Partie 1

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CHAPITRE 1

Hadja : je n’arrive pas y croire

Moi (soupirant) : est-ce que j’avais le choix ?

Hadja : Daouda et toi, dans la même maison ? Je ne peux pas l’imaginer.

C’est vrai que ça n’a jamais été l’amour fou entre mon ex beau-frère et moi. Depuis le premier jour, on ne s’est pas supporté, pour lui je suis une chipie, une fille gâtée alors que moi, je le traite d’imbu, d’arrogant et je ne mens pas, il l’est réellement. Il est typique macho.

Hadja (riant) : en tout cas, je te plains déjà.

Moi : oh il aura intérêt à bien se tenir, sinon je lui remettrai les pendules à l’heure.

Hadja : oh je n’en doute pas en te connaissant aussi bien.

Je regarde ma petite qui dort dans son landau avec son visage d’ange. Je ne peux m’empêcher de penser à ma sœur qui est décédée si tragiquement dans cet accident, déjà que nous étions orpheline et voilà encore que je me retrouve seule avec sa fille. Et voilà le petit merdier qui essaye de me la voler, il lui faudra d’abord me passer sur le corps avant d’y arriver.

Hadja : bref et le boulot ?

Moi : toujours aussi stressant, je ne sais toujours pas ce qui m’avait passionné à vouloir gérer une chaine de restauration.

Hadja : j’imagine bien, mais remercie tes parents de vous avoir légué une si grosse fortune.

Moi : oh !

Contre l’argent, j’aurais encore préféré les avoir avec moi, mais bon, on ne peut pas faire machine en arrière, j’accepte de vivre ainsi en me concentrant sur l’avenir pour oublier la passé. Je regarde ma montre et voit qu’il l’heure pour moi de rentrer.

Moi : oh je dois y’aller

Hadja : déjà ?

Moi : oui, j’ai des choses à faire avant la fin de cette journée qui a été pleinement chargé.

Hadja : humm, seulement des affaires ?

Je souris en haussant un sourcil

Moi (lui tapotant l’épaule) : accepte juste cette excuse après on verra.

Hadja (rire) : j’en étais sure.

Je quitte le restaurant avec bébé Néné qui dort à point fermé, j’ouvre la portière de ma voiture pour la poser dans la siège à bébé et qu’elle ne fut ma surprise en relevant la tête de voir l’autre descendant de sa voiture accompagné d’une jeune femme.

Je secoue la tête l’air morose, il change de femmes comme de caleçons celui-là, je me demande ce que les femmes lui trouve ?

Lorsqu’ils passent à coté de moi, je me baisse pour ne pas me faire remarquer mais malheureusement des pas viennent s’arrêter juste devant mes yeux alors que je suis accroupie.

Daouda : tu cherches quelque chose ?

Je me relève en retroussant le bas de ma  jupe.

Moi (feignant la surprise) : oh Dada

Il fronce les sourcils en me regardant méchamment.

Daouda : je t’ai bien répété plus d’une fois de ne pas m’appeler ainsi

Moi (battant des cils) : quoi ? Pourquoi ? C’est un joli surnom je trouve.

Daouda : bref et comment va la petite ?

Il disait cela jetant un coup d’œil à l’intérieur de la voiture.

Moi : comme toujours, très bien.

A.D.NOù les histoires vivent. Découvrez maintenant