##𝐇𝐎𝐒𝐄𝐎𝐊៹᭞᭠ᩬ

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Douce prière.

Je me sens bizarre, calme et apaisé. Je n'arrive pas à ouvrir les yeux, comme s'ils étaient collés. J'entends au fond de mes oreilles des petits bruits, des paroles. Des gens parlaient, je ne pouvais pas distinguer s'ils étaient des hommes ou des femmes, enfin il n'y avait pas d'importance, je veux juste ouvrir mes yeux. Mon corps semblait paralysé.

« bip, bip, bip, bip, bip », ce son se répété en boucle dans mes oreilles, lent et continue. Il y avait ce « bip » toutes les deux secondes, il me faisait peur.
D'un coup se met à être de moins en moins régulier, il allait vite puis ralentissait avant de reprendre sa course. Puis plus rien. Un simple petit bruit sourd et long. Le « bip » s'est transformé en « biipppp ».

Soudain je sentis mon corps flotté. Je ne suis pas sûr. J'ai l'impression de flotter dans l'air, dans un coin. J'entends des cris et des machines de plus en plus fort. Pourquoi font-ils autant de bruits ? Ne voient-ils pas que je dors ? Sont-ils bêtes ? Ou m'ont-ils pas remarqué ?
J'essaye, à cause de leurs bruits de me réveiller, j'arrive à bouger mon corps qui été jusque-là immobile et enfin à ouvrir les yeux. Je me redresse et regarde la scène qui se passe devant moi.

Oui. Je suis bien en train de flotter, oui.
Il y avait beaucoup d'hommes dans la pièce, tous été habillés d'un masque sur le visage. Puis il y avait lui, sur le lit. Il ne bougeait pas et semblait être possédé par le démon et rempli de rage.

J'essaye de m'approcher de lui mais sans résultat. Je suis collé à un sorte de scotch.
Je plisse les yeux et regarde la personne allongée : c'était mon portrait.
Comment se fait-il que je n'ai pas remarqué la ressemblance entre nous. La seule différence était notre état : j'étais apaisé, tandis que lui était effrayé.

« Vite, essayez de relancer le cœur de M. Jung ! », leurs voix devenaient plus claire. On dirait que le temps passé lentement, mais on dirait aussi qu'il passé vite.

« Jung » ? C'est mon nom, non ?
Je regarde autour de moi et fixe tout ce qui se trouve dans la pièce. J'étais dans une salle d'un hôpital. Sous l'endroit où je flottais se trouvé une fiche. «Jung Hoseok. », sur la feuille se trouvait mon nom.

Je compris à cet instant, que l'homme couché sur le lit c'était moi. J'avais la peau pâle, un seul tissus me couvré le corps, et encore, celui-ci était coupé au niveau de mon estomac pour l'opération.
« Maladie : Cancer de l'estomac », voilà ce qui était écrit sur le papier. Pourtant, je n'ai aucun souvenir d'avoir eu cette maladie ni même consulté pour ce cancer. Je me sens juste flotter dans l'air tellement je suis apaisé.

« Il est mort.. ».

« Mort ». Voilà le mot qu'un des médecins a dit. Donc je suis mort ? Enfin, mon corps est mort ? Même si je suis mort j'ai l'impression d'avoir quand même une pensée à l'intérieur du cadavre. Comme si mon âme était encore reliée à celui-ci.
Sur mon visage se trouvait un sourire, un minuscule sourire, que personnes ne voyait, comme s'il était destiné à ce que seul moi puisse le voir.
Mon corps me donnait l'impression d'être heureux que je sois parti. Pour que lui et moi soyons enfin heureux et apaisé après ses dures années.

Je vis mon corps se faire masquer par un tissu blanc, les personnes sortir un par un, puis plus rien. La pièce était maintenant vide d'âme. Seulement un corps se reposer dans la salle.

Mon corps se fit ensuite transporté dans un autre endroit.
La vie prit son court comme si rien ne s'était passé.

Un mois plu tard l'enterrement eut lieu. Ma famille et mes amis étaient présents, tous pleurés et étaient tristes que je sois parti. Pourquoi veulent-ils que je revienne ? Je suis si bien ici. Mieux qu'avant. L'heure des prières arrivèrent. Des prières si sincères et si douces.
J'aimerais que celui au-dessus des nuages, puisse entendre leurs mots et les apaiser pour une vie plus saine et plus facile. Qu'il les aide dans l'avenir et qu'il les fera vivre longtemps. J'aimerais que quand leurs tours seront venus, leurs âmes eux aussi seront calmées.

Je vous remercie au plus profond de mon cœur. Merci de penser à moi. Merci de ne pas m'oublier. Merci de parler de moi à Cette Personne.

― end.

𝖚𝖙𝖔𝖕𝖎𝖆 | 𝖇𝖙𝖘Où les histoires vivent. Découvrez maintenant