Chapitre 4: La charge

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Vers 15 heures, Aërendil put voir  l’armée de Morgoth, placée comme si elle devait se présenter à une inspection des troupes, et recommandât à ses hommes de rester embusqués derrière la crête des collines, prête à engager le combat. Il remarqua que les tremblements de terre dus aux éruptions étaient de plus en plus marqués et puissants, ce qui créait de nombreux éboulis de pierre qui se fracassaient entre elles en tombant de la cime des imposantes montagnes noires qui entouraient l’Ephel Dúath. Les coulées de lave se faisaient de plus en plus nombreuses et commençaient à déboucher dans la vallée. Il n’y prêtait guère attention jusqu’alors, et c’était là qu’il commençait à s’inquiéter pour la suite des événements. Il détournât son regard lorsqu’il entendit un cor sonner.

-« Votre majesté, dit un soldat l’air effrayé, ce sont les harad-rims, ils viennent en masse depuis le sud de l’Ephel Dúath. Il faut vite organiser une attaque et profiter de l’effet de surprise pour essayer de les repousser avant qu’il ne comprennent se qu’il se passe et qu’ils mettent en place une contre-attaque !».

Aërendil donna donc l’ordre de passer à l’attaque avec toute son armée et de déferler sur les troupes de Morgoth pour les couper des renforts du Harad.

S’ensuivit une chevauchée tellement rapide que les capes blanches et dorées des cavaliers ressemblaient à des vagues d’argent et d’or sur une mer déchaînée, et que les orcs, ne s’attendant pas à être attaqués dans leur propre pays, fuirent aussi vite que leur jambes leur permettaient vers les montagnes, où, les coulées de lave ayant changées de direction, ils furent brûlés vifs. Ceux qui rebroussaient chemins devant la lave et qui décidaient d’affronter les soldats du roi, étaient impitoyablement exterminés par la cavalerie. Seule une personne n’avait pas fui devant cette armée.

Aërendil, en la voyant, se dirigeât droit sur lui pour la combattre.

EPHEL DÚATHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant