Alexandra
C'était le jour J. Le jour où j'allai enfin quitté cette maudite ville appelée New York. Ma ville natalle.
Étonnamment, je ne suis pas du tout attristé par cet événement. Ni joyeuse. Je suis plutôt neutre. Sans émotions, sans sentiments.
Ces derniers avaient quitté mon visage le jour de l'enterrement de ma petite sœur, Loïse. Elle s'est suicidé, suite au harcèlement de ses camarades de classe, au collège.
Elle est décédée et c'est ma faute, si seulement j'avais été plus attentive, plus présente. Je suis une mauvaise personne. Je suis la pire des grandes soeurs et je m'en veut terriblement.
Et ton frère, et ta mère, et ton père ? Me demandez vous. Eh bien, ma mère fait mine d'être traumatisé, mon frère, lui, n'était même pas présent à l'enterrement, et mon père ? Évaporé à mes 10 ans. Pouf ! Plus de papa.Enfin bon, l'heure n'est pas de ressasser les problèmes du passé et de racontez ma vie. L'heure présente est d'attendre d'embarquer dans la salle en compagnie de mon téléphone.
Je suis là, attendant patiemment le moment où je pourrais enfin embarquer dans ce maudit avion. Autour de moi, je vois des enfants jouer entre eux et faire des caprices. Sans étonnement, personne n'a tenu à m'accompagner. Mais bon, j'ai l'habitude. Le senario de la famille absente, je le connais par cœur, depuis le temps.
Une voix dans les interphones de la salle d'attente se fait entendre :- Mesdames et messieurs, veuillez embarquer dans l'avion American Airlines Avis en direction de Los Angeles.
Je prend mes 3 valises et part en direction de l'engin volant, je monte avec une facilité déconcertante les hauts escaliers (pour les autres passagers, pas pour moi). Bah ouais les mecs, il faut se mettre à la muscu et bouger ses fesses. Arrivé en haut, j'ignore les hôtesses de l'air qui me saluent et me dirige vers mon siège, 4F, près d'un hublot. Malpoli, me direz vous, pas du tout ! Juste que le baratin et les faux sourire des hôtesses ne sont pas du tout pour moi.
Je met mes bagages dans les portes bagages au dessus de moi et m'assis à ma place. Pendant que les autres passagers embarquent tranquillement, je prie fortement pour qu'il n'y ai personne à côté de moi. Parce que, on va pas se mentir, l'horreur c'est d'avoir une personne qui ronfle ou qui bouge beaucoup. Malheureusement, mes espoirs sont réduits à neant à la minute où un jeune homme roux s'assit à la place d'à côté. Je soupire intérieurement et mis mon cache yeux avec étoiles en espérant pouvoir m'endormir tranquillement, sans personne qui ne me dérange.Je me fais réveiller par la musique vulgaire de mon voisin. Il a beau écouté dans un casque, j'ai l'ouïe très fine. Moi et ma poisse. Je regarde l'heure : 3h27 PM.
Je demande le temps restant de voyage à une femme qui passait par la :- Entre 30 et 20 minutes de trajet, voulez vous prendre quelque chose ?
- Qu'avez vous ?
- Coca Cola, Ice Tea, Oasis, Red Bull... Et en nourriture, nous avons gaufres, crêpes, sucreries, madeleines..
Je réfléchis sérieusement. Je prend un Coca light et un paquet de tête brûlé, ou un Ice Tea avec un paquet d'Haribo ? Finalement, j'annonce :
- Je vais vous pendre un Coca Cola might et un paquet d'Haribo, s'il vous plaît.
- Bien sur, je vous sert tout de suite.
La femme disparait et revient 2 minutes plus tard avec ma commende. Je la paye 18$. Un peu cher pour une canette et un paquet.. Je décide ensuite de continuer ma série préféré. Je nomme "La Casa de Papel" sur Netflix (qui est, avouons-le, le meilleur site de films et séries du monde) avec les épisodes que j'avais enregistré en mode hors ligne.
ATTENTION RISQUE DE SPOIL!
J'en étais au moment où Naerobi se faisait exécuter ( NDA : je vous avait prévenu 😅) lorsque mon voisin me demande l'heure.
PLUS DE SPOIL LES GARS !
Il est aveugle ou il voit pas que je suis occupé la ? Je me calme et lui répond simplement. Le mec ne se prend même pas la peine de me répondre. Je replante mes écouteurs dans mes oreilles et remet l'épisode en cours. Soudain, une hôtesse de l'air s'adresse poliment à moi :
- Mademoiselle ? Pouvez vous arrêter ? Nous allons bientôt atterrir.
Je lui répond avec un signe de tête affitmatif et ferme mon Mac pour le ranger dans mon sac, sous mes pieds. Je calle ma tête contre la surface intérieur de l'avion, et j'observe le paysage qui défile sous mes yeux, à travers l'hublot. La ville de Los Angeles, alias la ville des anges...
Après 10 minutes de descentes et montées (10 minutes de pure torture où je failli vomir plusieurs fois), l'avion se décide enfin à se poser et à s'arreter. Je sort à toute vitesse mes bagages et quitte l'avion pour me faire enregistrer dans cette ville le plus vite possible parce que les queues interminables à l'aéroport, non merci ! Sans moi !
Je fais l'enregistrement en moins de 10 minutes, sort de l'espace international et appelle un taxi.
- Bonjour ! Ou avez vous besoin d'aller ? Me demanda le taxi-man brun en deposant mes babages dans son grand coffre.
- Bonjour à vous aussi, je voudrais allez à UCLA, vous connaissez l'adresse où il faut que je vous la donne ?
- Non non, c'est bon je la connais, vu le nombre d'étudiant qui monte dans ma voiture pour se rendre là bas, je connais le chemin sur le bout ces doigts.
Je ne répond pas et monte sur les places de derrière. Sur le chemin, le gars esseye d'engager la conversation en me posant des questions de ce genre : "Vous venez d'arrivée ?" ou "Vous allez étudier dans UCLA ?". Je lui répond vaguement par des "Oui." et "Non." Puis je reporte toute mon attention sur l'extérieur. J'observe les rues, la habitants, les magasins et mis quelques noms de restaurants en tete et me promis d'aller goûter les plats qu'ils proposaient.
On finis par arriver sur le grand parking de l'université. L'homme descend mes affaires de son coffre et demande son argent. Je lui donna $10.
Il me remercie et de campe immédiatement. Je récupere mes bagages et cherche l'emplacement du hall des dortoirs sur le plan que m'avait envoyé UCLA par mail. Je finis par le trouver et me dirige vers celui-ci.
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I'm Bad
General FictionElle ? Alexandra Jones. Froide, distante, violente. La bad girl de l'école. Lui ? Cameron Gueicy. Charmeur, drôle, gentil. Le beau gosse de l'école. ELLE veut oublier ses problèmes et repartir à zero. IL cache son jeu et protège un secret horrible...