Chapitre 9

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|Et voilà pour aujourd'hui :)
Passez une bonne journée ! btsdreams13|

La nuit était tombée il y a déjà maintenant plus de deux heures.

Mon esprit n’était pas apte à se faire bercer par les bras de Morphée.

Sous ce silence qui devenait presque étouffant je pouvais entendre les battements de mon cœur cogner contre ma cage thoracique.

A travers la fenêtre de la chambre d’hôpital j’observais les étoiles.

Ce ciel… il est vraiment beau.

May…

Je n’arrive pas à y croire.

Tu n’es pas là-haut, n’est-ce pas ?

Plus mes larmes daignent à se montrer plus je sens mon cœur accélérer.

Décollant mon dos du lit qui était légèrement redressé, je viens agripper fermement mon haut blanc au niveau de la poitrine. Mon corps se recroqueville. J’en ai assez d’avoir si mal. Je n’arrive pas à me calmer. Mon souffle est douloureux, je veux que ça cesse.

Ai-je vraiment perdue une amie avec autant d’effroi ?  

Je resserre un peu plus ma main jusqu’à en froisser mon t-shirt.

-          Aah… Lâche ai-je douloureusement.

Puis à l’instant même où j’étais au bord du gouffre, j’entends dans mon désarroi la fenêtre s’ouvrir en fracas.

Un léger mistral vient sans douceur gifler ma peau brulante de fièvre.

Jungkook était là, accroupi sur le cadran de la fenêtre. Ses cheveux dansant au gré du vent et ses yeux étaient lumineux comme les astres dans le ciel.

Il descend de son perchoir et je ne remarque que maintenant son regard paniqué.

Il s’avance vers moi.

Quelque chose s’était passé.

-          Jungkoo-

 

Ne me laissant pas le temps de parler, ses bras viennent à ma grande stupeur enlacer mon corps tremblant.

A cet instant j’avais peur pour mon cœur. Il battait de plus en plus fort. De plus en plus vite.

Il voulait ma mort ou quoi ?

Il… je n’arrivais plus à respirer.

Paniquée, je le pousse furtivement d’une main contre son torse mais ayant mis trop d’élan je m’écarte moi-même en arrière.

-          Shami fais gaffe !

 

Jungkook passe de manière in extrémiste sa main dans mon dos. A quelques centimètres près je chutais du lit.

Alors que nos respirations s’entremêlent, nos yeux ne peuvent s’empêcher de se croiser et se recroiser.

-          Désolé. J’avais oublié… pour ton cœur.

 

Il descend du lit sur lequel il avait posé un genou et recule d’un pas. Du mieux que je peux je reprends une respiration dans la limite du convenable.

-          T-tout va bien… Dis-je le souffle court.

Je savais que garder un minimum de sang-froid avec lui était proche de l’impossible. Mais je ne pensais pas que mon cœur allait autant s’emballer. Tout chez lui risquait de me faire déraper. Que cela soit le timbre de sa voix, allant au teint de sa peau jusqu’à ses traits quasiment parfaits.

𝐒𝐔𝐑𝐍𝐀𝐓𝐔𝐑𝐄𝐋 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant