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Paris à 16h ;

devant mon ordinateur je soupire face à ma lenteur. Depuis ce tôt ce matin j'ai les yeux posés sur cet écran, je dois absolument rendre le rapport détaillé sur notre dernière invention, le métier de scientifique n'est pas de tout repos !

Entre les expériences à faire, les rapports sur le déroulement de celles-ci à rendre, la recherche de sponsors pour financer le projet. Et comme si ce n'était pas assez, il faut en plus de ça savoir convaincre.

Je décide donc de me lever pour aller prendre une pause à la cafétéria de mon lieu de travail. Je presse l'option « thé » sur la machine et déguste ma boisson chaude en écoutant la conversation de mes collègues qui était sur le thème de la méchanceté que les gens ont tendance à donner gratuitement, sujet que je trouve très intéressant !

De retour à mon bureau, une de mes voisines de table m'interpelle.

- jalia, ce soir il y a maïlis qui organise une sortie entre filles vu que cela faisait longtemps que nous n'étions plus sorti ensemble.

À l'écoute de sa proposition, je me suis mise à réfléchir de quand remontait ma dernière sortie. Je me suis vite rendu compte que cela remontait à deux mois, deux mois que je passe mes journées à entièrement travailler...c'est vrai que ce dossier m'obsédait mais je ne pensais pas à ce point-là..

-Oui, je vous appelle ce soir pour que vous me donniez l'heure et l'endroit où l'on se retrouve. Lui répondis-je avec un grand sourire.

Mes amies et moi, c'est une grande histoire d'amour ! Cela fait environ 20 ans que l'on se connaît depuis notre tendre enfance. Nous avons fait les quatre cent coups ensembles !

C'est vrai que moi jalia fille d'origine guinéenne et ne dépassant pas les 1 mètre 60, j'ai toujours pu compter sur mon entourage. Ils m'ont toujours aidé et soutenu, je remercie aujourd'hui encore mes parents pour les valeurs qu'ils nous ont inculpés à moi et à mes deux sœurs jumelles, avec qui je suis très fusionnel.

Il est 23 h, c'est vrai que j'ai décidé de rentrer tard ce soir, quelle idiote je fais ! Je n'ai même pas de voiture et je n'ai franchement pas envie de prendre le métro j'ai bien trop peur de me faire agresser par des fous excités de voir une femme en tailleur et en talon aiguille.

Je sors de mon bureau et décide donc de marcher, une fois la porte de l'entreprise franchie je me dirige vers la rue à ma gauche et entame le chemin me menant chez moi.

La nuit ne me fait pas peur, ce qui m'effraie sont les personnes dangereuses qu'on peut y croiser. Par peur d'en rencontrer l'une d'elles, je ne cesse de me retourner chaque cinq mètres franchis. La rue était tranquille jusqu'à ce que j'entende des bruits de pas, similaires à ceux d'une personne qui courrait mais vu l'intensité de celles-ci je remarque que la personne n'est pas seule.

Je décide donc de courir me cache dernière les poubelles qui se trouvaient en face de moi. Des perles de sueur ne cessaient de tomber de mon front, tellement j'étais stressée et effrayée.
Mais heureusement ces personnes m'ont vite dépassé.

Ouff, soufflais-je de soulagement.

Je me remis donc à marcher et me dirigea vers où se trouvaient ces personnes un peu plus tôt.

Mais mon calvaire n'était pas fini car au moment je décide de tourner vers la droite. Je me retrouve devant un corps allongé par terre.

Je me retiens de pousser un cri de frayeur en mettant mes deux mains sur ma bouche. Je prends l'initiative de m'approcher tout doucement du corps, on remarque très facilement que l'homme est en sous-vêtements et de plus entièrement recouvert de blessures. J'avance ma main vers le coup de l'individu afin de vérifier son pouls et c'est avec soulagement que je constate qu'il est vivant mais respirant difficilement.

Je ne peux pas le laisser là tout seul mourir de froid mais il s'agit tout de même d'un inconnu, pensais-je.

Après avoir tourné mon cerveau dans tous les sens je décide d'enlever mes talons et d'essayer de porter l'homme comme je le pouvais, ce qui n'était pas facile car il devait faire deux fois ma taille.

Une fois devant la porte de mon appartement, je pose l'homme au sol pour qu'il s'appuie sur le mur afin que je puisse sortir mes clés. Dès la porte ouverte, je m'empare de l'inconnu et réussi à le traiter jusqu'à ma chambre. De là, je le couvre avec la couverture puis je pars à mon tour me coucher dans la chambre d'amis.

Destinés, ils étaient tout simplement destinés à se rencontrerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant