La fin du cours

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Aujourd'hui est un jour très spécial pour moi.
Depuis ce matin j'ai la boule au ventre, j'ai tendance à toujours stresser pour rien, mais bon là c'est vraiment pas rien je vais faire un truc que j'ai jamais fait et que personne ne fait jamais, mais j'ai toujours voulu savoir ce que sa fait, car j'aime beaucoup ce sentiment de nostalgie.
Ce soir, après le lycée, je vais aller dans la maison de mon enfance : je suis née là bas, et j'ai déménagé pour mon entrée au collège, à mes 11 ans. J'en ai encore beaucoup de souvenirs, mais je me suis toujours demandé si elle avait beaucoup changé, qui y habite maintenant, et toute cette nostalgie qui me fait retourner en enfance j'en ai besoin, car j'étais heureuse là-bas... enfin je veux dire que maintenant c'est plus par-...
<Je reçoit un gros coup de coude à ma droite>
Je regarde à droite et remarque ma camarade me regarder avec insistance d'un air accusateur, tout en lançant des regards furtifs en face, et j'entends des rires au fond de la classe, plus forts qu'à l'accoutumée.
Je regarde en face et vois la prof de maths me fixer d'un regard noir. Ses bras croisés indiquent que cela fait un bon bout de temps qu'elle attend.
Je comprend rapidement la situation et réfléchis le plus fort possible à se que Mme. POUDIN à bien pu me demander (au moins 3 fois vu la haine de son regard), quand je l'entends s'énerver :
« MADEMOISELLE DURANT Manon !! SI JE NE VOUS VOIS PAS IMMÉDIATEMENT DEVANT LE TABLEAU M'ÉCRIRE LA BONNE RÉPONSE QUE JE VIENS DE DONNER À LA CLASSE, C'EST DIRECTEMENT LE BUREAU DU PRINCIPAL !!!! »
Je tape un sprint jusqu'au tableau, je cherche à une vitesse phénoménale le calcul dont il est question, et trouve rapidement la réponse grâce à ma facilité pour les mathématiques.
J'échappe au directeur, et c'est tout ce qui m'importe. J'essaye d'ignorer toutes les moqueries.
Le cours ce fini sans trop de soucis, mais je me sent aux anges quand la sonnerie retentit.

Comme d'habitude, je suis la plus lente à ranger mais affaire : si je pars dans la première « vague » de gens, celle des garçons qui partent plus vite qu'il n'en faut pour le dire, j'en ressort plein de bleus, et dans la deuxième, celle des groupes de filles qui partent en papotant, ont viens me causer de mes interruptions aux cours en se moquant.
Alors je traîne comme un paresseux, je sais que la prof me parle depuis la sonnerie (et jusqu'à ce que je ne puisses plus l'entendre), mais je n'écoute même plus ce qu'elle me dit, de toute façon ce serait pour l'entendre râler.
Je mets mon sac d'une tonne sur mon dos, puis je pars lentement, la tête baissée en regardant mes pieds pour ne croiser aucun regard.
Une fois sortie de l'établissement, je mets mes écouteurs et sors mon portable pour lancer ma playlist.

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~Merci d'avoir lu jusqu'ici sa me fait vraiment très plaisir 🥰 ❤️
C'est le premier bout d'histoire que je publie vraiment,
sa me fait un peu peur mais bon à un moment faut bien se jeter à l'eau !
J'aimerais bien vous dire que la suite arrive bientôt,
mais demain est un autre jour où tout peut arriver, surtout le retour de ma flemme !
😅😅😅~

Ce garçon dans la maison de mon enfance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant