Elle et Moi

I

Fin septembre...

Je lai regardé avec un visage qui laissait transparaître la déception mais bien sûr quelle na pas remarqué ce détail et les derniers mots qu'elle entendit venant de moi fut : cest fini !

28 décembre...

Assis sur le lit de ma chambre, après une nuit longuement normale, je fixe l'horloge placé sur le mur à côté de mon lit qui ne cesse de me rappeler que la journée a commencé depuis, il est 11h. Je me lève donc à contre cur et me dirige vers les toilettes. Tout ce que j'ai besoin c'est d'une longue douche et oublier que j'ai des invités aujourd'hui, mais malheureusement mes yeux tombent sur l'image réfléchie par le miroir fixé à quelques centimètres sur le lavabo, un parfait portrait de dépression et de tristesse, en contradiction avec ma chambre qui est en vert et blanc. Ça fait trois jours que le sommeil ne cogne à ma porte et les cernes présent sur mon visage peuvent en témoigner. En une phrase "je ne suis pas agréable à voir".

J'opte ignorer la peinture de Picasso présentée devant moi. Malheureusement pour moi je ne suis pas une femme et de maquillage je ne m'y connais pas du tout. Par contre, j'espère que la douche pourra effacer cette vilaine peinture qui est mon visage, je sais, je ne suis pas à la recherche de l'hygiène, je suis à la recherche d'un miracle. L'eau tiède touche mes cheveux, accompagnée d'une musique qui commence à jouer dans ma chambre d'une liste présélectionnée par moi qui comble le vide de mon appartement sans elle... Et comme le destin, la chance, je ne sais pas comment appeler ce phénomène, ne joue jamais à ma faveur. La musique qui vient plutôt piétiner mon cur que de combler le vide, est justement " tu vas me manquer - Maître Gims. Je chasse avec ma main droite les souvenirs qui menacent revenir, comme si c'était humainement possible...

Enfin, ma douche longue n'a duré que 15 minutes. Je me force à marcher pour aller m'apprêter puisque je dois me certifier de ne pas laisser un vestige de "solitude" à vue nue. Je ne choisis pas ce que je vais porter, je prends la première chose que mes mains touchent. "Hum, oubliez ce qui a été écrit toute suite, c'est un gros mensonge". Je prends la première chose qui n'a pas du tout de couleurs vifs, donc en me limitant au noir et blanc. Tout ce qui est coloré me donne envie de vomir ces jours et de torture ma chambre qui va à l'encontre de mon humour, basta. Le t-shirt est blanc avec une phrase en noir "don't look at me, you may fall in love" -là je me sens moins vilain- donc je choisi un slim noir déchiré et pour couronné je porte un vieux All-Star noir. Ce que je vois au miroir de mon armoire me plaît, je passe mes mains sur mes cheveux châtain -on peut dire que les cheveux au style je viens de me réveiller c'est mon point fort- des gouttes de parfum touche ma peau et je souris devant l'homme qui apparaît plus présentable. Il ne manque qu'arranger mon salon et éliminé les derniers vestiges de solitude qui risque de me dénoncer.

Je descends les escaliers en courant, quand je vois que les pointés de l'horloge ne me permettent de jouer le paresseux. Quel désastre ! Mon salon et ma cuisine sont en complète désordre.

-des bouteilles de bières partout dans le salon, localisées. Des chaussettes et habits sales par terre et même sur la télé, localisés. De la nourriture pourrie et des assiettes de plus de deux semaines, euh, localisés! - je touche mes cheveux en pensant à désister et d'annoncer à mes invités que j'ai eu un imprévu et tout annulé mais ça fait quand même deux mois que je ne reçois personne chez moi sous prétexte que je suis trop occupé. Il va falloir qu'un jour j'ouvre mes portes à l'humanité, donc j'opte pour tout arranger et me socialiser.

Je commence par me débarrasser des bouteilles de bières en les jetant dans la poubelle. Ensuite j'attaque tout ce qu'est habits, je les mets dans un panier de vêtements sales. Il est plus que temps que je me cherche une femme de ménage et essaye de mettre un peu dordre dans ma vie.