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A - En parlant de philo et de professeur louche... ce n'est pas de la fumée que l'on voit sortir de la fenêtre de son bureau ? 

E & C - Quoi ?! De la fumée ?! 

Les trois filles regardent en direction du bureau du professeur de philo. Son bureau se trouve au dernière étage du troisième bâtiment. 

A - Qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on va voir ou.. ?

E - On doit aller voir d'abord ! Mais ça se trouve c'est rien de spécial et pas besoin d'alarmer tout le monde pour ça...? 

A - Je ne sais pas ... Tu en penses quoi toi Kate ? ... Catherine ? 

Catherine se tient droite, avec un regard déterminée en direction de la fumée. 

C, elle commence à s'avancer vers la porte d'entrée du bâtiment -  Allez voir à la vie scolaire, moi je montes.

E, qui l'a retient par le bras -  Tu montes ? Pourquoi ça ?! T'as entendu ce que je viens de dire ? Ça se trouve ce n'est rien de grave !  Imagine il fait sa vie tranquille ou alors il se fume une cigarette dans son bureau ?

Catherine s'arrête, retire la main d'Élizabeth de son bras et l'a regarde d'un regard sûre d'elle. 

C - Faites moi confiance, j'ai un mauvais pressentiment. Allez-voir à la vie scolaire et prévenez-les. 

E - Mais !?

C, qui l'interrompt - Si jamais ce n'était rien de grave, j'en prendrais la responsabilité, ne t'inquiètes pas.

A, qui tire Élizabeth vers elle -  Viens, on va à la vie scolaire avant qu'elle ne ferme pour la journée, elle sourit en direction de Catherine, fais attention à toi et ne tente rien de dangereux !

C, qui crie en courant - T'inquiètes pas, tu me connais! elle ouvre la porte du bâtiment, À tout à l'heure ! 

A, qui regarde Catherine s'éloigner - Oui ..  justement, je te connais .. 

E - Bon ! Bah on a cas écouter la chef hein .. comme d'habitude !

A - Roooh ... Arrête avec ça, aller, viens on se dépêche! 

Élizabeth soupire et suit Alexandrine qui court vers la vie scolaire. 

[Point de vue de Catherine] 

Je ne sais pas pourquoi, mais je ressens comme une sensation bizarre dans la poitrine, comme un mauvais pressentiment, une sorte de sentiment de danger. Je montes donc les marches deux par deux et me presse d'arriver à l'étage. Au dernier étage, je regardes en direction du bureau du professeur de philosophie, Monsieur Melimeloni. Je vois qu'il y a, là aussi, de la fumée qui sort de sous la porte. Je me rue alors sur la porte pour toquer. 

Moi - Monsieur Melimeloni ? On a vu de la fumée avec les filles, on se demande si vous alliez bien ?

Pas de réponse. 

Moi, qui toque plus fort - Monsieur ? .... MONSIEUR ?

Encore rien. 

Moi - Je ne sais pas ce qui se passe dans cette pièce, mais je vais enfoncer la porte si vous ne répondez pas ... Monsieur ? 

Toujours rien et je tente d'ouvrir la porte mais elle semble fermé à clef. 

Moi - Tant pis, je suis désolée.. je cours vers la porte pour l'enfoncé.

DispatiumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant