Histoire collective

Chapitre 3

Ecrit par : fifiction

PDV Natasha :

J'avais laissé Wanda chez Stark il y avait à peine deux jours. Elle me manquait beaucoup même si j'avais du mal à l'admettre. Même si elle était mon amie et que j'aurai préféré la garder à mes côtés, je savais que j'avais fait le bon choix en la laissant chez Tony. Elle était trop jeune pour vivre une vie de fugitive. Je n'avais pas le droit de gâcher sa vie en la forçant à fuir constamment. À la tour Stark, elle aura un semblant de stabilité, elle pourra être avec Vision et sera protégée par Tony. Du moins je l'espérais...

Il était tard dans la nuit, probablement aux alentours de deux heure du matin quand je pénétra dans le bâtiment. C'était un ancien complexe du SHIELD, abandonné depuis sa chute. Il devait receler des dossiers qui me seraient bien utiles. Mais avant cela, il faudrait que je réussisse à passer les sécurités.

L'endroit n'étant plus affecté, je réussit sans mal à me faufiler dans les premières pièces. Il n'y a que quelques bureaux avec de nombreux ordinateurs. Des fournitures trainent dans des coins comme des stylos des gobelets de café ou encore des feuilles froissées. Comme si on avait abandonné ce lieu du jour au lendemain. Parfait ! Ce serait plus facile si personne n'a emporté ce que je cherchais.

Je m'avançais vers un ordinateur, sachant qu'il y avait de fortes chances que cela échoue. J'essaya de l'allumer sans succès : bien sûr que l'alimentation avait été coupé. J'en essayais plusieurs mais aucun ne fonctionnait. Je poussa un soupir de frustration. Tant pis ! Il faudrait fouiller dans les dossiers papiers.

Alors je me dirigeais vers la salle des archives. Le complexe était vraiment petit, un simple entrepôt de stockage pour le SHIELD. Mais qui contenait beaucoup de secrets. Des secrets sur moi, sur mon passé et sur ce que j'avais besoin de découvrir.

La porte menant vraisemblablement à ce que je cherchais était énorme, blindée et apparemment infranchissable. Mais j'étais Black Widow : je ne me fiais jamais aux apparences. Alors je m'approcha du petit écran qui devait autrefois servir à la reconnaissance digital.

Le courant a été coupé dans tout l'endroit donc lui non plus ne fonctionnait pas. Je m'y étais attendu et j'avais prévu ça. Je me contente donc de sortir un tournevis et de lentement ouvrir l'appareil.

J'essayais d'être à la fois la plus rapide et minutieuse possible. Même si la base n'était plus alimentée, des alarmes mécaniques n'ayant pas besoin d'électricité pourraient se déclencher à tout moment si je trifouillais trop le dispositif de sécurité.

Je finis par l'ouvrir, révélant un bazar de fils électriques et de résistances. Je soupira. Parfois j'avais l'impression d'être mécanicienne à la place d'espionne. Je pris un générateur miniature, il avait la taille d'une pile mais possédait un voltage surpuissant et une bonne autonomie. Ironique car c'était une technologie du SHIELD que j'utilisais contre un dispositif du SHIELD.

Je coupa quelques câbles pour ensuite les connecter au générateur. Cela eu le mérite de refaire marcher l'électricité de la porte. Puis je relia des fils à d'autres, coupant quelques-uns tout en évitant soigneusement ceux qui pourraient déclencher une alarme. Quand je soupçonnais que mon bidouillage avait marché, je relia un dernier câble à la base et la led principale devront rouge.

La grande porte s'ouvrit en grinçant. Soulagée, j'entrais dans la gigantesque salle. Il n'y avait aucune fenêtre alors l'odeur était nauséabonde. Un mélange de poussière, de moisissure et de vieux papiers. Il n'y avait aucune lumière à part celle de ma lampe torche. Ça risquait d'être long de chercher là dedans. Tant pis ! J'avais tout mon temps.