La Talybie n'était pas de ces grands royaumes dont les terres s'étendaient par delà le raisonnable, dont la culture influençait toutes les autres. La Talybie ne possédait pas de grand monopole financier et ne se tenait pas en tant que régisseur du marché. Elle ne comptait pas non plus sa population par centaines de millions. Mais la Talybie était une terre d'avenir, dont le champ des possibles n'était limité que par l'imagination de l'esprit humain. Ce royaume avait connu la guerre, la misère, et tout ce que pouvait subir un état, réduisant la Talybie à un vestige de sa gloire passée. Mais le passé était loin ,et aujourd'hui, la Talybie ne voyait que des terres fertiles, une population vigoureuse, et des sols sans doute rempli à rabord de richesses insoupçonnées. Ce royaume tenait aussi un lourd passé communiste, dont les valeurs sont encore très présentes. Un vieux dicton Talybien dit même que "si la Talybie est couverte de rouge, ce n'est pas à cause de la guerre, et encore moins des cerises". Ce royaume était gouverné par Sa Majesté, Gaston troisième de Talybie. Cet homme était une figure respectée par sa population, adulé par ses loyaux serviteurs de la cour, et craint par ses opposants. C'était un grand homme aux traits martiaux à la présence forte et à la volonté imperturbable. Mais son règne se voit entaché par une morale que beaucoup jugeraient trop ancienne. Le plus grand scandale du règne de Gaston troisième fut celui de l'arrêt soudain de la production de Talybium, une source d'énergie très efficace, mais qui aurait l'effet, selon la rumeur, de rendre les gens qui s'en approchent homosexuels. Il était hors de question pour le roi de Talybie de laisser ses sujets s'adonner à ce genre de pratique, et alors qu'une grande partie de la richesse de Talybie provenait des mines de Talybium, Gaston troisième stoppa toute l'activité de ces mines. Cette décision en a choqué plus d'un, et ce fut l'un des rares réels mouvements populaires cotre la famille royale, mais cette révolte fut vite calmée lorsque le roi, écoutant ses conseillers, décida d'ouvrir de nombreux bars communistes et investit de très grosses sommes d'argent dans l'achat de yaoï, et autres mangas de charmes afin d'apaiser les tensions. Cependant, il était clair que l'intention du roi était de revenir sur sa décision étant donné que ne sont autorisés que les mangas les plus légers en termes d'images obscènes. Cette politique est contestée, en effet, mais personne ne souffre plus de cette politique que Rasolie, princesse de Talybie et fille de Gaston troisième. Cette femme aux talents pour l'imitation d'œuvre audio visuelles obscures et au magnifique collier de plantes naturelles était une figure très appréciée et aimée par beaucoup de gens là où l'actuel roi force un respect intimidé. Mis malgré le fait qu'elle soit de la famille royale, elle ne se reconnaît en rien dans la politique familiale. Elle rêve du jour où viendra son tour pour gouverner ce royaume, et faire de la Talybie l'empire communiste ouvert d'esprit qu'il doit être. Mais en attendant ce jour, elle ne peut qu'attendre silencieusement aux cotés de son père pendant que ses conseillers enveniment ses pensées, et corrompent sa politique. Le seul moment où elle ne pense pas à la situation tendue qu'elle a avec la politique de son pays est lors de grands banquets organisés régulièrement, réunissant toute l'élite de la Talybie. C'est dans ce genre de banquet que Rasolie s'amuse, discute avec n'importe qui de n'importe quoi. C'est d'ailleurs par l'un de ces moments totalement anodin que débute l'histoire de Rasolie. La princesse s'était parée d'un costume écarlate avec de grandes bottes noires très élégantes remontant jusqu'à ses genoux. Sa taille était sublimée d'une ceinture imposante noire à la boucle dorée. Ses longs cheveux flamboyants venaient s'étaler comme ne cascade sur des épaulettes distinguées dont la gauche était recouverte d'un, tissu rouge. Son col lui était un grand col en V noir rayé de deux bandes d'or se rejoignant à la pointe du col, qui laissait apparaître une chemise blanche immaculée qu'elle portait sous ce costume. Elle portait aussi des gants noirs, qui laissaient deviner des mains à la finesse rare, eux aussi décorés de deux bandes d'or fines au niveau des poignets. Elle portait aussi sur son haut de nombreuses décorations très colorées mais qui savaient rester discrètes. Enfin, elle décorait son visages par la présence de grandes lunettes rondes à la monture discrète et d'un de ces colliers de plantes si particuliers. Les invités autour d'elle produisaient un tumulte de paroles, de rires, et donnaient à tout le palais une âme festive qui ne pouvait déplaire. Tout le monde c'était paré de sa plus belle tenue, et sur chaque visage se lisait un sourire d'un chaleureux que certains pourraient qualifier d'excessif. Quant à la princesse, elle ne faisait qu'échanger de petits sourire, des trinques ou necore quelques mots en passant, mais ne semblait pas réellement prendre part pour le moment à la soirée. Elle semblait vagabonder dans son esprit quand l'un de ses majordome vint à elle.
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La marche pour la Talybie
Humor"Le chef d'oeuvre incontournable de cette décennie" Eric Zemmour "Un chef d'oeuvre intemporel" Alain Finkelkraut "J'ai pleuré d'admiration" Cyril Hanouna