Chapitre 12 : Arrestation

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Pdv Externe

Après plusieurs semaines passées à Yuei, Machi commençait déjà à faire des progrès, et parvenait désormais à faire se déplacer des personnes contre leur volonté. Elle maîtrisait donc  presque à la perfection les muscles des jambes du corps humain. Désormais elle tentait de  maîtriser le haut du corps, mais elle commençait à peine.
Sa relation avec Bakugo avait continuée, et ils s'aimaient toujours autant. Néanmoins le blond continuait d'exhorter Machi à dénoncer son père. Mais elle ne voulait pas, car sinon elle ne pourrait pas se payer les deux autres années de lycée à Yuei. 
Seulement le blond ne pouvait plus supporter de la voir triste et apeurée quand elle rentrait chez elle.

Alors un jour, il décida d'aller parler de ça à leur professeur. Quand il arriva devant Aizawa, ce dernier su que c'était grave.

Bakugo : sensei, il faut que je vous parle de Machi. Et de son père surtout.
Aizawa : vas y, j'écoute.
Bakugo : mais vous devez me promettre que vous la soutiendrez et qu'elle restera quoi qu'il arrive à Yuei.
Aizawa : la situation est si grave que ça ?

Le regard sérieux et le silence du blond donna une réponse au héros. Alors il fait la promesse que son élève attendait. En échange, ce dernier lui raconta tout ce qu'il savait sur le père de sa petite amie, ce qui provoqua un certain choc à son professeur.

Aizawa : mais pourquoi ne dit-elle rien ?
Bakugo : elle ne veut pas quitter Yuei. Et c'est lui qui a l'argent pour financer les 2 autres années.
Aizawa : je vois...je comprends la promesse maintenant. Je vais l'aider Bakugo ne t'inquiète pas. Je vais voir ça avec le chef de la police qui travaille souvent avec nous. Il saura quoi faire, et engagera des avocats pour récupérer sa fortune et la donner à la mère de Machi.

En entendant cela, Bakugo sentit le poids qui lui pesait sur les épaules depuis des semaines s'envoler. Il se détendit légèrement et remercia son professeur, puis s'empressa de rejoindre la concernée pour lui annoncer la nouvelle. Cette dernière lui sauta dans les bras en l'apprenant tellement elle était heureuse et soulagée.
En quelques jours seulement, Aizawa réussit à rallier la police et Yuei a la cause de la jeune fille, sans inquiéter le moins du monde son père.
Et un jour, en plein samedi après-midi, la police, mené par l'inspecteur Tsukaushi, et Aizawa se présentèrent dans leur maison qui leur sembla bien sombre et silencieuse.

Quand la mère de Machi ouvrit la porte, et qu'elle aperçut tout ce monde devant chez elle, elle comprit immédiatement. Elle appela donc son mari, avant de sortir et de se placer derrière un policier qui lui avait fait signe. Quand Ryo Yosuke arriva et vit les policiers et le héros, il fronça les sourcils, mais resta néanmoins très calme.

Ryo : bonjour. Que me vaut cette visite ?
Tsukaushi : Ryo Yosuke, vous êtes en état d'arrestation pour soupçons de violence conjugale et sur mineure.
Ryo : des soupçons suffisent à arrêter quelqu'un maintenant ?
Aizawa : vu les accusations, on ne voudrait pas prendre de risques. De toute façon, si c'est une erreur et que vous n'avez rien à vous reprocher, vous nous suivrez.
Ryo : certes, c'est vrai. Allons-y alors. Cattleya, reste avec Machi. Je serais de retour ce soir.

L'homme regarda sa femme dans les yeux et lui fit un sourire que tout le monde trouva bienveillant. Tout le monde, sauf celle à qui il était adressé. Cattleya elle ressentit un frisson lui remonter le long de son dos, et la peur s'empara d'elle. Elle éclata alors en sanglots et se cacha derrière Aizawa, qui comprenait bien qu'elle se retenait de fondre en larmes depuis trop longtemps. Il la prit donc dans ses bras et lança un regard à Tsukaushi, qui passa prestement les menottes à Ryo.
Les pleurs de la femme et le bruit que firent les policiers en embarquant l'homme alertèrent la fille, qui descendit rapidement les escaliers menant à son salon et débarqua devant chez elle, assistant à son rêve qui se réalisait. Son père, se faisant arrêter, et sa mère en sécurité qui pouvait enfin se laisser aller et pleurer comme elle le voulait. Cette scène fit d'ailleurs pleurer Machi, qui elle pleurait de soulagement, qui priait pour que cette fois tout soit réellement finit.

Pendant la journée qui suivit, Ryo Yosuke fut interrogé par rapport aux anciennes preuves qui l'avaient fait emprisonné quelques années plus tôt, par rapport à son alter et aux téléphones de Bakugo et Machi, et par rapport aux témoignages de Cattleya et Machi. Il fut ainsi convoqué au tribunal deux jours plus tard, où il parut avec son avocat choisit par la police, donc par corrompu par l'accusé, et où il dut entendre toutes les accusations contre lui, qui formaient une liste plutôt longue. Violence sur sa famille, corruption de juges et d'avocats, abus sexuels sur sa femme, manipulation de personnes faisant partie de sa famille et ou des proches de cette dernière, et enfin utilisation de son alter sans autorisation et à des fins néfastes, néfastes comprenant la violence et la manipulation. Bref. Tout était parti pour qu'il finisse en prison à vie et que tout finisse bien.

Mais c'est sur ce dernier point que tout dérapa. Au moment de l'emmener en dehors du tribunal une fois la sentence annoncée, il refusa de franchir la porte et se tourna vers sa famille et le blond et son professeur qui les accompagnaient.
Il réussit alors à se débarrasser de ses menottes anti-alter, qu'il semblait avoir trafiqué pendant ses deux jours de garde-à-vue. Il leva alors le bras vers sa fille et tout le monde entendit son hurlement de douleur avant même de s'apercevoir que son bras avait pris un angle anormal. Bakugo cria de rage et voulu se précipiter sur lui, mais Aizawa le retint et bloqua l'alter du prisonnier avec le sien.

Cattleya elle, s'inquiétait énormément pour sa fille, mais elle garda son calme et la saisit par les épaules, lui enjoignant de se soigner elle même, lui disant qu'elle allait y arriver, et qu'elle devait avoir confiance. Quand la jeune fille réussit à calmer ses pleurs, elle se força à respirer calmement en serrant la main de son petit ami. Elle réussit alors à se concentrer suffisamment et  remit son os en place, comme si rien n'était arrivé.
Quand elle releva la tête pour regarder le blond à ses côtés, elle aperçut également son père qui était maîtrisé et encore une fois menotté.
Ce dernier la fixa dans les yeux, puis passa à sa femme, et prit la parole pour leur lancer sa toute dernière menace.

Ryo : je reviendrais, vous verrez. Et j'espère que ce jour là, vous serrez loin.
Machi : non. Je serais prête à ce moment là ! 

Cette phrase fit pousser un cri de rage à l'homme entraîné de force vers la sortie, et ce cri donna un grand frisson à sa famille, et même à Bakugo qui se souvenait de ses paroles. "Même énervé j'évite de crier." Et là, il venait très clairement de hurler de colère. Heureusement, il était attaché et maîtrisé, mais tout le monde dans la salle comprenait bien que sans cela, ils seraient tous morts.

Mon sauveur (Bakugo x oc) -[TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant