Chapitre 34

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PDV Jordan :

Après cette course poursuite en compagnie de Mia, nous avons atterri dans une salle asser froide qui me fait des haut le cœur. Je ne sais pas pourquoi mais je déteste déjà cette salle sans même savoir ce que c'est.

Cette pièce vide au mur métallique qui doit faire raisonner la pièce et avec pour seul objet une caisse, fou franchement la trouille. Mia non plus n'a pas l'air rassurée ce qui me laisse perplexe sur l'utilité de cette pièce.

Je commence alors à descendre les escaliers en bois sous le regard remplis de désespoir de Mia, à la recherche d'un quelconque indice qui pourrait m'aider sur l'état de Mia. Mais voyant qu'elle est presque sur le point de s'effondrer, j'arrête tout de suite mes recherches pour essayer de calmer Mia.

Par réflexe je la prend dans mes bras ce qui me fait autant de bien à elle que pour moi, puis m'assoie pour qu'elle puisse poser sa tête sur mon épaule. Ce moment avec elle me réchauffe un peu du froid de cette pièce mais je me demande quand même, ce que cette pièce à de si important pour quelle soit dans cette état.

Voyant qu'elle c'est calmer, j'essaie d'assembler les pièces du puzzle, jusqu'à n'y avoir qu'une solution possible. C'est la pièce où sont père la torture. Une colère s'empare de moi mais j'essaie de me retenir pour Mia qui n'a pas encore toute sa tête si on peut dire ça comme ça.

En plus de ça maintenant, je me dis que la caisse là-bas ne contient pas que des peluches des bisounours et ça me fou en rogne. Je me lève brusquement sous les protestations de Mia, qui a très bien compris mais intention mais je n'y fais pas attention. J'ouvre la boîte et ce que je vois ne fais qu'un quart de tour dans mon sang.

PDV Mia :

Je ne veux pas qu'il voit l'intérieur de la caisse car j'ai peur de sa réaction, mais c'est trop tard, il l'a déjà ouverte. Et pour la première fois de ma vie Jordan me fais peur. Il passe de la culpabilité à une haine profonde pour mon père, et j'ai peur. Peur qu'il fasse une connerie qu'il regrettera par la suite, peur qu'il lui arrive quelque chose mais aussi peur de le perdre selon ça connerie. Il prend alors un objet et le balance contre le mur, ce qui raisonne à m'en vriller les tympans.

- Pourquoi il te fais ça ?

Il crie, voir hurle de colère et je n'ose pas lui répondre car il commence à balancer un autre objet que j'avais tant envie de jeter mais là n'est pas le problème. Je dois le calmer mais je suis pétrifiée et n'arrive pas à bouger un seul doigts.

Et si il me fais du mal comme mon père, à cause de la colère. Rien que cette idée me glace le sang. Mais je sais que Jordan n'est pas comme ça et qu'il ne me fera aucun mal.

- Tu es quand même sa fille, crit-il à nouveau.

Il balance alors la caisse de l'autre côté de la pièce et c'est le déclencheur. Je m'approche le plus vite possible de lui et pose mes mains de chaque côté de ses joue pour qu'il me regarde moi et rien d'autre.

Je ne me sens pas gêné de la situation mais plutôt calme, je me perd dans ces magnifique yeux ténébreux qui observe chaque détail de mon visage comme si c'étais la plus belle merveille du monde. Tout comme moi jusqu'à ce que je m'arrête à ses lèvres que j'ai tant envie de goûter mais reprend vite mes esprits tout comme lui de sont coté.

- Écoute moi, mon père ne mérite pas de l'attention de ta part et tu ne doit surtout pas te rabaisser à son niveau, d'accord ?

La phrase étais sortis toute seule mais je le pensais vraiment. Pour seul réponse, il hoche de la tête par le positif l'air complètement ailleurs.

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