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🖇Salam aleykoum🖇

Je me nomme binta Diallo mes amis m'appelle binette, je suis une guinéenne âgée de 19 ans je vis dans un village appelé ley miro avec ma tante à qui j'ai été donné depuis mon naissance car selon les dires elle n'arrivait pas à enfanté mais par la miséricorde du tout puissant elle est actuellement mère des jumeaux dont Hassan et housseyni. Je n'ai subit que maltraitance depuis mon enfance cela a été sans doute la cause de ma réussite aujourd'hui.

Il est 4h du matin, je reçois un coup de balai sur la tête avant de me lever en sursaut. C'est ma tante salimatou je l'appelle yayé

- binta? Qu'est ce que tu attends pour te lever Et aller puisé de l'eau?

- yayé, je suis très fatiguée je viens tout juste de terminer de faire la lessive, le ménage et faire la cuisine, s'il te plaît laisse moi me reposer un peu je promets a mon réveil j'irai chercher de l'eau

- as tu perdu la tête? Moi t'attendre jusqu'à ton réveil et les jumeaux comment feront t'ils? Lève toi avant que je ne me fâche d'avantage, d'ailleurs pourquoi discuter même avec toi?

- ce n'est pas juste yayé à peine j'ai terminé ma phrase j'ai reçu un coup de fouet sur le dos j'ai voulu riposter mais cela a mal tourné elle s'est défoulée sur moi en me disant des paroles méchante

- je maudis le jour où j'ai accepté de te prendre, tu n'es qu'un fardeau pour moi, tu ne m'apporte que malheur sur malheur

À l'écoute de ces paroles je me suis levée en pleurant, je suis allée chercher la lanterne puis j'ai pris le chemin pour la rivière. Sur le chemin, je ne faisais que pleurer et chanter en demandant à Dieu de me venir en aide. Suis je vraiment un fardeau pour elle?
Une heure plus tard j'étais de retour à la maison, j'ai préparé les petits et je les ai accompagné à l'école. Sur le chemin du retour j'ai croisé ma meilleure amie kadidja

- hey binette, comment tu vas?

- ( les yeux remplis de larmes) je vais bien et toi?

- pourquoi tu pleures ma chérie calme toi, dis moi ce qui ne va pas

- rien ne vas kadidja, aujourd'hui encore j'ai été battu par yayé regarde par toi même toute ces cicatrices sur mon corps, je suis fatiguée, j'ai envie de mourir, trop c'est trop c'est comme ça que j'ai fondu en larmes

- ne dis plus jamais que tu veux mourir, Allah n'aime pas ce genre de paroles tu sais certes c'est difficile mais ce sont des épreuves d'Allah

- jusqu'à quand ces épreuves? Depuis ma naissance jusqu'à aujourd'hui, je suis fatiguée, je n'ai plus la force de subir ça, pourquoi mon destin est t'il rempli de malheur? Qu'est ce que j'ai fais pour mériter ça ? Je ne demande que de l'amour rien de plus. Regarde ma vie j'ai été sorti à l'école pour pouvoir faire les tâches ménagères comme les femmes au foyer alors que toute les jeunes filles de mon âges vont à l'école et sont instruites mais moi ce n'est que de la malchance.

- arrête de te lamenter binette Allah sais comment il a tracé le destin de tout un chacun et crois moi tout ira bien un jour continuer à croire en Allah et avoir foie et tu verras le résultat un jour. Cependant concernant ta yayé dorénavant tu vas faire tous ces travaux mais si elle veux aller au delà alors riposte sinon tu te verra mourir à petit feu et une dernière chose sache que moi je te soutiendrai toujours même s'il faut aller à l'encontre de tous le monde

Ces mots m'ont rassurer et je l'ai remercié. Nous avons un peu discuté et nous sommes rentrés chacune chez soi.

Il était 22h j'étais sur la terrasse en train de repenser à tout ce que khadija m'a dis puis soudain j'ai été interrompu par les cris de ma tante

- binta? Binta? Binta? Binta?

- naaaaaaaa( oui) j'ai répondu d'une manière enragé j'étais tellement fâché

- c'est à moi que tu cries comme ça? Viens par ici que je te refasse le portrait
Je me suis rapproché et j'ai décidé qu'aujourd'hui j' allais  lui tenir tête peut importe les conséquences, je sais que je n'ai rien fait c'est elle qui a commencé.
Elle a commencé par m'attrapé  la tête et me trainer au sol, je vous jure cette femme on dirait un garçon mais aujourd'hui elle verra. Je me suis débattu,  je l'ai poussé par terre je me suis assise sur elle j'ai commencé par lui donner des coups sur le visage elle criait de toute ces forces mais moi j'ai fait la sourde j'ai continué jusqu'à ce que ces cries ont alerté mon oncle et les voisins. Elle criait fabélan( aidé moi) elle veut me tuer, et moi je ne discutais pas avec elle j'ai fini par déchiré le foulard qu'elle portait c'est alors que les gens ont accourut et nous ont séparé

- c'est quoi ça binta? Depuis quand tu frappes ta mère? Dis mon oncle

Ce n'est pas ma mère ( j'ai décidé d'évacuer toute cette haine que je porte dans mon cœur) , quelle mère ferais du mal à sa fille? Depuis que je suis dans votre maison je n'ai reçu que maltraitance sur maltraitance s'en ai trop aujourd'hui je refuse et je suis prête à assumer les conséquences j'étais en pleure ça me faisais mal mais il fallait que ça sorte

- tu as perdu la tête? Aujourd'hui je te ferais regretter d'avoir eu l'audace de lever la main sur moi dis ma tante

- ah bon alors comme ça tu n'a pas bien retenu la leçon je me suis dirigée vers elles je voulais continuer mais mon oncle m'arreta

- ça suffit, entré toute les deux à la maison on va régler tout ça

Nous sommes entrés et tous les voisins sont retourné chez eux

Voilà les amis c'est une nouvelle chronique abonné vous et partagé. Désolé pour les erreurs.

binta :l'histoire d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant