Je me souviens de la première fois que tu es venue me parler...
«J'étais seul, au fond de la classe, et tu t'es approché à pas de loups.
Tu m'as regardé dans les yeux, et tu m'as proposé de faire ce devoir ensemble.
Toi, la plus belle fille de la classe, qui venait me voir moi, le gars du fond, l'associable, le mec bizarre.
Au début, j'ai cru à une mauvaise blague, alors j'ai refusé, évidemment.
Mais toi, sans arrêter de sourire, tu m'as donné rendez-vous samedi, à la bibliothèque.
J'ai envisagé de ne pas y allez...bien sur !
Mais je n'ai pas eu le courage de briser ton si beau sourire. Alors j'y suis allé.
Et je ne l'ai pas regretté.»
Je me souviens de la dernière fois que tu es venue me parler...
«C'était un jour de pluie.
Le jour de ton départ, de ton retour chez toi.
On attendait un taxi quand ta voix s'est élevée entre nous, brisant tout ce qu'on avait créé depuis presque deux ans.
Tu m'as dit qu'entre nous ça ne marchait plus, que ce n'était pas moi, mais toi...que il fallait qu'on s'arrête là, pour notre bien...
Je n'avait rien réussi à répondre...trop choqué.
Tu avait pris ça pour un oui et tu m'avais regardé bégayer, essayant en vain de mettre de l'ordre dans le flot de mes pensées.
Quand ton taxi est arrivé, tu es monté dedans, sans un regard en arrière, me laissant seul essayant de comprendre a partir de quand tout avait bien pu dégénérer.
Mais, je n'ai pas compris...jusqu'à ce que je vois sur ton profil insta, des photos de toi et d'un autre...
Un certain "Dylan", le type "parfait" : blond, bodybuildé, probablement surfeur, qui luit comme une luciole.
Tu le regardais avec ce regard amoureux, ce regard que j'aimais tant...
Avec ce regard, tu as pris ce qui restait de mon cœur, et tu as tout jeté, puis tout passé au rouleau compresseur.»
☁︎︎
Je me souviens de la première fois que l'on c'est embrassé...
«Nous étions tout les deux, dans un parc.
Nous nous baladions, comme un couple, mais en essayant de se persuader que nous en étions pas un.
Je te regardais admirer les feuilles qui tombait des arbres en virevoltant, tel une enfant.
Je regardais tes cheveux roux rassemblés en un chignon lâche.
Je regardais ton coup dans lequel je rêvais d'enfouir ma tête.
Quand soudain, tu as tourné la tête vers moi.
Mes yeux ont rencontré les tiens.
Tes yeux bleus qui ont semblé sonder mon âme.
Tes yeux bleus qui m'ont fait comprendre que je ne voulais plus que tu soit qu'un simple amie pour moi.
Tes yeux bleus qui m'ont appelé, et qui ont réveillé cette flamme en moi. Cette flamme de courage.
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Là où s'arrête le ciel.
Short Story« -𝘋𝘪𝘵, 𝘵𝘶 𝘴𝘢𝘪𝘴 𝘰𝘶̀ 𝘭𝘦 𝘤𝘪𝘦𝘭 𝘴'𝘢𝘳𝘳𝘦̂𝘵𝘦 . -𝘕𝘶𝘭𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘵 𝘫'𝘦𝘴𝘱𝘦̀𝘳𝘦... -𝘗𝘰𝘶𝘳𝘲𝘶𝘰𝘪 ? - 𝘗𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦 𝘤𝘪𝘦𝘭, 𝘪𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳....𝘢𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘫'𝘦𝘴𝘱𝘦̀𝘳𝘦 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘲𝘶...