GHB se tenait assis, seulement éclairé par la lumière du jour qui venait illuminer son bureau par une petite fenêtre ouverte. Un courant d'air venant caresser son cou, il lisait des dossiers, regardait les profits de son commerce, mais surtout, il en profitait pour se reposer. Il sortait d'un moi éprouvant, et il s'accordait naturellement une journée tranquille pendant laquelle il comptait bien profiter du calme de son port. Il se leva de son fauteuil pour regarder dehors le temps qui s'annonçait. Les nuages recouvraient le ciel d'un blanc nuancé de gris. Il ne fut pas bien surpris, après out, la région n'a jamais été réputée pour son beau temps. Il se décida alors à sortir avec sur ses épaules son manteau de cuir. Il sortit alors de sa grande demeure qui donnait sur la plage de Sealand. Il se dit alors qu'il serait agréable de simplement marcher sur le bord de l'eau. Il descendit alors les escaliers pour commencer à se diriger sans but vers la droite. L'air marin envahissait ses narines de sa douce odeur salée si familière pour le propriétaire du port sealandais. Le sable venait recouvrir ses pieds nus tandis que le bruit des vagues détendait son esprit, bien qu'il n'aurait pas pensé pouvoir être vraiment détendu. En effets, plusieurs messages avec la princesse Rasolie de Talybie l'ont laissé comprendre que le moment où elle comptait quitter son pays pour rejoindre Sealand approchait, alors que les négociations pour le commerce avec le roi actuel de la Talybie se sont enfin débloqué. Il craignait que la fuite de la princesse se retourne contre lui, brisant ainsi tout ces espoirs de relancer de plus belle son commerce maritime. Mais il n'y pensait plus, bercé par le son de l'eau, et la caresse du sable, comme par l'odeur salée de l'océan qui s'étalait devant lui, à perte de vue. En continuant sa route, il arriva presque au niveau du port, qui était pourtant à quelques kilomètres de son habitation. Il vit les puissants navires remplissant le port, déchargeant leurs marchandises, ou s'en chargeant. Il préféra ne pas continuer, mais ne voulait pas pour autant rentrer chez lui. Il se dit alors qu'il ferait bien de parcourir les rues de sa magnifique ville, histoire de marcher. Il continua alors son petit périple alors que les gens lui souriaient quand il passait. Il marchait lentement, sans but, mais détendu. Il sentit alors son téléphone vibrer dans sa poche. Il se stoppa pour le prendre alors que tout son corps se raidit. Il avait peur de voir un message de Rasolie qui lui dirait qu'elle quitte son pays sur l'heure. En réalité, c'est la sécurité de sa compagnie maritime qui l'informe qu'ils ont un problème, et qu'ils aimeraient qu'il vienne sur son lieu de travail. Il resta tendu, pesta, puis se mit en route avec un pas soutenu, sachant très bien où il allait.
Il entra dans un grand bâtiment dans lequel se passait tout l'aspect administratif de sa compagnie personnelle. Il monta promptement à son bureau dans lequel il entra violemment.
-Bonjour Nelias.
-Chef, désolé de vous faire venir aujourd'hui, mais vous m'aviez donné des consignes.
-Ce n'est rien. Mais du coup, c'est quoi l'urgence ?
-Deux clandestins. Ils étaient dans le navire qui revenait de France.
-Bien, ils sont où ?
-Dehors, ils attendent que je leur dise d'entrer.
-Faites les venir. Je vais voir ce qu'il faudra en faire.
Nelias sortit de la salle et sembla prononcer quelques mots avant de disparaître pour de bon. Il fut rapidement remplacée par une étrange femme rousse qui marchait en arrière, ainsi qu'un jeune homme au visage déformé.
-Il vous est arrivé quelque chose ?
-Non, ce n'est rien.
-Bien, si vous le dîtes. Bon, asseyez vous, on a à parler.
GHB alla s'asseoir face à ces étranges voyageurs clandestin, sortant de quoi écrire.
-Bien, alors, vous venez d'où ?
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La marche pour la Talybie
Humor"Le chef d'oeuvre incontournable de cette décennie" Eric Zemmour "Un chef d'oeuvre intemporel" Alain Finkelkraut "J'ai pleuré d'admiration" Cyril Hanouna