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Une racine d'arbre était enrouler juste autour de ma cheville, et me tirais avec force, ce qui me fit trébucher par terre.

"Je t'ai dit de la lâcher!" répéta l'homme dans l'ombre, tout près d'un autre arbre. J'hurlais alors que l'arbre m'attirait en hauteur.

"Oh mon dieu au secours !" hurlais-je la tête à l'envers, suspendu en hauteur.

Puis d'un coup, l'homme sortit de l'ombre. Il était brun, les cheveux bouclés, la peau mi-blanche, mi-bronzer. Il s'avançait d'un part sûr de lui vers nous.

Il fixait l'arbre qui me tenait suspendu, avec haine.

"LÂCHE LA!" Le bouclé rugissait, puis dans sa voix, il y'avait un espèce de grognement animal.

"Oh mon dieu" murmurais-je.

J'hésitais entre rester suspendu, retenu par l'arbre, ou redescendre et faire face à ce psychopathe.

Je veux me réveiller, tout ça ne peut être vrai, exister.

Je laissais les larmes coulées, et je sentais mon sang me monté au cerveaux , me causant un mal de crâne insupportable.

Dieu merci, l'arbre désserrait l'emprise de sa racine sur ma cheville. Je sentis mon corps glisser peut à peut.

"Non, non ,non NON" M'exclamais-je lorsque je tombais vers le sol.

J'attendais le moment où ma tête cognerait le sol, le moment ou j'allais peut être perdre ma vie. Mais il ne vint pas.

J'ouvris les yeux un par un, et ceux-ci furent directement plongés dans des iris verts émeraudes, magnifiques.

Le bouclé me fit un sourire,mais je ne pu en distinguer la nature. Son sourire était narquois, moqueur, et à la fois gentil. Lorsque je me rendis compte de ce qu'il se passait, je roulais rapidement de ses bras qui tenaient mon corps contre lui, et tombait sur le sol terreux et humide. J'hémis un gemissement de douleur, en me redressant difficilement.

Je me mis debout, et fis volte-face vers l'arbre qui m'avait retenu.

"L'arbre il.. Il est vivant. " dis-je.

"Oh c'est vrai ? Je n'avais pas remarquer !" dit le bouclé, rieur.

"Et vous.. C'est vous ? C'était vous à qui j'ai parler? N'est-ce pas?"

Il soupira et se retourna pour se mettre à marcher, dos à moi.

"Répondez ! " hurlais en lui courant après, mais c'était trop tard, il m'avait semer.

**********

J’ai froid. Présentement, je suis contre un rocher –Non, pas contre un arbre ça va aller- et je sers fortement ma robe de chambre autour de mon corps. Mes dents se claquent toutes les microsecondes à cause de mes tremblements.  Je sens que mes lèvres sont gercées.  Je ne fais que repensé au bouclé, à la façon dont il s’est enfuit. Qui est-il ? Qu’est-ce qu’il est ? Pourquoi l’arbre était en vie ? Pourquoi fait-il toujours nuit ici ? Comment ai-je fais pour arriver ici ? Comment rentrer, Tant de question sans réponse, et le fait qu’il fasse toujours nuit m’empêche d’analyser depuis combien de temps je suis ici. Je glisse mes mains vers mes poches pour les réchauffer, mais je sens quelque chose à l’intérieur. Quelque chose qui bouge, qui est flasque et moue.

Je retire rapidement ma main de ma poche et l’ouvre plus, pour que je puisse voir ce qu’il y a à l’intérieur. J’hurle quasiment à m’en arracher les poumons lorsque je vois des espèces d’insectes, des vers dans ma poche. Je pleure hystériquement en retirant ma robe de chambre de mon corps.  Je la laisse tomber par terre, et cours, loin du rocher.

« J’en ai marre » pensais-je tout haut.

Je m’arrête de courir, fatiguer, et vois au loin pleins de petites lumières volant dans l’air. Et il est là lui aussi. Elles lui tournent autour. Il est dos à moi, mais je peux distinguer qu’il est torse nu. Ses os du dos sont contractés lorsqu’il étire ses épaules vers l’arrière en inspirant un grand coup.

Et moi, je suis là, assez loin de lui, derrière l’arbre, à l’observer.

Je ne crois pas qu’il a senti ma présence, puisqu’il ne bouge pas.

« Aïden. » Le bouclé dit, ne bougeant pas d’un poil, faisant fuir les petites lucioles qui lui tournait autour. Ce n’était pas une voix normale. C’était une voix de monstre.

Papillons | hsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant