai de l'intérieur, aspirant chaq...