Chapitre 1

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PDV Théodora:

Alors que nous étions assises sur un banc, mangeant un croissant pour petit déjeuner, une Ibiza rouge s'arrêta devant nous. Au volant se trouvait un homme plus âgé que nous, il était brun et portait des lunettes carrées et noires. Je regarda Eléonora en fronçant les sourcils.
- Tu le connais, demandais je connaissant parfaitement la réponse.
- Non et c'est pas un poulet il nous aurait déjà coffré, me répondit-elle.
      Je glissa la main dans la poche de mon sweet shirt afin d'attraper mon arme, puis je me penche vers l'inconnu qui n'avait toujours pas ouvert la bouche.
- T'est qui ? Et tu veux quoi ? J'espèrais avoir l'air un peu agressive.
- Appelez moi, Professeur, débuta t-il.
- Qu'est ce que tu veux ? Demanda ma soeur a côté de moi.
- Vous proposez une sorte, d'offre d'emploi, il faut dire qu'à ce moment là, ce mystérieux professeur avait réussi a attisé notre curiosité et gagner notre attention.
-Quel genre d'emploi ? Je demanda méfiante malgré tout.
- Je ne peut pas vous expliquer ici, montez et je vous expliquer sur le chemin, nous dit-il, Eleonora ne se fit pas prier une seconde de plus et ouvrit la porte arrière, je fus obligé de contourner la voiture pour m'installer a l'avant, lorsque je claqua la portière, je sorti mon flingue de ma poche et lui braque sur les bijoux de famille.
- C'est quoi ta putain d'offre d'emploi ? Je pressa un peu plus mon arme contre son entre jambe.
- Un braquage, Ces deux mots me firent sourire, il n'était tout de même pas sérieux, vous allez pas me dire que ce pecno veut nous engager pour un braquage ?!
- Théodora, retire ton arme, j'obéis instantanément et le laissa enfin démarrer la voiture.
- Et qu'est ce qu'on va braquer ? Interrogea Eléonora.
- Vous ne le saurez que si vous acceptez de faire partis de ce braquage, nous dit-il.
      Je me tourne vers ma jumelle et la consulta du regarda, elle hocha la tête et je compris que nous formions dès a présent une bande de braqueur, a nous trois.
      Dire que je fit surprise, lorsque le professeur se gara devant un gigantesque maison qui semblait dater de la vieille époque, était un euphémisme. Mais ce qui m'a le plus surpris c'est que 8 autres personnes nous attendaient devant la baraque.
- C'est qui eux ? Des poulets ? Je demanda en essayant de parraitre calme, et j'espère qu'il n'ont pas entendu la peur dans ma voix.
- On est pas des poulets, on essaye de leur échapper a ces fils de pute, me répondit une jeune femme, d'à peu près mon âge, elle avait un carré brun, un tee-shirt noir, un pantalon délabré noir, et des bottines noirs, elle portaient également une veste en cuir rouge.
- Okay, et t'est qui ? Je demanda a nouveau en espérant qu'elle va me donner son nom.
Elle était partit pour lorsque le professeur la stoppa. Non, tu ne lui dis rien, je le regarda pleine d'incompréhension, mais mon regard tourna bien vite pour détailler le reste du groupe, tandis que le prof se mit en marche  vers la maison.
      Je remarqua tout d'abord que nous, les filles, étions en infériorité, 4 filles et 6 mecs, avec la fille au carré brun, il y a une autre brune, les cheveux plus long, elle a un look assez particulier, mais bien a elle, elle a l'air taré mais super sympa a la fois parmis les six gars, il y en a deux qui se ressemblent, peut être des jumeaux, ils avaient tout les deux une longue barbe et portaient des débardeurs pour homme, il y en avait deux autres, a peu près du même âge, l'un d'entre eux était habillé comme un monarque, a ce demander ce qu'il fou ici, le deuxième a des vêtements qui font un peu plus jeuns, ils sont tout les deux bruns, et enfin les deux derniers ont l'air d'être dans nos âges, a Eleonora et moi, bien que l'un d'eux a l'air plus jeunes, 16-17 ans j'dirais. Le plus vieux a les cheveux noir, il était presque habillé que de noir, seul son tee-shirt était blanc. Pour le plus jeune il portaient un sweet gris fermé, une planche de skate a la main, des basket et un jeans, rien de plus normal pour un ado.
      J'emboita le pas au jeune habillé en noir. Lorsqu'on entra enfin dans la maison, il faisait bien plus frais, je m'éventa a l'aide de mes mains et le prof nous guidait déjà vers la porte a l'étage. Une salle de classe... Voilà comment été rangé la pièce, j'avais l'impression de revenir 5 ans plus tôt.
- Asseyez vous, chacun a sa place, nous dit le professeur, je prit la main d'Eleonora est partis m'assoie derrière le lycéen, devant nous le professeur écrivait "Bienvenue" sur le tableau. Bienvenue, tout d'abord je vous remercie d'avoir accepté cette... Disons cette offre d'emploi, il marqua une pause et nous observa les uns après les autres. Nous allons tout d'abord exposez quelque règles, je soupira ce qui fit tourner le regard du lycéen.  Première règle, pas de prénom, je fronça les sourcils, comment allons nous faire pour communiquer si on peut pas s'appeler par nos prénoms ? Deuxième règle, pas de relation personnelle, ni de questions personnelles, je lâcha un petit rire, je me demande comment les mecs vont faire pour se vider les couilles Et dernière règle aucune goutte de sang, un braquage n'est pas un braquage sans sang ! Je m'explique les gens doivent nous voir comme des Robin des Bois, pas comme des terroristes... Je l'imterromp.
- Ça va être compliqué de se faire faire voir comme des Robin des Bois puisque on va s'attaquer à leur argent, il leva sa craie vers moi.
- Bonne réflexion, nous ne nous en prendrons pas a leur argent, mais fabriquer le nôtre, c'est pour ça qu'il ne devra y avoir aucune goutte de sang... Cette fois c'est ma soeur qui l'arrête.
- Mais en nous voyant entrer dans la banque il vont forcément nous prendre pour des terroristes, j'hocha la tête.
- Si on suis le plan a la lettre non, il vont d'abord se dire "Mais qui c'est ceux là ?", puis se diront après, "Quel bande de salopard, pourquoi on n'a pas fais la même chose", annonça t-il.
- Et comment on va faire pour communiquer ? Demanda la brune au carré.
- On va utiliser des pseudonymes... Commença t-il.
- Comme lebgdu95 ? Proposa le lycéen.
- Je n'arrive déjà pas a retenir min numéro de téléphone, se plaignit le quarantenaire habillé comme les jeunes.
- C'est pour ça que j'suis là 'pa, intervint le mec habillé en noir, son fils en l'occurrence, en lui flanquant une tapé dans l'épaule, le quarantenaire grogna peu convaincu.
- On va plutôt utilisé des noms de planète, ou des noms de pays... Poursuivis t-il avant de se faire de nouveau coupé la parole par l'ado.
- Ouais moi je serais Neptune, et lui c'est Uranus, s'écria t-il en mettant une tapé amicale sur l'épaule du mec en noir devant lui.
- Va te faire voir, j'serais pas Uranus, j'aime pas comment que ça sonne ! Se défendit-il, j'interviens pour plaisanter.
- T'aime pas comment ça sonne ou c'est parce que t'a pas un anus très développé, il m'offis une magnifique vu sur son majeur sous les rires de ma sœur et du lycéen.
- Bon et bien ce sera des nom de villes ! Coupa le professeur pour mettre fin a notre petite dispute.
- Ouais des noms de villes ! C'est bien ça ! S'écria le mec en noir.
      Et c'est ainsi que je devint Lyon. La fille au carré brun c'est Tokyo, elle est accusée d'être un criminel, j'ai vu sa tronche passé dans les télé des bars où on allait voir un verre de temps en temps. Derrière elle c'est Berlin, il est sous le coup d'un mandat d'arrêt, son plus grand coup c'est Paris, sur les champs Élysée. Le quarantenaire habillé en jeune c'est Moscou, il est mineur, mais il a pensé que c'est talent pourraient être mieux utilisé, alors il est là. Derrière c'est donc son fils, Denver, c'est le roi des bastons de boîtes de nuits, en soit, dans un plan parfais, une bombe a retardement, c'est un peu mon point faible. Le lycéen c'est Rio, le point faible de ma soeur, et Tokyo, ce qui a valu une grande animosité entre elle et nous, c'est le Mozart des ordinateurs, mais pour tout le reste c'est comme si il venait de tomber du nid. Et il y a les jumeaux, Oslo et Helsinki, même un plan parfait a besoin de ses soldats, et quoi de mieux que deux Serbe, très sincèrement si ils ont des cerveau, personnes ne le sera jamais, mais ils sont sympas. Ma soeur a choisi le nom de Cancùn. Et enfin il y a Nairobi, elle fait dans la fausse monnaie depuis c'est treize ans, c'est notre chef de la contre façon, c'est également une indécrottable optimiste, elle est un peu taré mais j'ladore.
- Au fait prof, c'est quoi notre cible ? Demande Eleonora, le prof fait un geste théâtrale vers le fond de la salle, nous nous retournons tous pour trouver une table, dessus un drap semblant caché une maquette, le prof enleva le drap et j'en resta bouche bée, il n'allait quand même pas s'attaquer a ce bâtiment, c'est pire qu'une prison !
- La fabrique Nationale, je souffla. On va pas y arriver, c'est pire qu'une prison la dedans !
- Et qu'est ce que t'en sais ? Me cracha Tokyo.
- Pas de questions personnelles, intervint le prof.
      Ha oui, le professeur... Aucun déli, il n'a pas fais renouveler sa carte d'identité depuis ses dix neuf ans, un vrai fantôme, mais un fantôme intelligent !

5 MOIS PLUS TARD
      J'étais assise autour de la table ronde dans le jardin, le soleil était encore haut dans le ciel, je lisais un livre, face a moi Moscou et Denver discutait de je ne sais quoi, il y a aussi Berlin qui dessine dans son coin, si il ne serait pas braqueur, je serais bien aller voir ses œuvres dans un musée, et puis il y a le prof qui lit son journal. Tokyo est déjà dans sa chambre, ma soeur et couché depuis deux bonnes heures, Rio est dans sa chambre et Nairobi est partie prendre une bière, les jumeaux devait discuter entre eux assis sur le canapé du salon.
- On part demain alors ? Demanda Berlin, toujours penché sur son dessin.
- Si tu veux rester ici encore un mois pour être sûr de bien connaître le plan pas de soucis, lui répond le professeur.
- J'en ai marre ça fais cinq mois qu'on est ici, je dit en levant les yeux de mon livre. On connais les règles par cœur, et tout ce qu'on doit faire, je finis.
- Pas sur que tu connaisses les règles bichette, dit Berlin pour m'énerver, je n'ai jamais compris le pourquoi de ce surnom, mais a chaque fois qu'il peut m'appeler comme ça, il ne se gêne pas pour le faire.
- Pourquoi tu dis ça Berlin ? Je répliqua la voix dure.
- Je trouve bizarre qu'il y est beaucoup de bruit dans ta chambre quand tu "dort", je fis les gros yeux.
- Tu insinu que je couché avec quelqu'un ?! Je m'écria.
- Je pense que tu couché avec Denver, précisa t-il.
- Ouais bah t'est paranoïaque Bambi ! Criais-je avant de repousser ma chaise et de monter dans ma chambre.
      Je ne me préoccupa pas plus que ça des claquements dans la chambre de Tokyo, et ouvris la porte de la mienne. Je m'apprêtais à enlever mon tee-shirt lorsque deux main, que je ne connaissais que trop bien, s'enroulèrent autour de ma taille, je me laissa aller contre le torse chaud et musclé et ferma les yeux pour apprécier notre proximité.
- Il m'énerve, je dis sans rouvrir les yeux.
- Laisse le parler, et puis il a pas tort, me répondit-il.
- C'est justement ça qui m'énerve, le fait qu'il est pas tort, je m'emporta.
- Allez, calme toi, ça va aller, il me déposa des petits baiser dans le cou, je me mordis la lèvre et me retourna face a lui.
- Et c'est son surnom débile aussi, non mais bichette quoi ! Il aurais pu choisir autre chose ! Je savais parfaitement que quoi que je disais il m'écouterai. Mais bon je l'ai quand même appelé Bambi, je me cogna la tête contre son torse. Mais qu'est ce qui m'a prit de l'appeler comme ça, il me pris par les épaules pour m'empêcher de me frapper a nouveau la tête.
- Calme toi p'tite lionne, il est l'heure de dormir, le braquage c'est demain, me dit-il en me poussant sur le lit, je souria et me releva pour enlever mon tee-shirt. Woaw woaw woaw, qu'est ce que tu fou ?
- J'aime bien dormir en sous vêtements, bon tu te casses ou tu dort avec moi ? Je le regarda et vit qu'il loucher sur mes seins. Denver ?! Il sursauta et enleva son tee-shirt.
- J'dort avec toi bien sûr !! S'écria t-il, je ris et me coucha sous les couvertures, bien vite rejointe par Denver, et nous nous endormons collé l'un a l'autre.

Lyon et CancùnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant