Numéro 9 : Sans regret de publier...

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Parce que voilà c'est ça ma vie aujourd'hui.

Me dire que je mérite pas tout ce que je vis, parce que c'est beaucoup quand même, et le lendemain en me réveillant, après avoir fait un énième rêve où je suis le connard, je me dis que tout ce que je mérite, c'est que vous revenez tous vers moi, et que vous me détruisiez. Je sais même pas a qui je m'adresse. Peu importe. J'ai compris. Je mériterais jamais mieux que la merde que je vis aujourd'hui. La vie et le destin cherchent sûrement à me faire souffrir autant que j'ai pu provoquer cette souffrance chez d'autres personnes par le passé. Beaucoup de personnes. Même celles pas soupçonné. Je suis peut-être fou? Peut-être que je mérite d'être enfermé dans un asile psychiatrique pour "Danger public" ou "Fais du mal à tout ceux qu'il aime".

Bref, aujourd'hui je me suis encore réveiller salement. En me disant que la souffrance était tout ce que je méritais. Je ne devrais plus jamais chercher plus loin.

En plus regarde-le ce p'tit con, il se plain alors qu'il vit rien de violent. Moi je vis pire depuis ma naissance et j'en fais pas tout un putain de drama.

C'est vrai. Je suis un salopard aussi tu sais, ma vie n'est pas nulle et beaucoup de gens vivent pire. Ce n'est pas de ma vie que je me plain.

Je me plain de ma souffrance. Celle que mon cerveau me fait vivre en s'attachant à des détails que la vie oublie dernière elle. Tout le monde s'en fous des amis qui ne prennent pas de nouvelles par exemple. Bah non, moi non, mon cerveau à décidé que non, du coup, quand je pars quelques jours et que mes amis ne viennent pas forcément prendre des nouvelles de moi, bah je le prends mal, du coup je souffre. C'est pitoyable. Ça me déçois de moi. Je me déçois. Tout les jours. J'aimerais bien arrêter tout ça. Je ne sais que faire. En faite c'est comme la mer sur terre.

Ma souffrance c'est ma mer. Avec ses vagues parfois surpuissantes et parfois si légères et seulement nécessaire pour nous faire voyager et partir dans un autre pays, voire un autre univers. Les bateaux essayent de changer les choses, d'une manière ou d'une autre, les marins ne comprennent rien à rien, mais il essayent d'arrêter tout ça. Ces vagues, cet infini bleu. Tout le monde veut que ça stoppe. Les sous-marins sondent tout ce nouveau monde si étrange, noir, sombre et triste qu'est les abysses. Ils cherchent à le rendre plus clair, peut-être, ou juste rose. Personnes n'as encore trouvé le centre du monde, le point de lancement de tout ça. J'aimerais qu'on le trouve. Je pourrais l'arrêter. Arrêter ces vagues, changer de  mode de fonctionnement peut-être, moi qui n'ai connu uniquement cet infini bleu, redondant et immense. J'en ai marre. Ici, sur cette plage,  le sable est de la même couleur, les vagues restent les mêmes et reviennent sans cesse ; et moi, je suis toujours là à fixer l'horizon, en voyant le vide que tout cela à crée. En voyant combien j'aurais pu construire si tout cela n'avait pas été un vaste océan bleu. J'aimerais qu'on l'arrête. Qu'on trouve enfin comment tout cela c'est lancer, pour pouvoir l'éteindre. Ne laissé plus qu'un lac de souvenir. Entouré de terre. Pouvoir dire avec émotions : "A l'époque, la mer recouvrait cet endroit, tu sais. J'étais perdu et seul dans cette grande étendue d'eau. J'ai trouvé de quoi me raccrocher, et regarde où je suis maintenant. Je suis heureux d'avoir connu la mer, et heureux d'avoir trop souvent visité les abysses.". Un  jour je le pourrais, je cois. Un jour je le dirais. En attendant, je reste sur cette plage où rien ne change, et tout tourne en boucle. Je fuis, en regardant l'horizon, parce qu'il n'y a que comme ça que je le peux. Les larmes coulent sur mes joues.


Tu ne mérites rien de mieux.

Tu n'as pas à te plaindre.

Tu t'inventes des souffrances.


Peut-être, oui.

Si tu le dis.

Mais ça ne change pas le fond.

La seule chose que personne ne peut remettre en question.

Je suis vide.

Comme mort.

Voilà, oui.

Je suis mort.




Over.

699 mots.

Passivement.

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