➽ 𝐝𝐮 𝐜𝐫𝐞𝐩𝐮𝐬𝐜𝐮𝐥𝐞 𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮'𝐚 𝐥'𝐚𝐮𝐫𝐨𝐫𝐞. kim doyoung

l'aurore

Ils avaient passés toute la soirée ensemble.
D'abord dans le silence gêné que se partageaient tout les amants lors d'un premier rendez-vous, puis dans une description du ciel passionnée mais tendre par le brun jusqu'à une discussion discrète et douce, où ils avaient pu apprendre à se connaître.

Des vouvoiement, ils étaient ainsi doucement passer au tutoiement, ayant le même âge.

Elle avait appris qu'il se nommait Doyoung, et qu'il était un jeune artiste en manque d'inspiration.
Lui, avait appris qu'elle avait souhaiter devenir artiste avant que les aléas cruels de la vie lui causent des problèmes de rétines, entraînant la cécité.

Deux artistes, l'une dans son esprit et l'autre, dans le doute, s'étant rencontrés dans un des hasards les plus total.
C'était comme si le destin avait contribué à les reunir.

La tendresse que Doyoung avait envers la belle brune grandissait de minutes en minutes, à chaque secondes où il voyait le regard calme et doux de cette femme joliment tourné vers son visage qu'elle ne pouvait cependant pas voir.

Il l'a trouvait belle, dans toute son intégrité. Il trouvait son courage et sa force incroyables.

Dans toute la douceur de leur conversation, elle avait ainsi définit son monde à elle, son monde remplis de couleurs et d'amour. Car pour la toute première fois, elle sentait que quelqu'un pouvait accéder à ce monde.
Et dans toute son admiration, Doyoung sentais, à chaque parole de la jeune aveugle, son cœur, un peu plus succomber à cette inconnue qui lui avait redonner espoir, de par son simple sourire.

Cette inconnue qui, sans le savoir, lui avait soudainement donner une inspiration. De par la simplicité qui émanait de son doux visage, elle était devenue, dès lors qu'il eu croiser son regard, sa muse.

Une muse aussi belle que Vénus.
Sa Vénus.

Alors que l'astre solaire commençait doucement à pointer le bout de son nez, Doyoung ne pu s'empêcher de poser ses lèvres sur la main de sa Vénus.

Comme si le temps lui était compté, comme si son inspiration allait s'envoler, il osa alors dire ce qu'il ressentait depuis le début de leur rencontre, à peine quelques heures plus tôt.

- Je t'ai rencontré au crépuscule mais je te suivrais jusqu'à l'aurore, pour continuer à voir ton sourire qui a réussit à rallumer la flamme de mon cœur

Et même si elle ne pouvais voir le visage enflammé du jeune homme, la jeune femme sentit son propre cœur rater un battement.

Il avait réussit à pénétré dans son monde, avec la douceur qu'elle recherchait chez quelqu'un, et qu'elle avait trouver chez un inconnu qu'elle avait heurter.

L'aurore pu voir, ce matin là, une jeune femme déposer un baiser sur la joue d'un jeune homme.
L'aurore pu entendre, ce matin là, deux cœurs meurtris, se guérir mutuellement en engageant la plus douce et timide des valses.

L'aurore pu voir, ce matin la, deux inconnus s'aimer dans toute l'affection et la pureté possible.

Malgré qu'elle ne pouvait le voir, il voulait la protéger de ce monde cruel, ne la connaissant pourtant que le temps du crépuscule jusqu'à l'aurore.

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