Cher Yoongi,
La semaine dernière, je t'ai vu dépoussiérer ton piano à l'aide d'un vieux chiffon, la poussière cachait la supercherie.
Je suis passé devant ta chambre, le long du couloir sans mot dire jusqu'à entendre un bruit strident vannant de celle-ci.
Ayant attisé ma curiosité je t'ai observé par l'embrasure de la porte et ai vu tes fins doigts torturés les touches de ce piano, tes cheveux suivant le rythme que la mélodie.Le jour suivant, tu semblait plus calme que la veille. Tu riais avec les autres. Tu avais l'air heureux. Vraiment heureux. Illusion. A peine rentré à la maison tu t'es enfermé dans ta chambre et tu as rejoué le même air que la veille.
Le troisième jour, je t'ai surpris en train de rire devant des brouillons et des feuilles froissées. Lorsque je t'ai demandé la raison cet amusement tu m'a seulement répondu que tu relisait les notes que tu avait écrites quand tu étais plus jeune, souriant, l'air nostalgique.
Le sixième jour, tu étais réellement heureux. Tu te sentais bien. Tu avais passé la journée sur ton lit, une balle jaune à la main et ton casque noir aux oreilles. La balle frappait le mur en face à un rythme régulier semblable au hochement sur la même eurythmie que la musique que tu écoutais en boucle. Tu n'avais pas l'air de t'en lasser.
Quand tu es sorti pour prendre de quoi manger, je suis entré dans ta chambre, la musique jouant toujours. Je ne fus pas surpris quand en me penchant sur ton téléphone j'y lu le titre de la chanson qu'il avait tant aimé auparavant.Déjà trois mois qu'il t'avait laissé et malgré ce sourire angélique collé à ton visage on pouvait voir que tu étais brisé à l'intérieur.
Un an. Nous te l'avons promis mais nous aussi, nous commençons à perdre espoir. Pas un signe de vie de sa part. J'ai vu sur ta table de chevet un boite de Paroxetine que tu avais sans-doute oublié de rangé. Je n'ai rien dit aux autres.
Une deuxième année est passé, nous avons reçu une lettre.
Une date, une heure, un lieu.
Nous avons du y aller sans toi et le lui annoncé.Vous avait fini par perdre.
Il était parti un jeudi. La journée avait été marqué de fortes pluies dans la villes, mais, à la minutes ou il t'a rejoint des rayons étaient réapparu comme pour nous dire que la lune avait retrouvé son soleil.
Vous étiez des astres et vous êtes à présent chez vous.
~Jimin~