Besoin Vital

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-Khadija ma chérie je te demande de te calmer s'il te plait! Je ne t'ai pas éduqué comme ça. Si tu n'es pas chez toi rentre tout de suite je te rappelle on pourra discuter plus calmement et tu comprendra. D'accord ma princesses? Promets-moi que tu va pas faire de bêtise.

-D'accord!;
dis-je avant de raccrocher les larmes aux yeux. Je jette le téléphone sur la table, la tête penchée dessus entre les mains. pleurant de chaudes larme, je senti aussitôt des main me frôler les épaules. Je lève la tête et tombe sur M.  Aïdara qui me fit lever de ma chaise et me prit dans ses bras.

💞Khadija💞

Plus les jours passent, plus je m'accoutume à vivre loin de mon fils. mon trésor, ce petit être qui me procurait bonheur et espoir. Fort heureusement, je peux avoir de ses nouvelles à travers maman. J'ai poussé un grand ouf de soulagement quand elle m'a apprit que Hakim ne l'a pas finalement amener au darra mais à l'internat d'éducation de son frère pas loin de chez nous. J'ai eu alors à comprendre qu'il parlait sous le coup de la colère. Je sais au fond de moi que je peux dormir tranquille, car malgré son caractère obscène et impulsif, il reste un bon père.

La vie reprend son cour petit à petit. Il fallait que je me ressaisisse et me consacre entièrement à mon travail car une lourde responsabilité m'attendait. Amdy part pour le Nigeria dans seulement quelque jours. D'ailleurs, Il fait son pot de départ Vendredi prochain et j'assure entretemps l'intérim de la direction marketing.
Avec son appui et celui de M. Aïdara bien sûre. En parlant de ce dernier, je l'admire beaucoup pour son humilité, sa façon d'être et son professionnalisme par dessus tout. on est devenus très amis depuis ce soir là figurez-vous. Il m'avais emmener chez moi tout en me faisant savoir sans paraitre indiscret que le souhait le plus cher de chaque bon père est de donner la meilleure éducation qu'il soit à ses enfants. Qu'en tant que bon musulman, leurs apprendre le saint Coran en premier lieu est un devoir. puis il s'est mis à me raconter son passage à l'école coranique avec son frère... Et ça m'a beaucoup rassuré à vrai dire.
À partir de ce moment, on
discute sur beaucoup de choses et il me parle beaucoup de lui. Il m'aide au travail et m'appelle même pendant les week-end pour prendre de mes nouvelles. Je me dis parfois qu'il est entrain de prendre la place de Nasir. On déjeune souvent ensemble quand on est pas trop pris. Il y'a même des rumeurs qui courent comme quoi je suis sa maitresse. Façon je me fatigue pas à m'occuper des ouï-dire sénégalais moi.

Ce matin je suis allée lui faire un compte rendu d'une réunion téléphonique entre notre département marketing et celui du GAB-Nigeria.
Durant tout le débriefing je l'ai trouvé un peu incommoder  malgré le fait qu'il se tenais à carreau. Une fois terminer,j'hésitais à lui demander ce qui n'allait pas car après tout ce n'est en aucun cas mon problème. Mais je me suis souvenu de la manière dont il m'a soutenu quand j'étais dans ce sale état. Je me rassoit et lui dit

-M. tout va bien?

-Heu...oui ne vous en faites pas.

Il s'est levé et s'est dirigé vers son bureau puisqu'on s'était assise sur le canapé en saisissant son front. Il titubait au point d'être sur le point tomber. Je me suis alors empressée pour l'épauler et avec tout le mal du monde j'ai réussit à lui faire rasseoir .

-Faite attention M. qu'est ce qu'il vous arrive? Dis-je très angoissée et ne sachant plus quoi faire. J'ai ouvert le petit frigo pour lui apporter de l'eau mais il a refusé de boire et sortais des mots à peine audibles. Il suffoquait visiblement on dirait qu'il allait s'évanouir et fallait pas que cela arrive peu importe se qui lui arrive.

-cachets...donne...mes cachets. Bégayait
En pointant un des tiroirs du bureau. J'ai tiré le premier et y ai sorti une boite contenant surement ses médicaments. Quand je me suis tourné il avait déja fermer les yeux. Je l'appelai mais rien. Je lui ai alors donné une petite giffle et il a ouvert les yeux à mi-clos. Je lui ai fait avaler une dose, il a commencer à revenir petit à petit à lui. Je l'ai aidé a s'allonger.

Amour et épinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant