chapitre 1

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Mon nom c'est ngor ,le plus longtemps que je me souviens j'ai vécu dans les îles du Saloum plus précisément à Diofior avec ma mère ,ma grande mère et mon oncle .Mon pèr e lui j'ai pas eu la chance de le rencontrer car il est décédé quand j'avais à peine 6ans tout ce que je savais de lui c'était ce que ma mère me racontait ,d'ailleurs c'est comme si j'avais vécu avec lui puisque tous ses valeureux exploits m'étaient contés par ma mère .Je me souviens un jour aprés le repas du soir couché à côté d'elle j'entendais sa belle voix sérère qui murmurait dans mes oreilles elles disait: Ngor ton père Diégane était un digne fils de Diofior un valeureux sérère que tout le monde dans cette communauté admirait et respecter de par son courage et son bravour ,il était le plus grand lutteur dans tous les îles du Saloum il a gagné tous les tournois dans lequel sa participation était effective ;puis elle me montrait un photo en noir et blanc dans lequel on pouvait voir mon père qui était assis sur les épaules d'un hommes et qui levait les mains en signe de victoire sur cet image on pouvais apercevoir les  gris gris autour de ses reins et ses avant bras et la foule derrière qui l'acclamait . je pouvais voir la joie que leur procurait cette victoire de mon père ce qui me rendait trés heureux .C'est ainsi que ma mère me raontais l'histoire de mon père .

Ma mère je peux vous dire autant de chose sur sa magnifique personne . C'était une femme avec un teint d'un noirceur d'ébène trés rare elle était trés belle ,la typique femme sérère elle aimait sa culture . Je me souviens quand quand elle dansait dans les mélodies des "gambs" (instrument de musique sérère ) je pouvais voir la fierté qu'elle dégagait sur son visage avec son sourire qui illuminait le village ,ses tresses décoraient de cauris et des perles de couleurs différentes . Elle plaisait tout le monde par ses talents de danseuse et la foule ne pouvais s'empêcher de crier son nom" Gnilane Gnilane Gnilane " ah oui elle s'appelait Gnilane qui veut dire en langue sérère celle qui met bien sa pagne. Je me rappelle quand ma mère pilait le mil pour préparer le couscous en compagnie de ses amis qui vivaient dans les alentours de notre maison sous la grande manguier devant chez nous ,c'était un festival de chants et de danse les bruits  des différentes mortiers étaient extraordinairement mélodieux en symbiose avec les chants de ses braves femmes et moi qui n'était qui gamin j'étais là avec des amis et nous les regardions faire en étant emerveillé devant cette musique.

Hélas mon père n'étais plus de ce monde, ma mère s'était remarié et elle m'avait laissé à ma grande mère qui avait la charge de ma terrible personne que j'étais à l'âge de 8ans . Ma grande mère une femme si courageuse travailleuse et fière de sa culture. Tout mon éducation je le dois à elle qui m'avais mise dans le chemin de la droiture et du respect de mes prochains .Je me rappelle elle dirigait la tontine du village et tout le monde la respecter de par son courage et son intégriter . Tous les mardi les femmes du village se réunissaient le soir dans la cour de notre maison pour chanter et danser dans la joie et la bonne humeur tout le monde était trés heureux de vivre ses émotions intenses . Ma grande mère me laissait l'accompagner parfois quand elle partait dans les mangroves avec les autres femmes de son groupement .J'ai toujours aimé la nature car elle est inspirante,  je prenais du plaisir à regarder ses braves femmes se levaient à six heures du matin pour chercher des coquillages et pleins d'autres fruits de mer qu'elles revendaient pour subvenir aux besoins de leur famille . Les soirs elle me contait les histoires des valeureux guerriers et les grands lutteurs que notre peuple connaissait et tout cela pour m'inciter à être courageux et savoir qui je suis et savoir que dans ma lignée tous étaient de grands champions dans les arènes. c'était ce qui me donnait  l'envie de devenir un lutteur comme mon oncle.

Mon oncle Niokhor c'était mon idole je voulais devenir comme lui un combattant comme son nom l'indique.  il était d'une baravoure et d'une franchise toujours égale à lui même avec une gentillesse inébranlable . je me souviens des jours où il m'amenait à ses entrainements dans les dunes sabloneux avec ses autres amis . ils se mettaient au travaille là pour préparer les tournois que l'on organisait un peu partout dans les îles du Saloum  mais cela n'était pour eux qu'une préparation pour aller affronter leur destin à Dakar dans les arènes où on trouvait les grands champions . Ils voulaient tous devenir roi des arènes pour atteindre le sommet de la lutte Sénégalaise c'était cela dont rêve tous les jeunes et se pourquoi mon oncle et ses amis se tuaient à la tâche tous les soirs aprés une dûre labeur de travail dans la mer pour pêcher des poissons qu'ils revendaient pour se faire de l'argent .J'étais  toujours curieux de savoir  où partaient ils avec leur barque en ramant en chantant en criant et revenaient le soir avec pleins de poissons l'envie de savoir était vraiment si grande ,mais vue mon âge  j'étais pas autorisé à les suivre à cause des quelques risques du métier .Ce qui m'empêchait pas dès son retour à la maison de le bombarder de questions .Mais ses réponses étaient toujours bref ce qui rendait les choses un peu mystérieux et j'avais hâte de partir dans ces aventures un jour avec mon ami Kaynak.

kay nak c'était mon meilleur ami , on avait tout fait ensemble depuis notre plus bas âge, nous étions les plus terrible du village on avait tant de bétises au compteur et on trainait toujours ensemble qu'on nous surnommait les inséparables . On passait tout notre temps à lutter , la lutte était notre sport favoris on s'y plaisait bien . Je me rappelle que tous les jours à peine s'être lever du lit on se retrouvait au bord du plage avec d'autres camarades pour surfer sur des planches en bois fabriqué par nous même .A peine dix ans nous inspirions tous à devenir des champions dans les arènes sénégalaise c'était pourquoi aprés avoir surfer nous nous métions à nous organiser des tournois de lutte que je me fesais le plaisir de remporter malgré la féroce adversité que je rencontrais .Mais de tout cela ce qui avait le plus marqué mon enfance c'était notre circoncision.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 15, 2020 ⏰

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le parcours d'un roi des arènesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant