Je tiens à m'excuser pour les nombreuses fautes.
Bonne lecture à tous !L'amour n'existe pas, me répète-je dans ma tête.
Il n'est pas rare de parler d'amour pendant les cours de littérature, notre professeure, étant une grande romantique, prend vraisemblablement beaucoup de plaisir à nous faire lire des œuvres qu'elle affectionne particulièrement, remplies de personnages fou amoureux les uns des autres.
Elle insiste la plupart du temps sur les âme sœurs, les soit-disant parties manquante de nous. Les sentiments humains, et les gestes doux aussi.
Je n'en peux plus, je sens que je vais explosé intérieurement si ça continue, comment peut-elle être aussi naïve? et ignorante ? N'a-t-elle jamais fait face à la réalité ?
- L'amour n'existe pas, vous vous accrochez à peu. C'est stupide et cela n'a aucun sens, l'amour n'existe que dans les livres, parce qu'une seule personne le raconte !
Non, ce n'est pas possible. Je suis debout, la professeure me regarde, outrée, l'expression de son visage à changée.
Un grand blanc s'installe, et elle s'avance vers moi, avec un regard de pitié.
- Ethan, je suis désolée, dit-elle.
Pourquoi s'excuse-t-elle ? Je ne comprend pas, je suis rouge de honte.
- Je suis désolée que tu ne réalise pas à quel point l'amour est important, à quel point l'amour peut-être beau si il est vrai et réciproque.
Elle m'énerve presque, pourquoi vouloir croire autant à l'amour ? Si deux personnes couchent ensemble, c'est seulement par besoin naturelle, les humains sont des animaux, et mon géniteur me l'a prouvé.
- Si l'amour existait, mon père n'aurait jamais trompé ma mère. Dis-je, comme ci la terre allait subir un séisme si fort pour anéantir toute la population afin que personne ne se souviennent de ce moment-là, mais ça n'arrivera pas, et je regrette aussitôt ce que je viens de dire.
Maintenant, toute la classe me regarde, le silence est pesant.
- Ethan, sort de mon cours, s'il te plait. Je te laisse réfléchir à tout ça. Revient me voir à la sonnerie.
Je prend mes affaires, mon coeur s'emballe, je retiens mes larmes car pleurer empirerait la situation. D'ailleurs, je n'ai pas envie de pleurer parce que l'entièreté de ma classe est au courant que mon père est un sacré salaud mais plutôt parce que le regard triste qu'elle m'a accordée m'a retourné l'estomac. Suis-je si pitoyable ? C'est ce que j'ai ressenti dans ses yeux, de la pitié, comme-ci je n'étais pas en mesure de comprendre ce qu'ils comprenaient tous.
La sonnerie retentit dans les couloirs du bahut, je n'irais pas la voir, elle me comprend trop bien, elle essayera sûrement de me convaincre, mais je refuse ce soir de parler une fois de plus à quelqu'un.
Je sors, pressé. Je tourne la clé, le moteur crie avant de démarrer, et m'enfonce dans la petite ville où m'ont trainé mes parents il y a quelque années maintenant, quand leurs regards étaient remplis de compassion, de tendresse et de passion.
Le printemps commence, il n'est plus rare de croisé des gens qui courent ou bien ceux promenant leur chien. Le soleil caresse doucement ma peau a travers la vitre, je voudrai le laissé complétement entré en moi, je voudrai qu'il m'aveugle, qu'il me brûle, je voudrais qu'il me fasse me sentir vivant au point que ça en soit douloureux.
Je passe devant la boutique d'antiquité, l'épicerie, la boulangerie, le médecin, la psychologue puis le petit restaurant du coin.
Quelque mètre plus loin, je me gare enfin sur le petit parking du seul endroit que j'aime réellement ici.
Je me dirige vers la bibliothèque. C'est mon moment de la journée préférée, depuis que mes parents ne font que se disputer. Je n'ai jamais vraiment visité cette ville quand j'y pense, mais l'endroit le plus intéressant d'après moi, c'est ici.
J'entre. Des collégiens devant la gigantesque murale de mangas, des adultes un peu plus sérieux sur des livres de droit ou de médecine et puis des vieilles dames, au coin livres de cuisine.
Je m'arrête subitement. Devant moi, assise sur une table de lecture, une fille. Je ne l'ai jamais vu. Elle est magnifique, étrange, lumineuse. Il y a du monde autour et pourtant, elle retient à présent toute mon attention.
Elle est entrain de lire un livre de Gayle Forman, une de mes auteures préférés.
Elle doit sûrement avoir mon âge. Peu être dix-huit ou dix-sept ans. Elle à les cheveux blond vénitien, tirant presque sur le roux.
Après un instant d'immobilité, elle doit sentir que je la regarde, car elle relève la tête. De là où je suis, j'ai l'impression qu'elle est irréelle. Ses yeux sont verts. Je crois que mon estomac s'est retourné à nouveau, et que mon repas du midi ne fera pas long feu. Sa bouche, son nez, sa frange, ses yeux, elle ressemblerait presque à une déesse. Ses traits sont différents, unique. Je n'ai jamais vu de fille comme elle, du moins, quelqu'un qui me retourne l'estomac avec un regard. Je crois qu'elle s'interroge, mon regard est trop insistant, que suis-je entrain de faire ?
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La bibliothèque des cœurs blessés
Teen FictionJe m'appelle Ethan, Ethan Conor, j'ai dix-huit ans. Je déteste l'amour, particulièrement depuis que j'ai découvert que mon père trompait ma mère. Je déteste l'amour, et pourtant, j'aime les livres qui racontent l'histoire de ceux qui s'aiment. ça...